Il y a 30 ans: Pink Floyd, Concert à Versailles (21 juin 1988)

Démarré par ECLIPSE REVENANTE, 21 Juin 2018 à 23:12

ECLIPSE REVENANTE

Bonsoir à tous,

Il y a bien longtemps que je ne vous ai pas rejoins et c'est un vrai plaisir, surtout pour vous parler de quelquechose qui m'est arrivé il y a 30 ans, entre rêve et réalité et qui restera à mon avis toujours gravé dans ma mémoire: le concert des Floyds à Versailles le 21 juin 1988.Tant de choses à dire......: le temps: il était bien plus chaud qu'aujourd'hui.Moi: bien plus jeune, 20 ans.J'allais assister pour la première fois (quatre en tout sans compter les concert en solo dont le magnifique de Roger le 8 juin dernier à la défense) à un concert des Pink Floyd.Et ce fut un choc, une explosion, une expérience.Et ce soir, j'ai le blues en y repensant.Parce- qu'en partie, et pour beaucoup de raisons personnelles, je préfère vivre aujourd'hui qu'il y a 30 ans, j'accepterais de revenir 30 ans en arrière pour revivre çà puis revenir maintenant.Si vous y étiez aussi, racontez vos souvenirs.Je vous donne ci-dessous un lien sur une vidéo inédite de ce concert.Attention , Emotion...




Blue-Berry

J'y étais aussi car alors j'habitais pas loin (Guyancourt). Mon impression : mitigée. Certes le light-show était superbe, mais je n'ai pas retrouvé ce qui faisait que ce groupe était unique en son genre (quoique...), à savoir les improvisations. Les morceaux étaient joués impeccablement. Trop même. De manière quasi-scolaire. Note pour note les versions studio. Or ce n'est pas ça que j'attendais du Floyd. Quand on a connu la période 68-73 (même si je n'en ai vraiment vécu que les deux dernières années), on est loin, avec ses concerts trop lisses des années 87-95, de la folie et de l'inventivité qui régnaient en maîtresses dans ces années de jeunesse du groupe. En 87, le Floyd renaissant de ses cendres après le départ fracassant de Wawa, avait besoin de montrer qu'il était encore là et qu'il fallait compter avec lui. Cela nécessitait un show réglé au millimètre et interdisait de facto tous les errements expérimentaux qui faisaient le bonheur du public des jeunes années.
Voila-voila.
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

ECLIPSE REVENANTE

Ton point de vue est intéressant sur le côté non expérimental du concert.Toutefois, pas tout à fait d'accord sur le fait qu'ils reproduisaient les albums note par note:les morceaux de AMLOR sont plus rythmés, beaucoup moins froids, dans l'ensemble, David en rajoute avec sa guitare pour notre plus grand plaisir et son jeu est assez différent chaque soir, il suffit d'écouter différents bootlegs de la tournée pour s'en convaincre.Ceci dit, c'est vrai, on est dans les eighties, les maisons de disques et les producteurs de musique font de plus en plus dans l'industriel pour le fric.Aucune place pour la fantaisie...Et même si PF a les moyens de faire un peu ce qu'ils veulent, ils ne sont pas tout à fait décontractés lors de cette tournée car les enjeux financiers sont énormes.D'ailleurs, ils perdent de l'argent suite à la tournée 87-88 et c'est pourquoi ils remettent le couvert en 1989, notamment à Bercy....J'y étais aussi. ;)

Blue-Berry

Oui, les années 80, comme les suivantes, sont restées comme les années du fric-roi. Et en effet, pas trop question de fantaisie dans cette tournée, rien que de l'attendu, même un peu dopé. Je n'imagine absolument pas Gilmour et Wright se lancer comme au début de 1970, dans un "Amazing Pudding" à moitié improvisé avec des tas de risques. L'insouciance du début des années 70 est bien loin...
I would have liked to be this
jewish
canadian
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who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.