Pistes d'analyses de la discographie de Pink Floyd

Démarré par Phegos21, 15 Septembre 2014 à 19:48

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Dr Wu

Citation de: Phegos21 le 31 Octobre 2014 à 12:07
Tu as en grande parie raison, mais je pense que les angles d'attaquer de ce thème ne sont pas les mêmes. De plus si Welcome To The Machine fait apparaître un dispositif inébranlable sur les possibilités de l'individu, Have A Cigar est beaucoup plus léger, le Business man n'a pas du tout l'air omnipotent comme peut apparaître la Machine. Même si le Business man est le directeur, il ne semble pas avoir de contrôle absolu sur le leader puisqu'il est obligé de se le mettre dans la poche.


Bah.... "Have a Cigar" est d'un cynique absolu, que Waters regrette de n'avoir pas pu chanter ("je trouve que j'aurai fait une meilleure version que Roy..."  :lol: trop bon ce Roger.... ;) ) tandis que "Welcome" filtre avec le tragique, voire l'angoisse.


Phegos21

Je ne voudrais pas déclencher une guerre avec les Watersiens  :sifflote:,
mais si je dois bien avouer que Waters est un bruiteur excellent (le cri de Careful est très impressionnant) je me permets de me montrer moins enthousiaste sur ses capacités en tant que chanteur (même si c'est loin d'être dégueulasse)
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

The Dark Wall


Blue-Berry

Citation de: Phegos21 le 31 Octobre 2014 à 13:35
j(...)

Je dois bien avouer que heureusement que je sais quel est le sens que j'ai voulu donner à cette phrase sinon je ne comprendrais pas plus que toi.
(...)
:lol: :lol: :lol: :lol:
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

Phegos21

Last but not least song of our group:
Louder Than Words

Ouverture sur une mélodie de guitare qui tourne en boucle avec de temps en temps des accords.
-> Effet de lointain, on ressasse des souvenirs ou une certaine nostalgie.


« We bitch and we fight » Un narrateur entame un récit (ou une discussion) en commençant par évoquer un conflit.
« Diss each other on sight » Apparemment le conflit concerne le narrateur et une autre personne (celle à qui, on peut le supposer, le narrateur est en train de parler)
« But this thing we do » Un « But » qui exprime donc une contradiction : les 2 personnages ont réalisé quelque chose ensemble, en dépassant leurs différends.

« These times together » Le narrateur remémore un temps passé, révolu apriori, durant lequel lui et l'antagoniste étaient en relation.
« Rain or shine or stormy weather » Cette relation a perduré dans les meilleurs comme dans les pires conditions.
« This thing we do » Ici répétition du narrateur, qui permet d'obtenir un effet d'écho que l'on retrouvera dans toute la chanson. Cette répétition souligne l'importance de cette chose aux yeux du narrateur.

« With world-weary grace » Le narrateur explique que ce qu'il va décrire était une tendance inévitable bien que quelque peu cynique.
« We've taken our places » Chacun des personnages a pris une place, une position. Le conflit provient donc du fait qu'ils ne se sont pas mis à des places qui leur permettait de continuer ensemble.
« We could curse it or nurse it and give it a name » Ici le narrateur donne son avis sur la futilité des places (qui je le rappelle est la source du conflit), elles importent peu...

« Or stay home by the fire » ...Car après tout, les personnages pourraient laisser tout tomber et mener une vie tranquille loin de ce conflit et de ces places.
« Felled by desire » Leurs vies ont été bien remplies et il serait normal qu'ils s'en arrêtent là.
« Stocking the flame » La flamme brûle dans un foyer, donc on peut en déduire que celle-ci est la métaphore de la famille, les personnages pourraient donc être chez eux, fier de leur travail et s'occuper de leur famille.
« But we're here for the ride » Mais la réalité c'est que les personnages ont choisi les places, sont confrontés l'un à l'autre.


