Wish You Were Here

Démarré par Gotta Be Crazy, 11 Octobre 2007 à 20:13

Gotta Be Crazy

voilà je créé un topic sur ce magnifique hommage certainement le plus beau que l'on puisse faire à un ami, un génie disparu...
j'avais écris une chronique il y a quelques temps sur cet album, bon c'est ma première chronique alors bon voilà quoi :/ :sueur:

je me lance.. (quoi?)


1975. Tandis que Led Zeppelin continuait leur vie sur un pied d'estale avec Physical Graffiti, dont le célèbre Kashmir, que Supertramp se demandait s'il y avait bien une crise, que Queen passait une nuit à l'opéra (Mama, 'just kill a man...) et que Kraftwerk et leur soucis de radioactivité planante; Pink Floyd avait la lourde tâche de répondre au succès innatendu de leur précédent album, The Dark Side Of The Moon. Après une tournée dans le monde après leur opus, Pink Floyd retourne en studio. Cette fois-ci, le talent de songwriter de Waters est reconnu, et la qualité du jeu musical du groupe est maintenant indéniable. Le choix n'est pas simple et pourtant le groupe décide de rendre hommage à son créateur et ancien leader disparu, j'ai nommé Roger Keith Barrett, Syd. Roger Waters, qui l'avait évincé du groupe en 1968, se doit bien redevable, autant que ses compères, de rendre hommage - où plutôt d'implorer sa présence - à ce génie du rock psychédélique, qui les avaient sorti de la brume londoniènne il y avait de cela 8 ans. Le bassiste et auteur accompli avait déjà écrit sur un papier ce qui sera les prémices de Wish You Were Here, et le groupe jouait déjà un an auparavant ce deviendra la pièce majeure de l'album, divisée en deux faute de place: Shine On You Crazy Diamond. Et oui, nous sommes encore aux disques vinyles...

Un pochette constituée de deux hommes se serrant la main entouré d'entrepôts.. Mouais... Oh, mais il y en a un qui brûle!!!  Tiens le bord de l'image de la pochette est un peu calciné... Qu'est-ce qu'il y a marqué? Pink Floyd, Wish You Were Here?!?!?! Ah, mais oui!!!! Allez, je mets le CD dans le lecteur...
Dès l'entrée du morceau, le synthé de Wright nous sort d'un sommeil long de deux ans, et fait rebattre le coeur qui avait arrêté de battre sur Eclipse. Puis vient Monsieur Gilmour, qui, sur un ton très doux et bluesy (normal me direz-vous: Pink Floyd a des racines blues!), vient nous caresser, puis viennent les 4 notes qui donne à cette chanson toute sa signification. C'est la signature, et l'indication que nous sommes bien chez les Pink Floyd. L'explosion se fait enfin, et le morceau sort de sa léthargie. Puis les solos de guitares et de synthés s'altèrnent, pour faire durer un plaisir dont on ne se lasse pas. Roger Waters murmure enfin quelques paroles, pour demander à Syd s'il se souvient que quand il était jeune, il brillait comme le soleil... et le refrain criée sur un ton presque blâmeur... La finesse des paroles, la délicatesse et la force de la guitare, le chant au poil; le morceau semble interminable, et tant mieux. Comment se lasser d'un tel hymne au génie disparu? Enfin, pour assurer une sorte de continuité avec l'ancien album, on retrouve le saxophoniste Dick Parry, qui assure à lui seul la première fin du morceau... Un jeu qui a fait ses preuves sur Money and Us And Them, et qui est toujours autant efficace. La lumière du diamant fou commence à se dissiper, le saxophone s'emballe, et c'est des bruits de machine que l'on entend... Bienvenue dans la machine...

Premières notes de guitare, et Waters dit bonjour à son fils, bienvenue dans la machine. Welcome To The Machine est un ôde au Pink disparu -comme tout l'album d'ailleurs - à cause de la machine infernale, celle qui tue les génies à coup de succès, de drogues et d'argent. Le chant très aigu et plaintif de notre Roger renforce encore plus cette impression de déchéance. Waters évoque ici le côté destructeur de la musique envers des musiciens de talent, en l'occurence Syd, et parle aussi de ses troubles mentaux. Gilmour commence alors un jeu très lyrique, puis Wright s'atèle à son synthé pour renforcer l'idée de Waters et acompagne David. We told you what you dream... On a fait de Syd un pantin? Le succès du joueur de flûte au portes de l'aube a beaucoup chamboulé la vie du guitariste de Cambridge, c'est d'ailleurs le point de chute du "diamant noir". Ainsi à la fin du solo de synthé, Syd repart dans son vaisseau pleins de secrets, pour se faire rire au nez. Ainsi la première partie s'éteint...

