Chronique de l’album On An Island par Nick Kent, parue dans Libération le 17 mars 2006.
L’an dernier, Pink Floyd s’est reformé le temps d’un concert (au Live 8) mais que personne ne s’attende pour autant à voir le quartet en studio dans un futur proche. A la place, les fans devront se contenter de ce troisième album solo de David Gilmour. Gilmour, comme chacun sait, est le chanteur-guitariste de Pink Floyd depuis la «désintégration» de Syd Barrett à la fin de l’année 1967, ainsi que le leader du groupe depuis le départ acrimonieux de Roger Waters il y aura bientôt deux décennies. Il n’est donc guère étonnant que On an Island perpétue la tradition sonique du Floyd chansons épiques et planantes, avec la voix aérienne et les solos atmosphériques de Gilmour bien en avant. Ceux qui aiment Wish You Were Here et The Division Bell n’auront aucun problème à apprécier ce CD, même s’il fait davantage penser, au final, aux travaux de l’une de ses ex-protégées, Kate Bush (Gilmour produisit ses premières démos), en particulier le récent Aerial. Les deux disques évoquent un état de béatitude familiale, la vie telle qu’elle est vécue par des multimillionnaires semi-retraités batifolant dans les parcs de leurs somptueuses résidences. Ce qui n’en produit pas moins, à l’occasion, de la belle et douce musique que même les détracteurs du Floyd auront du mal à dénigrer. The Blue et A Pocketful of Stones sont de splendides ballades, et les instrumentaux signalent tous une créativité intacte et une technique époustouflante. La présence de Rick Wright aux claviers fait de cet album un nouvel opus de Pink Floyd sous un autre nom, étonnamment plaisant avec ça.
Auteur de la page :
Walmour (mise en page),
manu (mise en page).
Étude inédite de l'œuvre de Pink Floyd dans son « âge d'or » à travers son répertoire scénique de l'époque.
Concert de Pink Floyd en 1970 avec des interprétations hallucinantes d'Interstellar Overdrive et d'A Saucerful of Secrets !
Un Fat Old Sun de 16 minutes, un A Saucerful of Secrets de 25 minutes et un final somptueux avec un Atom Heart Mother de 32 minutes... putain la claque !
D'Hendrix qui tua Dylan à coups d'All Along the Watchtower aux reprises inavouées de Led Zeppelin, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi !
© Seedfloyd 2002 - 2010, tous droits réservés | Facebook | Twitter | RSS | Speak to m(E) | ACC |
Propulsé par DokuWiki ♥