« It's louder than words » La traduction (qui n'est pas fausse) de « Plus fort que des mots » est, je trouve, trop réductrice : ici la chose en question n'est pas juste plus forte que des mots dans le sens où elle les recouvre, les supplante ; Cette chose est même au-dessus des mots, des insultes, des provocations qu'on put se renvoyer les deux personnages. Ce qu'ils ont fait vaut beaucoup plus et survivra très longtemps aux détails que sont leur confrontation.
« This thing that we do » Répétition déjà expliquée précédemment.
« Louder than words » Ici aussi nous avons à faire à une répétition, beaucoup plus intéressante car très appuyée par la musique. La chose recouvre littéralement les autres mots (cette phrase est la phrase que les gens vont retenir de ce texte, tous les autres mots seront effacés par cette phrase).
« The way it unfurls » Description qui accompagne (ou guide) le sentiment de celui qui écoute : la phrase précédente semble en effet se « déployer » dans l'espace, elle recouvre tout ce qui nous entoure.

« It's louder than words » Répétition déjà expliquée précédemment.
« The sum of our parts » En philosophie, il existe une notion qui dit que « la réunion des individus est supérieure sur tous les plans que leur simple addition ». Nous retrouvons ici ce principe.
« The beat of our hearts » Au plus profond d'eux-mêmes les personnages ont toujours une certaine amitié et ce malgré tout ce qu'ils ont pu se dire.
« Is louder than words » Répétition déjà expliquée précédemment.
« Louder than words » Répétition déjà expliquée précédemment. Ici cette répétition devient presque un appel, une complainte.


« The strings bend and slide » Les « cordes » doivent sans doute se rapporter à celles des guitars et des basses, elles ne sont pas juste pincées, elles dansent.
« As the hours glide by » « glide » est un mot au sens multiple : il permet de « planer », de se « balader ». Ici au sens premier on retrouve l'éternelle image du temps qui passe, mais cette fois on peut aussi y voir la possibilité de se balader des heures durant dans cette musique.
« An old pair of shoes » Sans doute une référence aux paires de chaussures avec des élastiques de Syd Barrett (cf : Nobody Home).
« Your favorite blues » On ne rappellera jamais assez que les débuts de Pink Floyd (avant même The Piper) ont été des reprises de Blues (mon âme à celui qui me trouve des boots ^^) dans des petites salles.
« Gonna tap out the rhythm » Quoi de mieux que le blues pour chanter la nostalgie ? (oui je n'ai pas eu beaucoup d'idées sur cette phrase-là :sueur:)

« Let's go with the flow » Le narrateur enjoint l'antagoniste de laisser vivre la musique, de se laisser emporter par la mélodie (on retrouve ici le passé d'improvisations qui a marqué le Pink Floyd des années 69-70-71).
« Wherever it goes » La finalité du morceau n'est pas importante, il faut juste jouer.
« We're more than alive » Les deux protagonistes (qui sont musiciens pour ceux qui n'avaient pas compris) ne vivent pas de la musique dans le sens où elle ne fait pas que leur donner de quoi vivre, elle donne un sens à leur vie, sans elle ils ne seraient rien.


« It's louder than words » Répétition déjà expliquée précédemment.
« This thing that we do » Répétition déjà expliquée précédemment.
« Louder than words » Répétition déjà expliquée précédemment.
« The way it unfurls » cf refrain précédent.
« It's louder than words » Répétition déjà expliquée précédemment.
« The sum of our parts » cf refrain précédent.
« The beat of our hearts » cf refrain précédent.
« Is louder than words » Répétition déjà expliquée précédemment.
« Louder than words » Répétition déjà expliquée précédemment.

Idée générale :
Gilmour revient sur son « conflit » avec Waters. S'il admet que ce conflit existe et qu'il est plus ou moins absurde, il explique que celui-ci compte peu, seule la musique qu'ils ont joué ensemble, le son Pink Floyd qu'ils ont créé tous ensemble compte. L'Histoire ne retiendra de toute manière que leur musique et non leur petite guerre. On a aussi un petit clin d'œil à Barrett. Enfin le principal : La répétition à la fois du thème musical et de la phrase « Louder Than Words » permet d'accentuer le côté de « rivière sans fin » (et encore plus quand on a remarqué que les dernières notes de Louder Than Words sont les premières notes de  Things Left Unsaid).
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Wulfnoth

C'est intéressant que ces choses qui sont « plus fortes que les mots » aboutissent finalement à un retour aux « non-dits » du début de l'album.
C'est facile quand tu es gros au Japon.

