Ce que vous pouvez pas blairer chez Pink Floyd

Démarré par Neph., 15 Janvier 2017 à 11:53

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baroki

N'oublions pas que Waters avait dit à l'époque de sa sortie que 'A Momentary...' était un disque "habile". Je crois que c'était une espèce de compliment. Un peu tordu peut-être, m'enfin, un compliment quand même... XD XD
Si je dois tomber de haut, que ma chute soit lente.

Wulfnoth

Habile comme peut l'être un faux en écriture, je dirais...
C'est facile quand tu es gros au Japon.

Neph.

ouais genre : c'est faux, c'est pas chiendé, mais ça fonctionne, franchement bien ouej les gars.
Je suis en train de m'écouter la face B, ça commence par un truc pas trop dégueu mais avec des paroles scandées (sans déconner il sait chanter autrement que comme ça Gilmour?) style "one kiss, one single kiss" avec encore une variante du solo de comfortably numb sur la rythmique plastique de run like hell/learning to fly (ramenez nous Rick Wright!) avec une batterie qui imite du Tears for Fears en moins bien (le batteur de Tears for Fears est excellent)
là y'a eu un pont inutile et il chante à cappela avec une sorte de vocodeur style 1 phrase par minute, Shakey dit tout haut que c'est vraiment de la merde.. ensuite on a du The Endless River, compilez moi tout ça dans 20 ans svp, à la limite c'est même moins pire car on a un saxo musique d'ascenseur pour le baloche des routiers.
(et ça dure longtemps en plus!) tiens je me disais bien que Songs from the Big Chair était sorti avant, tu m'étonnes
(ça dure longtemps!!!)
Ouf c'est fini, mais il reprend son délire à capella vocodeur. Même le spectacle de la neige qui tombe à la fenêtre est plus intéressant.
Bon j'ouvre grand mes oreilles pour accorder le plus d'objectivité possible à Sorrow.
[ellipse de quelques minutes]
Nan sans déconner, je veux dire y'a de la volonté, on la sent la volonté, mais les paroles scandées moi je peux plus quoi. sur chacune de ses chansons on peut chanter une autre chanson "it's louder than words" par exemple, ou "one kiss, one single kiss" et puis trop de guitare tue la guitare sérieux, c'est TOUJOURS TROP DE GUITARE c'est toujours PAREIL !!!!!!!!!! Bref, rendez vous dans 10 ans.
Voilà donc j'aime RIEN sauf On the Turning Away et le visuel de la pochette.

Bon, sinon vous inquiétez pas, je fais pas que dauber, j'adore Pink Floyd, le bon pink floyd, le floyd psyché le floyd planant le floyd expérimental... le floyd qui se sort les doigts du cul
i'd rather trust a country man, than a town man.

Dr Wu

Très bon sujet.
Vous êtes chiants, vous avez très vite écrit en moins de 24h ce que je pense aussi... :p
Comme c'est la mode du plagiat, voici les points à que je suis ok d'avec, les auteurs respectifs se reconnaitront:

Plein de moments comme dans DB ou TER ou Gilmour essaye de faire de l'instrumental, ok le son est là, mais ça suffit pas, ça fait franchement remplissage et ça manque d'âme et de tripes.
Oui !

- La production des 3/4 premiers albums
- Les jams interminables que ce soit sur disques ("Interstellar Overdrive", quand même sauvée par un riff sympa) ou en live (les versions de 20 minutes d'"Embryo", au secours !)

Ah que oui !

Genre, y'a des trucs ça serait un autre artiste, non seulement je les aurai pas achetés mais peut être même pas écoutés.
C'est vrai.

L'aspect parfois pompe à fric. Globalement je trouve que ça n'a pas influé trop sur leur créativité, mais ressortir 10 fois les mêmes trucs sur des versions à peine différentes, ou un album de vieilles jams pas super inspirées en tant qu'album officiel...
Ca crève les yeux, ou les tympans plutôt.

mais je pensais à la stérilité créative absolue des ex-membres du groupe. Quoi que l'on pense de leurs carrières solos, il est difficile de contester qu'aucun d'eux n'a produit de musique réellement marquante depuis plusieurs décennies, là où un certain nombre de leurs contemporains ont réussi à éviter de sombrer dans l'absence totale de pertinence. Je ne sais pas trop à quoi c'est dû : peut-être qu'ils ne savent pas s'entourer, peut-être que (comme le dit vegetable) à force de se regarder obstinément le nombril ils n'ont plus rien à dire.
Oui. Mais je pense que sortir du Floyd ainsi, ne plus être obligé de suivre une certaine ligne directrice, un profil disons, ne doit pas être facile du tout. Vous faites des supers albums pendant une décennie avec d'autres musiciens super précis, et là vous repartez de zéro quasiment, libéré du poids, mais un peu sans but.