Puis revient la guitare, et la basse. Nous voilà reparti, mais pour quelle chanson! Have A Cigar. Un jeu de basse très sophistiqué, une batterie tenue par Mason qui a de l'allure, la guitare soutenant le tout, et le synthé et ses venues fortes. Puis vient un moment ou l'on attend des paroles. Je vous vois venir, Waters va chanter, ou alors Gilmour. Et ben non! C'est Roy Harper qui s'y colle. En effet Waters avait littéralement "cassé" sa voix lors de l'enregistrement de Shine On You Crazy Diamond, et ne pouvait plus chanter. Gilmour ne voulait pas la chanter, alors ce fut à Harper, qui enregistrait son album dans le studio d'à côté, de venir chanter sur Have A Cigar. C'est la seule chanson qui est chanté par une personne extérieure au groupe. Allez viens garçon, prend un cigare, tu iras loin. Cette fois-ci, Waters nous fait entrer dans le monde financier de la musique. Il prend un malin plaisir à critiquer et à descendre les producteurs dont le seul intérêt est de remplir leur compte banquaire. Ah, au fait, lequel est Pink? Petite allusion à Syd... sympa cette "machine à pomper le fric", Riding the Gravy Train!!! Un solo magistral de notre chevelu grimaceur à temps perdu, et la musique semble s'éffacer derière un ampli de vieille radio...

Viens alors une guitare à la qualité un peu faible, sortant d'une vieille radio à lampes (on entend les sifflements de la radio). Nous sommes au titre éponyme. Wish You Were Here. Nous aimerions que tu sois là. Pourtant, il était là Syd! Il était venu vous rendre visite durant l'enregistrement de l'album, il vous avat même demandé s'il pouvait enregistrer une partie guitare mais tout était fait, et il a même trouvé la chanson vieillote... L'album prend alors toute son ampleur. Les 4 membres sont alors dans tout leur états suite à cette visite innopinée et innatendue de Syd. Les paroles de Waters sont les plus lyriques qu'il n'y ai jamais eu, et dire qu'elles étaient écrites depuis 5 ans... Certes Pink Floyd a souvent chanté l'abscence, que ce soit celle d'une personne chère ou d'une âme soeur, mais c'est ici que l'on trouve le plus bel exemple d'absence: celle de Syd bien sûr, mais aussi celle du groupe ("On aurait du l'apeller Wish WE Were Here car en fait, nous n'étions pas vraiment présents" R.W.) La guitare de Gilmour renforce l'idée du manque important de Syd dans le groupe, lui qui avait amené le groupe au succès, lui qui avait SON groupe, lui qui écrivait et composait toutes les chansons. Difficile de critiquer un si bel hommage qu'est Wish You Were Here, relevant la démence de Barrett, mais aussi de la situation du groupe, et le vide qu'à laissé le départ de Syd... Le vent se lève et les marmonements de Gilmour avec sa guitare partent à jamais...

Boum boum... boum boum... boum boum... Ainsi la basse revient, pour revenir à Shine On You Crazy Diamond, comme si tout ce qui était entre les deux parties n'étaient que des parenthèses... Et enfin la guitare revient plus folle que jamais, gravissant les marches de l'aigu. Tou cela semble réellement fou, autant que la machine à faire du fric, autanrt que celle de Barrett. Mais non, tout s'arrête, pour revenir au thème principal. Mais personne ne sait où est Syd... Une fois de plus, et comme dans la première partie, Waters nous marmone ses plus beaux vers, et dit à tout le monde de briller!!! C'est la fin des paroles, laissons faire la musique ce qu'elle veut, mais que veut-elle? Elle veut du blues, le style musical que n'a jamais laissé tombé le groupe. Les oreilles s'ouvrent à fond, et on se laisse entraîner par la magie ainsi crée... Mais non, le son baisse, et on semble croire au final... Déjà? Mais non, Wright nous fait encore rêver avec un lent passage au synthé dont on se délecte. Jamais un album de Pink Floyd avait si bien terminé, peut-être Dark Side, mais pas sûr :) Ainsi, sur les dernières notes de synthé, le diamant noir s'efface à jamais, on l'aura écouté et revu pendant 45 minutes...