Dr Wu

Autre allusion (peut être):
"Or stay home by the fire "
à:
" When I come home, old and tired, it's good to warm my bones beside the fire", Time.

Phegos21

Vous avez raison tous les deux, il y a plus de jeux d'échos que ce que je pensais
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Blue-Berry

Autre allusion (peut être):
"Or stay home by the fire "
à:
" When I come home, old and tired, it's good to warm my bones beside the fire", Time.


Ce n'est pas Time, mais Breathe, la reprise (juste après Time). Et ce n'est pas "old" mais "cold".

Ces petites corrections mises de côté, le rapprochement est pertinent.
I would have liked to be this
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canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
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It's all right.

Phegos21

Officiellement BlueB, la reprise de Breathe est inclue dans le titre Time dans l'album au prisme.
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Dr Wu

Citation de: Blue-Berry le 23 Novembre 2014 à 19:07
Autre allusion (peut être):
"Or stay home by the fire "
à:
" When I come home, old and tired, it's good to warm my bones beside the fire", Time.


Ce n'est pas Time, mais Breathe, la reprise (juste après Time). Et ce n'est pas "old" mais "cold".

Ces petites corrections mises de côté, le rapprochement est pertinent.

ouppffff... :rougit: je citais de mémoire, pas vérifié.  ;)

ZeZapatiste

Je commence à structurer ma réflexion sur High Hopes. Ptete que ça viendra dans la semaine prochaine (faire un truc littéraire construit ça demande un gros z'effort pour moi).
Let the sun shine in

Phegos21

Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Phegos21

Alors je l'avais promis, le voilà. Un sacré morceau mais il y a quelques lacunes visibles dans cette analyse donc je vous demande vraiment votre aide. Voici l'ébauche de l'analyse de Wish You Were Here :

Ouverture sur un fond de radio et une conversation, sans doute le business man de Have A Cigar (cela permet de faire une transition). Cette conversation en elle-même n'a pas grand-chose d'intéressant (on peut faire plein de suppositions mais je pense que ce n'est pas utile, toutefois si l'un de vous propose quelque chose, ce sera le bienvenue), mais on peut parler de la symbolique même de cette discussion : nous avons deux personnes qui parlent mais à propos d'une troisième personne (vraisemblablement la « star » décrite dans les 2 morceaux différents). Manifestement cette 3e personne n'est pas là.

-> D'entrée de jeu, Waters pose la thématique de l'absence et du souvenir (la radio n'est, à mon avis au son des crépitements, pas contemporaine de la chanson et donc vient d'une époque passée).

La radio passe le début du thème qui se poursuit en transition avec les vrais instruments.

->  On passe du souvenir de la personne absente à son absence présente.


« So, so you think you can tell » Gilmour débute sur une apostrophe. Il cherche à savoir si son interlocuteur s'il peut vraiment affirmer quelque chose.

« Heaven from hell » Commencement d'un jeu d'antithèses (je crois qu'on parle d'oxymores en rhétorique, à confirmer). L'interlocuteur semble être capable de « parler » du paradis dans un contexte de l'enfer. C'est-à-dire qu'alors tout autour semble n'être que désastreux, catastrophique, etc., cet interlocuteur peut faire naître un sentiment de bonheur, de félicité.

« Blue skies from pain » Le ciel fait écho au paradis (beaucoup de représentations du paradis se font avec un ciel bleu), de plus le ciel bleu donne un sentiment de calme et de sérénité (notion beaucoup plus travaillée dans Goodbye Blue Sky) ce qui s'oppose à la douleur évoquée (douleur d'avoir perdu un être cher ?).

« Can you tell a green field » De nouveau Gilmour évoque un vaste espace unicolore (ce qui permet de continuer les échos entre les différents vers) qui, lui aussi, se trouve avoir une connotation sereine et reposante. A noter que cette fois Gilmour pose une question, il insiste face à son interlocuteur.

« From a cold steel rail » Le rail est une façon subtile de passer de l'évocation d'un espace large où l'on se sent libre à un espace restreint, exigu où l'on en deviendrait presque claustrophobe. De plus ce rail ne mène que dans une seule direction au contraire du champ qui ne restreint pas sur le chemin à prendre. On notera également que le froid servant d'adjectif s'oppose au soleil sous-entendu par l'association de « blue sky » et de « green field » (personnellement on me dit une verte prairie avec un ciel bleu, dans ma tête je rajoute automatiquement un soleil dans le paysage).