Pour revenir à ce que vous dites Meneldur et Vege, je pense comme vous, en effet quand le groupe ils étaient tous ensemble ils étaient non seulement dans une sacré harmonie créatrice mais surtout dans une démarche expérimentale, a tester plein de sons, orgues, synthés, à aller chercher des trucs dans leurs instruments, ce que proposait les studios... C'est ce qui explique que le style change vraiment pas mal d'un disque à l'autre.
Peut être que de façon contemporaine quand ils ont eu accès à vraiment beaucoup de matos, moderne etc, ils sont allés moins dans la recherche et l'expérimental et ça a limité leur créativité... Et peut être la volonté aussi ?

Je le pense aussi.

Ensuite le topic dérive en cacahouète sur ce fameux A Momentary... Mais ici aussi tout ce qui est dit dessus est bien vu.

Bon perso, voici ce qui me broute chez les Floyd. J'entends par là le phénomène en entier, les membres comme tout ce qu'il y a autour:
- La sacralisation de la période Barrett. Franchement je n'en peux plus des bouquins ou des reportages qui s'épanchent à en pleurer sur ce génie incompris au destin tragique. Ok s'il n'avait pas été là il n'y aurait peut être pas eu de groupe gnagnagni gnagnagna, ok il a pondu un ou deux bons trucs, mais franchement, les trois autres périodes du groupe m'ont beaucoup plus intéressé que 1966-1968.

- oui pour la facilité sur A Momentary et The Division Bell, mais n'oubliez pas le contexte. En histoire tout s'explique souvent par le contexte qui relativise tout. Aujourd'hui quand on regarde par la lorgnette on oublie parfois cet aspect: rincés après 15 ans de productions et de tournées, rincés par la lutte d'ego, rincés par les procédures en justice, rincés aussi par la créativité qu'il fallait absolument proposer, rincés par les problèmes de drogue, et bien vous obtenez un album très très moyen, avec des remplissages manifestes. On the Turning Away a la classe de la période 1973-1983, mais pêche un peu dans les paroles et figure sur un album complètement bancal. Sorrow est à sauver aussi. Je dois l'admettre, j'ai détesté cette chanson pendant des décennies, mais depuis Chantilly en juillet dernier je ne l'écoute plus de la même façon. Learning to Fly dispose de grâce à mes yeux, ok c'est pop, c'est pas profond du tout, mais quel plaisir en 1987 de retrouver la voix de Gilmour depuis 1979.
The Division Bell est plus léché niveau production, plus long aussi. Frappe fort par moment (HH, Marooned, Lost for Words...) et part en ballon de baudruche ailleurs (Taaaaake it back).
Pour The Endless River là on est dans l'exploitation commerciale pure et simple de pistes et chutes non abouties. Un CD 2 titres aurait été suffisant. Mais comme tout ce qui est estampillé PF est banquable...

- ce qui m'énerve aussi c'est la sacralisation de l'album Wish You Were Here. Il est très bon ok, 2 titres fantastiques dessus, mais là aussi il est complètement bancal.
Iconographie géniale qui prend peut être le pas sur le contenu. A l'inverse mon regard part dans le vide quand on (le grand public) me dit ne pas connaitre Animals. Celui-ci et le Dark Side m'ont été 2 claques magistrales dans ma vie d'ado de l'époque, et conservent encore aujourd'hui une puissance d'évocation remarquable.

- The Wall: mal fagoté, trop ambitieux, trop long. 1 disque 12 titres aurait été suffisant. Tous les titres qui font le liant entre les grandes chansons de l'album sont dispensables, et le final après Run Like Hell ( :fier:) devient pénible.

- le caractère à la c** de Wawa. Il a tout fait exploser.

- la Fender Stratocaster David Gilmour à 4 899 Euros !

Pour le reste, je pense que tout a été dit ou presque. Sorry si c'est long à lire, bon en même temps il y a votre prose aussi dedans, hein.

Neph.