Le bruit de la route et de la pluie semble bien fade à côté de ce que je viens d'entendre, le CD est fini... Tout le monde attendait Pink Floyd au tournant après le succès de The Dark Side Of The Moon, mais le groupe a su tirer son épingle du jeu et nous a concocté un des plus bel hommage que l'on puisse faire à un ami et génie disparu. Il y a deux ans encore, le groupe qui s'était reformé chantait encore Wish You Were Here, et Roger disait: "C'est assez émouvant, d'être là avec ces trois gars après toutes ces années... Être là pour être compté avec vous tous... Bref, nous faisons ceci pour tous ceux qui ne sont pas ici, et particulièrement, bien sûr, pour Syd.". Même après l'implosion du groupe, le manque est encore là.
Wish You Were Here est un des derniers albums du groupe à voir Wright comme compositeur, il signe ainsi toutes les parties sythné/piano de la longue suite Shine On You Crazy Diamond. L'habilité de Wright aux claviers qui avait fait la marque Pink Floyd des années plus tôt révèle une fois de plus son incroyable talent de musicien, on en est pas encore au manque d'inspiration ou un écartement prématuré du groupe par un certain mégalomane... Le jeu de Mason, souvent repproché de moyen, voire primitif, colle toujours parfaitement aux chansons, et c'est aussi ce qui fait le son Pink Floyd. Inutile d'en rajouter sur les longues phrases de guitare made by Gilmour, et au talent indéniable d'écriture (et occasionellement de bassiste) de Waters. A la sortie de cet album, le succès touchera une fois de plus nos quatre compères, et s'en suivra une tournée mondiale. Deux ans plus tard, en pleine vague punk, Pink Floyd haussera le ton et sortira Animals...


voila voila, bonne lecture :)
ce texte, je dirais que c'est même pas une chronique, c'est ce que je ressens quand j'écoute ce chef-d'oeuvre voila tout
si vous me comprenez, je saurais que je ne susi pas aussi bizzare que d'habitude :D
Tapette !

Blue-Berry

Pas mal, cette chronique, Nova.
Si tu pouvais seulement reprendre certains passages sur le plan de la syntaxe et de la typographie, ça ferait un bel article à conserver dans le wiki ou ailleurs, si tu le veux bien (c'est toi qui décides !).

Euh, sur Welcome, c'est pas plutôt Gilmour qui chante ??
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

Gotta Be Crazy

Welcome to the machine est chantée par Waters, et Gilmour suit avec la voix grave derière il me semble, sur l'album en tout cas.

heu niveau syntaxe et typo, je vois pas trop quoi changer, il me faudrais de l'aide sur ce plan là :sueur: :D
c'est ma première "chronique", enfin plutôt mon ressenti à l'écoute de l'album :)

pour le wiki, ben pourquoi pas? :) (quel honneur pour moi de figurer dans le wiki XD)
Tapette !

Blue-Berry

Pour la typo, y'a qq règles simples à savoir : derrière les ponctuations simples ( , . ) un espace, mais pas devant. De chaque côté des ponctuation "doubles" ( ? ; ! : ) un espace de chaque côté.
Sinon, pour la syntaxe, faut bien des phrases complètes, courtes de préférence(ça évite de se paumer dans des propositions à rallonge et de ne plus savoir où on en est), évite les répétitions, et puis bon, va-z-y au feeling... Y'a pas besoin de sortir de l'académie française !
Si ça te dit, tu le mets sur le wiki, et avec ta permission, je viendrai corriger si y'a besoin, sans changer l'idée. Juste des ajustements de détails...
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

time

Impressionnant Nova!!
c'est fou ce que tu ressent quand tu entend cet album. je trouve ta chronique vraiment bien ficellée de plus elle ressemble un peu a ce que j'aurai pu en dire si j'avais eu ton sens de la rhétorique.. bravo
The sun is the same in a relative way, but you're older

Gotta Be Crazy

ok merci Blue-B je vais la mettre sur le wiki et puis tu pourras la corriger :)
merci time, mais tu sais, je l'ai écrite comme ça sur un cou^de tête, sans en changer un mot après :/ et puis comme l'a dit Blue-B (prof de français: sortez vos cahiers!!!), j'ai quelques erreurs :)

bon ça me donne envie d'en faire d'autres :lol:

fiou, bon alors, tiens je vais en faire une sur ... lol je ne sais pas
Tapette !

Thelonius

Le "plus beau cadeau qu'on puisse faire à un ami" n'a pas vraiment bien été reçu, je veux pas dire...
Turn on, Tune in, Drop out.

Gotta Be Crazy

moui c'est vrai, mais n'empêche, il faut bien avouer qu'un homme normalement constitué et non schizophrène et fou pourrait très bien le prendre, et même chialer sur un tel album, se dire ouah punaise je suis le sujet de l'album!!!
mais bon àa n'est pas le cas en effet...
Tapette !