« A smile from a veil » Ici l'opposition est un peu plus subtile : le voile évoque la mort (qui apriori n'a jamais fait sourire personne).
« Do you think you can tell » Nouvelle insistance de Gilmour qui pose toujours la même question.


L'insistance est marquée et accentuée par l'arrivée de la batterie.


« And did they get you to trade » Gilmour finalement change de question. Il demande si l'interlocuteur n'a pas été manipulé...

« Your heroes for ghosts » ... pour échanger des modèles de vie contre des images sans valeurs de personnes n'existant plus...

« Hot ashes for trees » pour échanger sa passion de vivre (« hot ashes » traduit par braises dans le wiki reprennent l'idée du feu qui brûle en chacun de nous et nous fait vivre) contre un cercueil (c'est fait en bois et ça fait écho aux fantômes évoqués peu avant).

« Hot air for a cool breeze » ... pour échanger son souffle chaud de la vie contre la souffle glacial de la mort.

« Cold comfort for change » (une idée ?)

« Did you exchange » Nouvelle insistance de Gilmour qui pose une nouvelle question.
« A walk on part in the war » Gilmour demande au narrateur s'il n'est pas passé d'une personne lambda vivante luttant sans cesse pour vivre mais dont le combat individuel n'est pas remarqué...

« For a lead role in a cage? » ... à une personne importante dans un endroit plus restreint. Ici on va rappeler que lorsque l'on est seul, on est toujours premier et cela manque donc d'intérêt. De plus une cage où on est toujours seul reste encore le cercueil évoqué plus haut, qui est (vous l'admettrez j'en suis sûr) un espace plutôt restreint.


« How I wish » Gilmour se lance dans une plainte. Il exprime un souhait (qui n'est donc pas réalisé)...

« How I wish you were here » ... celui que son interlocuteur soit là. Sherlock Holmes aura compris que depuis le début Gilmour s'adresse à un absent, mais un absent apparemment cher.

« We're just two lost souls swimming in a fish bowl » Gilmour rappelle que nous, pauvres êtres humains, ne sommes que des entités pris au piège dans un monde relativement petit et (nous allons l'admettre) fermé. De plus nous ne sommes que des entités qui ne « font que nager dans un bocal », notre existence est vaine, « nager dans un bocal » signifie bien se déplacer pour ne pas aller bien loin.

« Year after year » Le temps passe, peu importe l'année qui n'est pas précisée, peu importe ce qui s'est passé durant cette année, tout cela n'a au fond aucune importance.

« Running over the same old ground » Déformation de la métaphore du bocal pour lui donner une image correspondant un peu plus à notre réalité d'être humain : nous courrons mais finalement toujours pour être au même endroit.

« What have we found » Gilmour demande (une fois de plus), mais cette fois la question ne s'adresse pas exclusivement à l'interlocuteur, il se pose la question aussi à lui-même. Dès lors il s'associe à son interlocuteur comme pour être encore avec lui.

« The same old fears » Gilmour se répond à lui-même : l'homme ne s'agite pour au fond ne retrouver que les mêmes peurs. En philosophie on m'a appris que nos actions se déterminaient par notre volonté de laisser quelque chose en héritage à ce monde (nous mourrons mais au moins il restera quelque chose de notre passage). Donc si je fais le lien (il n'y a peut-être pas lieu de le faire ?), nous avons l'explication selon Pink Floyd de notre incessante activité dans ce monde : nous avons peur de mourir et d'être oublié. (je pourrais développé cette idée mais comme je ne suis que moyennement sûr qu'elle a sa place dans cette analyse, je vais m'arrêter là).

« Wish you were here » Ultime plainte de Gilmour comme si le fait de la répéter permettrait de l'accomplir.



Idées Générales :

- On va passer rapidement sur l'évocation des motivations de l'Homme qui vient peut-être plus de mon esprit que de la chanson : si j'ai raison, nous serions donc en présence d'une vanité (i.e. une œuvre destinée à rappeler que l'être humain n'est que de passage dans ce monde et que tout ce qu'il y fait n'est pas éternel).