Très intéressant ton avis :)
Après c'est sur qu'il y'a des trucs c'est très individuel, comme aimer un groupe ou un autre.
J'adore la période barrett. J'adore ce côté déjanté, ces chansons allumées super prog et expérimentales. J'adore parce que c'est à la fois facile, naïf et à la fois génial. Y'a pas 20 ans de solfège derrière cette musique, mais y'a beaucoup d'expression, de liberté, d'imagination débordante ! Parce que quand j'écoutais ça au lycée, je me disais "ça aurait pu être nous" J'adore ASOS parce que c'est rétro et plein de suspens. La musique monte monte et nous emmène. Le suspens y'en a plus du tout dans le Floyd de Gilmour. On sent des mecs portés par la musique dans un studio de bric et de broc ; y'a des musiciens très pro et techniques qui n'ont rien fait d'aussi simple mais beau.
Je leur regrette les mixages vieillis.

Pour moi WYWH est excellent , si je devais garder qu'un PF ça serait peut être celui ci. Contrairement à AHM et Meddle , et même Animals, où on à de très grandes pièces mais de l'inégalité dans les morceaux, WYWH est fini, ça commence bien ça finit bien, les morceaux intermédiaires sont excellents, ça raconte une histoire poignante et c'est très bien arrangé.

Oui par contre les bootlegs de 20 min, bien que je comprenne l'intérêt qu'on puisse leur trouver car ce sont l'équivalent des brouillons des artistes peintres, ils sont, comme ces derniers, selon moi redondants, parfois longuets. Mais au moins les versions albums signifient l'aboutissement d'une recherche ..

Animals à du génial (je l'adore) mais entrée + sortie bof, et passages longuets et surtout une ambiance sombre et métallique,  qui lui donne tout son charme mais qui en fait un album "lourd" à écouter. Des passages longuets. Sheep me fout les boules. Dogs est parfait et montre que Gilmour est capable de faire des choses excellentes quand il laisse la place aux autres et joue pas 130 notes à la minute. Avec un des meilleurs textes de Waters.

Dark Side : thème, arrangement, morceaux, transitions, recherche, samples, mixage, tout est excellent, trop même, car ça manque cruellement d'âme et d'imperfections. Un bon disque de voiture, je l'écoute comme du Supertramp. Je crois que le climax du PF est atteint ici .

The Wall est en effet très long et la fin est angoissante. Les versions live avec un solo de Cnumb de 10 minutes me gonflent, et trop entendre "we don't need no.." aussi.
Mais j'adore quand même The Wall. Je pleure quand j'entend chanter gilmour "mama loves her babe, and daddy loves you too, and the sea may look warm to you babe
And the sky may look blue " c'est à tomber par terre !!!!
J'adore ces concepts album, ça me rappelle Tommy des Who, et Tommy c'est sacré pour moi. Bref, y'a de l'âme ...
i'd rather trust a country man, than a town man.

Phegos21

Bon, après vous avoir tous lu avant d'écrire, on va commencer par mettre la toge d'avocat (comme à Pompeii  ^^ ) :

La production des premiers albums :
je trouve que c'est un faux problème dans le sens "je pense que dans le côté expérimentation, il y a eu aussi l'essai dans un son le moins épuré possible". Alors évidemment je ne suis pas dupe qu'il y a eu au début un manque de moyens mais d'une certaine manière ça fait partie du son "Pink Floyd".

A Momentary Lapse Of Reason :
Je rappelle que cet album fait suite à TFC (j'y reviendrai plus tard) et que donc en terme de musique, on pouvait difficilement faire pire pour du PF. Il est vrai que cet album est tout aussi décevant que TFC et en plus n'a pas la portée d'écriture. Mais il y a eu des tentatives d'expérimentation (A New Machine est pour moi une très bonne idée mais qui n'a pas été poussée jusqu'au bout). Donc album "mauvais" pour du PF mais avec des tentatives et du coup je le préfère à TFC très largement.

La pompe à fric :
Déjà je vais utiliser l'argument facile et peu pertinent du "les autres font pire". Quand on regarde beaucoup d'artistes aujourd'hui et dans tous les genres musicaux, clairement on est dans une démarche de vendre un disque, un show. La question est "Est-ce que le produit vendu n'est là que pour rapporter du fric ?" Et à cela je réponds "non", dans TOUS (oui, même TFC) les albums de PF, il y a quelque chose à écouter, un point de vue à travers lequel on peut apprécier l'album aussi mauvais qu'il puisse paraître.