Stephen Collins

"Wish You Were Here" ... L'album dédié au diamant fou Syd Barrett ... il marque également le début du "Règne" sans partage de Roger Waters ... Nous sommes en 1975 ... Le succès de "Darkside" a laissé des traces ...


Année: 1975
Line-up: Waters/Gilmour/Wright/Mason


1- Shine On You Crazy Diamond [parts I-V] (10/10)

Part 1: Wright/Waters/Gilmour
Entrée toute en douceur ... Rick et David nous envoûte ... la mélancolie gagne peu à peu ... puis ...

Part 2: Gilmour/Waters/Wright
Une grappe de notes ... quatre seulement ... et Nick et Roger arrivent ...
la magie s'opère ...

Part 3: Waters/Gilmour/Wright
Et on retombe dans la mélancolie (même si on l'a pas quittée) ... Un peu plus doux ... Et ça remonte pour arriver ...

Part 4: Gilmour/Wright/Waters
"Remember when you were young, you shone like the sun" ... Que d'émotions ...

Part 5: Waters
Saxophone ... thème à tuer ... la tristesse ... et la chanson s'évanouit pour le moment ... Au fond, le bruit d'une machine ...


2- Welcome To The Machine (8/10)
Roger devient cynique et acerbe. Un climat malsain. Ce morçeau annonce "Animals". Bienvenue dans la machine ... La guitare sèche et tranchante de Dave, le texte de Roger sur le fil du rasoir, et Richard joue avec ses claviers pour nous sortir des bruits brut de décoffrage et agressifs à souhait. Nick est tout simplement absent.
Les percussions manquent. C'est pour ça que ma note est un peu en dessous des autres. Version "In The Flesh 2000" avec Roger en solo? 10/10 garanti ...


3- Have A Cigar (9/10)
On continue dans le climat cynique ... et la question qui tue: "By the way, which one's Pink?" ... Belle interprétation de Roy Harper. Ca groove bien ... et ...


4- Wish You Were Here (10/10)
... On revient à la mélancolie ... Puisque tout le monde (ou presque) connaît ce monument ... La guitare de David file des frissons ... et le texte ... Syd repose en paix ... et la basse revient : TUM-TUM ...


5- Shine On You Crazy Diamond [parts VI-IX] (10/10)

Part 6: Wright/Waters/Gilmour
Pour moi, la meilleure section de "Shine On" ... une montée en puissance matérialisée par la slide de David ...

Part 7: Waters/Gilmour/Wright
Le dernier couplet ... toujours poignant ...

Part 8: Gilmour/Wright/Waters
Légèrement inférieure à toutes les autres. Le Floyd sur pilote automatique.

Part 9: Wright
C'est bientôt fini ... Fin émouvante ... Rick fait un merveilleux boulot ...



L'ALBUM (9/10)
Après "Darkside" difficile de faire mieux ... Cet album est charnière de deux époques: Celle de "Meddle" et de "Darkside", mélodique et planante; et celle d'"Animals", de "The Wall" et de "Final Cut", acide, cynique, agressive et acerbe. Roger prend peu à peu le pouvoir ...

Wulfnoth

Juste pour savoir : je suis le seul qui trouve que Shine On You Crazy Diamond, c'est au moins à 50% du remplissage soporifique ?
C'est facile quand tu es gros au Japon.

lunatic91

Citation de: MeneldurJuste pour savoir : je suis le seul qui trouve que Shine On You Crazy Diamond, c'est au moins à 50% du remplissage soporifique ?
je crois que tu es effectivement seul...
There's someone in my head,but it's not me.

Walmour

Citation de: MeneldurJuste pour savoir : je suis le seul qui trouve que Shine On You Crazy Diamond, c'est au moins à 50% du remplissage soporifique ?
J'ai de plus en plus de mal à supporter la partie chant, sinon le reste c'est toujours aussi jouissif ! Y'a une ambiance, une atmosphere qui se degage de ce morceau, c'est vraiment pas mal !

Alistair


RickFloyd

Alistair, y a-t-il seulement un album de Pink Floyd que tu trouves passable? :D
« Ňous trouvoήs beau ce qui ήous est assez iлdifférent pour ʼnous permettre de voir ce que лous vouloήs à la place. ». - Boris Viaň ^^
"Elvis a libéré les corps alors que Dylan a libéré les esprits..." - Bruce Springsteen

Blue-Berry

Oui. Il s'appelle "The Dark Side Of Alistair"






















Mais il n'est jamais sorti
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

jojo

musicalement c'est le top je veux dire, et le thème est interessant en dehors de l'hommage à syd evidement sur la place de l'individu à l'aube de l'ère "globale"
mais les goûts et les douleurs...
"Lean out your window, golden hair
I heard you singing in the midnight air "