- Nous allons maintenant passer au thème central du morceau : l'Absence. Ici, il faut bien avouer que ce morceau est un modèle d'écriture (pour moi il s'agit des paroles les mieux construites de Waters...de Pink Floyd en général). En effet si on ne compte pas la discussion du tout début, nous avons juste Gilmour qui parle à quelqu'un, au bout d'un moment le morceau explicite qu'en réalité il n'y a personne, mais en fait Waters a laissé des indices bien avant.

En effet le jeu d'antithèse met déjà la puce à l'oreille : personne ne peut « parler du paradis depuis l'enfer », personne ne peut voir un ciel bleu dans la souffrance... Conclusion par identification, l'interlocuteur de Gilmour n'est autre que personne.
De plus quand on est en présence d'un mort (comme cela est suggéré dans le deuxième couplet) on peut une fois de plus considéré qu'il n'y a personne.

Toutefois à aucun moment le morceau explicite que l'interlocuteur est mort, il ne le fait que le suggéré, et encore on ne le suppose qu'en essayant d'interpréter. En réalité en allant un peu moins loin dans l'interprétation, on peut imaginer que l'interlocuteur a juste changé, il n'est plus le même. Alors Gilmour ne reconnaîtrait pas une de ses connaissances et demanderait donc que l'ancienne « personnalité » de cette connaissance revienne.


- Enfin pour ceux qui diraient qu'il est évident que l'interlocuteur absent n'est autre que Syd Barrett, nous allons faire un petit point là-dessus. Nous ne savons pas grand-chose sur cet interlocuteur : il avait des héros et il a existé, il a vécu. Dans l'absolu et sans faire d'interprétations, c'est tout ce que l'on sait. Personnellement je ne caractérise pas Syd Barrett avec seulement ces 2 informations.

Maintenant si l'on passe aux interprétations : nous avons remarqué que la discussion du début parlait d'une star qui est probablement la même que celle de Welcome To The Machine et de Have A Cigar, nous avons remarqué que l'interlocuteur était capable d'affirmer des choses dans des conditions peu compatibles (couplet 1), or les personnes qui peuvent avoir des comportements et des raisonnements quelques peu extraordinaire (au sens « qui sort de l'ordinaire ») sont les personnes atteintes d'une certaine folie. Dans ce cas-là il est plus admissible de penser à Barrett quand on écoute cette chanson.
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

ZeZapatiste

Plutôt intéressant Phegos. Certains points avec lesquels je ne serais pas forcément d'accord, mais ce serait du détail.

Allez, je suis un gueudin et je me lance dans mes pistes d'analyses sur High Hopes en freestyle :