TER:
Premier exemple de ce que j'énonce juste avant. Oui cet album semble être un brouillon, un album pas fini. Et c'est notamment dû au fait que Gilmour a respecté énormément le travail de Wright en 1994, donc cet album n'est pas vide de sens. Il y a un hommage, un respect qui prend une forme qui n'est pas dénuée de sens puisque Wright a toujours tissé des ambiances planantes que l'on retrouve durant tout l'album. Et pour la pochette, on peut dire ce qu'on veut mais elle est très raccord avec la musique et l'esprit de la conception de l'album.

TDB :
Un peu comme TER, cet album est ambiant avec une structure nettement moins présente que dans les albums de "l'âge d'or". Et cet album est l'un de mes préférés de PF. Pour l'apprécier il faut juste s'allonger et contempler.

Le nombrilisme :
Dossier compliqué à défendre  :sueur:
Steven Wilson a dit : "le divertisseur (ndla : c'est un néologisme pour traduire "entertainer") créé pour ses fans, un artiste créé pour lui". Donc si un artiste créé pour lui, il parle de ce qu'il souhaite et de ce qu'il connaît. A priori on se connaît suffisamment bien pour conter sa propre histoire. Donc oui PF a sa part d'égocentrisme (concentré dans le personnage que Waters s'est créé pour lui-même, mais Gilmour n'est pas complétement en reste non plus) mais si on écoute, c'est qu'ils ont raconté quelque chose qui nous a intéressés.

Bien, maintenant que j'ai fait l'avocat, passons au personnage du procureur :

TFC :
Cet album n'est pas si mauvais objectivement, mais il est si décevant à mes oreilles. Ni ambiant, ni structurellement intéressant, pas d'expériences musicales, pas la grandeur de The Wall, pour moi cet album n'a rien de ce qui fait le son de PF. De belles paroles certes mais quand j'écoute du Pink Floyd je n'ai pas vraiment envie d'écouter des poèmes (raison pour laquelle je ne suis pas très fan de Bob Dylan).

Perte du côté progressif et expérimental :
C'est vrai que même si j'aime les albums ambiants et/ou contemplatifs, les morceaux les plus intéressants pour moi sont ceux avec des structures complexes (Echoes, Shine On You Crazy Diamond, Sheep, etc.) ou avec des expériences sonores (Welcome To The Machine, The Great Gig In The Sky, A Saucerful Of Secrets, etc.). Je pense souvent que PF était bon à créer de bons morceaux de ce type et qu'ils avaient sans doute encore des choses à faire de ce côté là.
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Neph.

même si on devrait le considérer comme un album solo de Waters plutôt que du Floyd, c'est super beau The Final Cut... c'est épuré et calme, mais aussi déchirant et puissant, c'est très loin d'être vide d'émotion.
i'd rather trust a country man, than a town man.

Neph.

(j'y crois pas déjà deux pages et pas un seul hors sujet!)
i'd rather trust a country man, than a town man.

Phegos21

Objection ! Quand je prends la défense du Floyd en première partie de mon post je suis pas vraiment dans le sujet  :p
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Neph.

oui enfin je veux dire, ça parle quand même de Pink Floyd, le pour et le contre.. et on est pas sur un forum anti pink floyd, donc heureusement qu'il y'a un peu de positif qui ne peut pas s'empêcher de sortir :D
i'd rather trust a country man, than a town man.

Kermit

#30
Personnellement, ma haine se porte uniquement sur A Momentary Lapse Of Reason, qui m'apparaît comme un rappel indélébile du cauchemar des années 80 (en fait, seule la seconde moitié des années 80 - les années Tapie en France - a été un cauchemar culturel, la période 1980 - 1984 a été encore très créative).

Beaucoup de genre musicaux ou cinématographiques ont périclité au mitan des années 80. Le triomphe du cinéma reaganien, par exemple, date de 1985 avec Rambo II et Retour vers le futur. J'ai vécu douloureusement à l'époque cette rupture culturelle palpable vers 1985-1986.

Neph.

et comment tu vis le 21ème siècle et ses trésors comme Jul le rappeur marseillais ? :-P
Bien sur on peut trouver d'excellentes choses contemporaines, mais il faut reconnaître que le commun des mortels écoute pas du grand art.
i'd rather trust a country man, than a town man.

