1979-2019 : il y a 40 ans : THE WALL !

Démarré par Blue-Berry, 05 Janvier 2019 à 12:15

Blue-Berry

50 ans après sa sortie, quel est votre sentiment sur cet album mythique ? Du genre arbre qui cache la forêt...
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
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It's all right.

baroki

En très bref, que jusque z'et y compris 'Mother', c'est emballant, et qu'après c'est un peu plus dilué.
Si je dois tomber de haut, que ma chute soit lente.

Dr Wu

Bah, trop long, mal fagoté, ambitieux mais tortueux, deep in the Waters ego, le truc qui a acceléré la dislocation programmée du groupe. Mais bon, il contient aussi pas mal de titres finement ciselés oui qui frisent le génie, avec des paroles qui font tilt et des parties vocales et de guitares qui font frissonner. Un simple disque avec les meilleurs morceaux aurait suffit à la place du double.

roger keith

Les sonorités m'ont estomaqué lors de la première écoute.
La meilleur partie est de In the Flesh à Goodbye Blue Sky (What shall we do now? a été coupé donc je ne le compte pas). Le second disque est entrecoupé de morceaux aux qualités très inégales.
J'aime beaucoup l'écouté, mais je trouve qu'on lui donne trop de mérite sur la carrière du groupe contrairement à d'autres albums.

Blue-Berry

Oui Erka, ce que je disais par "arbre qui cache la forêt"...
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Phegos21

Pour moi, et en exagérant le propos évidemment, cet album n'est pas un album de PF mais plus un album de Waters avec des morceaux de PF. C'est un bon album en soi mais ce n'est pas vraiment ce que j'attends quand je veux écouter du Pink Floyd, que je préfère dans des registres plus ambiants ou plus "mystiques".

Après ça reste un bon, voire très bon, album de rock avec un concept très puissant (même si un peu brouillon à mon avis, je pense notamment les parties de l'histoire avec les pseudos-nazis/skinheads un peu en trop)
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

martin

C'est l'album que j'ai le plus écouté, faut dire que c'est en août 1980 que je suis allé voir le Floyd à Earl's Court... A l'époque, avec les copains, on écoutait l'album et je traduisais au fur et à mesure les textes, qui nous parlaient beaucoup. Pour ceux-ci, ça reste un album majeur.
Aujourd'hui, c'est un album que je n'écoute plus même si je le connais toujours par cœur. Mother et quelques autres titres restent très présents mais le "concept" me lasse. Pour moi, à l'époque, c'était déjà un album de Waters, et je pressentais la fin du Floyd. Je ne me trompais pas vraiment. Mais quel disque !!!!!!

Blue-Berry

Moi aussi j'y percevais une fin du groupe. Je l'aurais bien vu en chant du cygne d'une aventure musicale exceptionnelle de 12 ans pleins de créativité toujours renouvelée. "The final cut" fut l'album de trop "de Pink Floyd" alors qu'il était déjà ouvertement un album de Waters.
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bruno graphic

Ce qui continu à m'étonner avec cet opus, c'est l'énorme succès qu'il a connu à sa sortie. Nous sommes fin 79 et le genre musical qui à le vent en poupe, que l'on voit et entend par tout, c'est le Disco. Un style musical dansant, plutôt "superficiel" dans ses messages, bref pas prise de tête. Et voilà Waters, avec un sacré coup de main de Gilmour et Ezrin, et même de Wright et Mason, quoi qu'on en dise (du Pink Floyd quoi), nous sort un double album concept sombre, parano, mélancolique et triste. Le son oscille entre pop, acoustique, hardrock et symphonique. Il y a bien un petit morceau qui  a un léger rythme Disco (si, vous savez, ces gosses qui braillent qu'ils n'ont pas besoin d'éducation), mais bon... Et le public adhère massivement à ce truc !