Je vois dans cette chanson 3 interprétations. Elles ont chacune un sujet différent, mais se rejoignent en fait. Je ferai donc une partie pour chaque.
En guise d'intro, je pointerai l'importance du fil rouge de la cloche. C'est ce qui réunira mes trois interprétations. Une cloche qui retentira du début à la fin de la chanson, ce qui est à garder à l'esprit.
Le vers "The ringing of the Division Bell had begun" est crucial dans la chanson. A tel point qu'il nommera l'album, celui qui sera longtemps le dernier de PF (et certainement à l'époque le dernier dans l'esprit de Gilmour, avec une forte symbolique du dernier vers "Forever and ever"). The Division Bell fait référence à la cloche du parlement britannique qui appelle les représentants au vote comme beaucoup le savent. Pourtant, j'estime ici que "The Division Bell" sera à prendre au sens littéral du terme : la cloche de la division. Celle qui, lorsqu'elle retentit, provoque la scission dans chacun des thèmes. Il faut noter que cette phrase intervient très très tôt dans la chanson. On peut estimer que chacune des scissions évoquées par Gilmour sont inscrites dès le début de chaque thème.
Il y a une autre remarque que je voudrais mettre en avant, c'est l'utilisation du "we". Pas du "je". Pas du "il". Pas du "Ils". Ecrire à la première personne du pluriel est une chose assez rare dans la musique, surtout lorsqu'on ne cherche pas à faire un quelconque appel communautaire ("We're the kids in America" de Kim Wilde par pur exemple, parce que c'est le premier qui me vient à l'esprit et que j'avais envie de placer Kim Wilde ou "We are the youth of the nation" de POD que je suis sûr aviez tous oublié, na) ou un truc d'amour à la con. C'est quelque chose que l'on retrouvait énormément dans The Wall, où nombres de chansons l'utilisaient : ABITW II, mais aussi Hey You pour l'aspect "communautaire" que j'évoquais, What Shall WE Do Now, The Happiest Days of OUR lives... C'est très PF comme caractéristique puisqu'on le trouve aussi dans Wish You Were Here, A Great Day For Freedom, et même dans le petit dernier The Endless River. Le "we" met l'accent sur le côté empathique et universel des chansons. Surtout lorsqu'il est utilisé à la place du "je", comme ici dans High Hopes.
Enfin, le titre même de la chanson. Assez bizarre puisqu'il ne correspond à aucune parole, il a donc une signification particulière. "High Hopes" peut être vu de deux façons différentes. Par une personne qui intrinsèquement a de grands espoirs dans la vie, et donc une vision plutôt positive; ou alors de grands espoirs placés par d'autres gens dans la personne, ce qui est alors plutôt négatif avec la pression qui devient inhérentes à ces espoirs. C'est plutôt cette dernière position que je pense exprimée dans la chanson, parce que tout du long le narrateur subit un peu son parcours (mais on y reviendra). Aussi je pense qu'il existe un lien entre "High Hopes" et le "Great Expectations" de Dickens, mais je ne connais pas assez profondément le livre pour pouvoir en dire d'avantage. Cependant les titres semblent trop proches -et surtout dans l'interprétation qu'on peut en donner- pour que ce soit une simple coïncidence.
Bon allez, trève de blabla, c'est parti

1) L'évolution de la vie humaine.