Wulfnoth

Je vois que l'opinion de Kermit sur les années 80 n'a pas changé depuis la dernière fois. :D
C'est facile quand tu es gros au Japon.

The Dark Wall

Moi au contraire j'apprécie AMLOR pour son côté années 1980. J'aime bien le son de cette période. En fait, j'adore cette période tout court. Que ce soit au niveau de la musique ou du cinéma, tout a atteint son sommet dans les 80s !
Sinon, pour revenir plus précisément à AMLOR, je trouve que c'est un album correct, avec quelques très bons moments ("Sorrow" et "Learning To Fly" en tête), et plein de petits morceaux sympas ("One Slip", "On The Turning Away"...). Les seuls vrais défauts sont la suite "A New Machine Part I"/"Terminal Frost"/"A New Machine Part II" qui a quand même pris un méchant coup de vieux et qui est assez inintéressante sur le plan musical, le morceau assez faible "Yet Another Movie" et éventuellement l'intro "Signs Of Life" qui fait le job, sans plus.

Phegos21

Bon comme Neph pour AMLOR, j'ai réécouté TFC. Et bah je me suis plutôt fait chier, il y a quelques moments qui auraient pu être intéressants mais il a toujours manqué quelque chose ou il y a eu un truc en trop (les choeurs p***** !).

Avec Neph on a parlé d'un truc de Waters qu'il a très bien maîtrisé dans The Wall et notamment One Of My Turns qui est l'alternance entre le calme et l'énervement alors que je trouve que sur TFC, il en use (sans en abusé je trouve) mais ça tombe à plat.
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Dr Wu

Citation de: Phegos21 le 18 Janvier 2017 à 09:09
Bon comme Neph pour AMLOR, j'ai réécouté TFC. Et bah je me suis plutôt fait chier, il y a quelques moments qui auraient pu être intéressants mais il a toujours manqué quelque chose ou il y a eu un truc en trop (les choeurs p***** !).

Avec Neph on a parlé d'un truc de Waters qu'il a très bien maîtrisé dans The Wall et notamment One Of My Turns qui est l'alternance entre le calme et l'énervement alors que je trouve que sur TFC, il en use (sans en abusé je trouve) mais ça tombe à plat.

En dehors de l'orchestre symphonique, Waters était tout seul quasiment sur cet album (et pour cause...), ou avec des musiciens juste employés pour l'occasion. Cette solitude se retrouve énormément tout au long de l'album, et bien des chansons ne sont que chant, piano et bruitages. J'imagine bien Roger pester comme un bon tout seul pour aller au bout de son projet. En dehors de Not now John, qui est dispensable, les seules fois ou Gilmour intervient de façon assez manifeste, (The Final Cut et The Fletcher Memorial Home), avec des solos minimalistes mais prodigieusement justes, les chansons atteignent un climax très poignant.

Blue-Berry

ce que je blaire difficilement chez PF, c'est cette façon qu'ils ont eue, à une époque déjà reculée, de "bâcler" certains morceaux en live (Saucerful et Careful sur Pompéi en sont le meilleur exemple). Il y a des versions de Echoes par exemple, vers 74-75 puis en 88, où des passages entiers sont expédiés à la va-vite, voire purement et simplement supprimés. On constate aussi cette "évolution" sur Shine On qui a tendance à se dépouiller de certaines parties au fil du temps.
En revanche, le retour de Gilmour à des versions proches des originaux-disque de Astronomy Dominé et Fat Old Sun ne me dérange pas, tant que ça conserve une certaine pêche.
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

ZeZapatiste

Citation de: Blue-Berry le 18 Janvier 2017 à 14:00
En revanche, le retour de Gilmour à des versions proches des originaux-disque de Astronomy Dominé et Fat Old Sun ne me dérange pas, tant que ça conserve une certaine pêche.
Ils sont même vachement plus pêchus en live, d'ailleurs
Let the sun shine in

bruno graphic

Avis partagé, Meuh si !
Le Fat Old Sun sur l'album est sympa mais... Par contre les versions live, et même celles de ces dernières années, ont vraiment plus de "gueule", d'énergie, de "couleurs".
Pareillement pour Astronomy, agrémenté en plus du jeu de guitare de David.  :amour:
Pour en savoir un pichot plus sur lo gars http://bruno.dumen.pagesperso-orange.fr

Neph.

C'est vrai que Fat old sun sur le disque, on se fait un peu ièche.
i'd rather trust a country man, than a town man.

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