Sinon, j'aime bien encore ce pavé, qui est plutôt bien fagoté dans l'ensemble et j'aime bien aussi le film qu'en a fait Parker. Seul ombre au tableau qui entache pour moi cette oeuvre, c'est la mégalomanie de Roger qui le submerge et le fait virer un Rick qui était visiblement dans une mauvaise passe. C'est peut-être d'ailleurs ce qui s'était déjà passé quelques années auparavant avec Syd, son ami d'enfance... Dommage.  :/
Pour en savoir un pichot plus sur lo gars http://bruno.dumen.pagesperso-orange.fr

Blue-Berry

Un autre genre musical qui venait de faire son apparition 2 ou 3 ans plus tôt, avait aussi le vent en poupe, c'est le Punk. L'exact inverse du disco. Et du punk, il y en a aussi dans The Wall (Another Brick P.3, Run Like Hell)
Et moi aussi, je déplore ce melon qu'a pris Roger et qui lui a fait virer Rick, Rick qui a quand même sauvé musicalement Pink Floyd après le départ-éviction de Syd. Sans Rick en 1968, jamais le Floyd n'aurait connu l'essor qu'il a connu : Waters étant bien plus parolier que musicien, et Gilmour pas encore au point et à l'aise dans ce style musical qui, de son propre aveu, ne lui était pas familier (Son talent fera quand même qu'il s'y fera vite).
Bref, virer Rick se comprenait peut-être pour le bon fonctionnement musical du groupe en 1979, et encore ça se discute. Mais ce fut une grosse erreur psychologique de Roger car pour le public, Pink Floyd, c'était ces 4 Dalton et pas autre chose. Pour importants que furent leurs apports, Claire Torry, Dick Parry, Snowy White, Roy Harper ou encore Michael Kamen ne furent que des satellites de la planète Pink Floyd, tandis que Roger, Rick, David et Nick en étaient les 4 continents, auxquels on peut ajouter un 5ème continent disparu : Syd.
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Duncan

Je pensais la même chose concernant le punk.
Il y a toujours eu de la variété et par la suite du disco.
Ils n'ont jamais été en concurrence avec le rock et encore moins avec le rock progressif. Pas du tout le même public.
Par contre je me rappelle très bien l'arrivée du punk et des conséquences dans les milieux d'écoutes (genre le BDC à Bordeaux (bar des cours)) et des petites salles de concert bordelais. Des passionnés ont fait venir par la suite des groupes comme Camel, Galadriel et bien d'autres, mais le public n'était plus vraiment là...

Je me rappelle très bien la sortie de TW, les écoutes du double vinyle. Un vrai régal!
Par contre quand le film est sortie, je suis allé le voir avec un de mes frères et je n'ai pas du tout aimé, mal à l'aise en sortant de la salle. Pas mon trip!

J'ai adoré certain morceaux plus que d'autres et maintenant certaines parties de l'album me gonfle vraiment... Sauf comfortably numb qui reste pour moi la dernière plus belle réalisation du Floyd ancienne génération...!

Blue-Berry

Ah ça, Comfortably Numb... Dès que tu fais sonner le premier Si Mineur, ça donne des frissons... Pourtant ce morceau est construit sur une grille d'accords très simple, mais quelle efficacité !
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avensis

#12
La deuxième partie de The Wall contient deux moments d'apothéose qui atteignent au sublime : le déchirant "Is there anybody out there ?" et les solos de guitare de "Comfortably numb ". Deux moments grandioses, auxquels viennent s'ajouter plusieurs brillants morceaux.

Blue-Berry

En fait, à l'époque, je l'aurais bien vu comme le chant du cygne de Pink Floyd. Malheureusement, Waters a voulu publier "the Final Cut"...
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FOUINE

Bonsoir,
The wall en ce qui me concerne c'est la découverte du Floyd. C'est d'ailleurs le film The Wall ma première approche. Je ne sais plus si j'avais déjà vu Midnight express en VHS ou pas mais j'e commençais aussi à être fan d'Alan Parker. J'avais dans les 16/17 ans et j'ai réussi à aller le voir 2 ou 3 fois (la 1ère à Montparnasse). J'ai vraiment accroché le film.
Quand le CD est sorti je l'ai acheté et je l'ai beaucoup écouté et il m'a apporté beaucoup de satisfaction.
Puis, petit à petit, j'ai découvert Pink Floyd.