Lorsque j'ai commencé à maîtriser le texte, qui n'est pas évident car rempli de symbolisme et d'images peu flagrantes, c'est la première interprétation que j'y ai vue.
La structure semble relativement simple. Un paragraphe par phase. Mais certaines choses sont un peu plus compliquées que cela et c'est pourquoi je ne peux pas faire une "analyse" vers par vers tout de suite.
Dans la chanson, le narrateur a pris le "chemin de la vie". La route est le temps qui passe, mais aussi son parcours en temps qu'être humain. Les deux sont inéluctables et sont donc subies par le narrateur (on revient à l'interprétation que je donnais au titre). Ce qu'on peut noter tout de suite, c'est que le narrateur parle a posteriori ("Beyond the horizon of a place we lived when we were young"). On ne suit donc pas une progression continuelle de la vie qui suit son cours, mais d'ores et déjà une analyse avec un point de vue. Cela sera surtout vrai dans les refrains où on a une prise de position très claire du narrateur. Bref, ayant dit cela, maintenant je peux passer sur une progression un peu plus linéaire de la chanson.
Dans le premier paragraphe, le narrateur revient sur son enfance. On est joyeux, tout va bien, la vie est simple. Les aimants s'attirent, on sait pas pourquoi mais on est contents comme ça. Cette idée est portée par le léger piano et l'absence de rythmique. Très important à noter le "without boundary" (on y reviendra). Et pof, d'un coup arrive l'adolescence. On découvre la "vraie vie". La Division Bell, dans cette première partie, c'est la perte de l'innocence de l'enfance. Ce n'est pas nouveau dans PF, et nombreuses de mes chansons préférées en traitent directement (Remember a Day, Childhood's End...), ou symboliquement (Wot's... Uh the deal par exemple). On entame alors son chemin, avec un parallèle intelligent contenu dans "The Long Road", qui est en réalité un lycée de Cambridge, ville d'origine de Gilmour.
Très intéressant à noter, c'est que donc le narrateur ne fait pas son chemin seul par l'utilisation du "we". Soit donc c'est un "we" qui inclut chaque personne et qui n'est donc universel que dans l'idée mais pas dans le temps et l'espace, soit il parle d'un réel groupe d'amis d'enfance prenant ce chemin ensemble. Dans ce cas-là, il est alors frappant qu'il n'est jamais cité d'interactions entre les "marcheurs". N'a-t-on pas tous des amis d'enfance que l'on voit de temps en temps mais avec qui nos destins ne sont plus liés parce que chacun a suivi sa route et sur qui notre existence n'a plus de réelle influence ? J'y vois aussi un parallèle avec "Marche ou Crève" de Stephen King, mais c'est certainement juste parce que c'est un de mes bouquins préférés.
Revenons à nos moutons, et parlons simplement du narrateur qui suit son chemin et passe par la première étape, le second couplet. Celle où il délaisse ses espoirs d'enfance par le "ragged band", métaphore des contraintes extérieures que l'on commence à traîner comme des boulets. A noter le double-sens de "took our dreams away". Soit les rêves sont volés, ce qui semble le plus évident. Soit les rêves sont en fait beaucoup plus longs et difficiles à atteindre qu'on ne se l'imaginait avant de commencer le chemin (on y reviendra). La rythmique (basse+batterie) a déjà commencé à toner lorsqu'on a entamé la fin du premier couplet. On a beau essayer de rester léger (sans la rythmique), on est entravés dans notre avancée. Et commence alors le déclin inéluctable dans son propos. A noter, la structure est repassée dans du présent progressif, comme si dans un schema cinématographique assez commun on avait un narrateur qui parle à la fin de l'histoire, fait un flashback telle une photo sur l'enfance puis raconte ensuite son récit.
Premier refrain, le narrateur regrette déjà son enfance. "The grass was greener", expression que l'on utilise plus communément en terme d'espace (l'herbe est plus verte ailleurs) est alors utilisée en terme de temps. Tout était plus coloré, plus vif, plus convivial. Plus facile quoi.
Ok, ça c'est fait. Deuxième étape. Le narrateur, toujours marchant en avant, regarde en arrière par-delà les braises des ponts qu'il a brûlé avec son enfance. Comme je l'avais dit dans le précédent message, "brûler les ponts" est une image très forte dans la langue anglaise. Ce que je comprends ici, c'est qu'autant dans le couplet précédent il a subi le vol de son enfance par un tiers parti, ici j'ai l'impression que c'est lui-même qui a sciemment coupé définitivement tout lien avec son monde d'enfance en mettant volontairement le feu aux ponts après être passé. Ce qui ne l'empêche pas de regretter ce geste et de regarder une dernière fois vers le passé. On y reviendra. Cependant il continue sa progression, commence à s'accomplir dans sa vie d'adulte (tels des drapeaux que l'on plante aux sommets des montagnes, sorte de "milestone" symbolique) en vainquant les contraintes. Regardant de l'avant, il a finalement réussi à atteindre ses rêves qu'on lui avait enlevé au début... Mais à quel prix :
Commence le troisième couplet. La narrateur en veut maintenant toujours plus. Son enfance est maintenant invisible, perdue derrière l'horizon. Alors qu'il cherche toujours ce repère qu'il ne perdait pas de vue depuis le début, il en perd maintenant l'idée et acquiert des immoralités d'adultes : la convoitise, l'ambition, la faim qui le tenaille d'atteindre de nouveaux objectifs pour combler le vide laissé par sa perte de repères. Le narrateurs, alors que sa jeunesse était "without boundary", est maintenant enfermé dans son horizon d'adulte, même s'il sait que le chemin qu'il suit n'est pas au fond de lui celui qu'il aimerait prendre.
Reprise du refrain, maintenant rallongé comme si arrivé au bout du chemin s'ajoutent à ses regrets de "milieu de vie" encore plus de regrets. Le contraste est flagrant entre des envies d'adultes pesantes qui sont la jalousie et l'ambition et ce qui vient s'ajouter, des plaisirs simples comme la lueur de l'aube sur la brume ou le simple fait que, candide et ignorant ("magnets and miracles", rappelez vous), une rivière puisse s'écouler sans fin.

2) Le résumé de la carrière PF
Bon maintenant qu'on a un peu fait la sémantique dans la première partie, je vous rassure ça devrait être plus rapide.
Cette interprétation est très en vogue en particulier chez les fans du groupe. Il est vrai qu'il est facile d'avoir cette grille de lecture pour cette chanson une fois qu'on passe au-delà de la simple imagerie. Gilmour aurait-il écrit cette chanson avec cette idée derrière la tête ? L'utilisation du "we" aurait certainement beaucoup plus de sens.
La chanson devient alors beaucoup moins symbolique et bien plus directe. Cependant, on se rappelle qu'on est sur la *provisoire* dernière chanson de PF et que c'est peut-être une tentative de solder les comptes. On regarde vers le passé et on tire le bilan d'une aventure qui n'aura pas été un jeu d'enfants.
Pour le coup la chanson peut alors être prise très linéairement et l'interprétation très simple.
Premier couplet, le groupe expérimente, sans pression, fait ce qu'il veut dans son coin. Cela n'empêche pas que dès le début, les germes de la division entre les membres sont déjà présents. Si cette interprétation est la bonne, Gilmour a alors l'élégance de ne pas taper sur son copain Waters (contrairement à Poles Apart qui est clairement une attaque frontale), mais de dire que les choses étaient destinées à l'échec intrinsèquement, sans distribuer une quelconque responsabilité à chacun. Un échec qui daterait même d'avant l'arrivée de Gilmour.
Ensuite, les premiers fans débraillés commencent à les suivre. On a en tête les soirées à l'UFO et toute cette scène underground qui se développe à cette époque. Des gars en avance sur leur temps et qui ont façonné le son PF, peut-être même contre leur gré : "Took our dreams away", on sait que Mason dans son autobiographie se sentait en décalage avec tous ces gens de la scène underground qui constituait pourtant leur seul public à l'époque. La carrière commence alors à décoller, s'arrachant de ce socle lorsqu'ils commencent à avoir une audience plus large, mais seulement pour que in fine la carrière du groupe ne devienne qu'une lente descente aux enfers. Certainement pas qualitativement, mais dans la "vie" ("life) du groupe. D'ailleurs tout au long de la chanson il ne sera jamais fait mention de la qualité de l'oeuvre artistique, mais de ce qui gravite autour de la réussite du groupe.
Refrain, là il est évident qu'on regrette l'époque où tout était plus simple, qu'on était juste une bande de potes qui jouaient le soir après le boulot.
Troisième couplet. Les ponts sont coupés avec l'ancien temps. Le groupe avance, sort des CD qui sont des succès tout en commençant à regretter que leur musique n'aient pas l'étincelle des premiers jours. Arrive alors DSOTM, le groupe culmine et côtoie l'ivresse des sommets. Là où on commence à perdre pieds sur la réalité.
Ce qui amènera alors à courir après ce succès passé. Il faut sortir des albums parce le groupe en veut encore plus. Mais ce n'est pas forcément par plaisir. Le sentiment que le groupe a passé un pallier les dérange. C'est là où on sent peut-être plus les reproches envers Waters, que son envie d'aller de l'avant n'était peut-être pas suivie au sein du groupe et qui amènera tous les problèmes de la fin des années 70.
Dernier refrain, comme le premier. "The water flowing" représente alors plutôt l'inspiration.

3) La division entre le corps et l'esprit
Cette dernière interprétation est toute personnelle. A vrai dire elle m'est venue alors que j'essayais de pousser la première à fond, mais que j'arrivais à certaines contradictions. Je pense qu'il est plus sage de partir sur une troisième piste.
Ca m'est surtout venu à cause du vocabulaire et de la conjugaison utilisée dans le morceau. Je sais pas si ça vous paraîtra bancal, mais je trouve que ça fait pas mal de sens.
On est moins ici sur une droite linéaire du temps, mais plutôt sur des phrases clés. Il y a cependant toujours un "temps zéro", celui donné par le début de la sonnerie de la Division Bell. Ici, vous l'aurez compris, elle symbolise la différence entre le corps et l'esprit. Pourquoi donc ? Parce que tout au long du morceau, il y aura une fracture entre un esprit qui cherchera toujours à se développer et un corps qui, au fur et à mesure de l'évolution du temps, imposera ses limites.
Ainsi au début, donc dans sa prime jeunesse, corps et esprit n'ont tous les deux aucune barrière. On retrouve l'importance du "our thoughts strayed constantly and without boundary". Ils sont en symbiose, mais commence alors le déclin du corps. Et alors la seule question du morceau, qui est franchement assez mystérieuse, "Along the Long Road and on down the Causeway, do they still meet there by the Cut ?" prend un sens assez logique. Les deux entités vont suivre une évolution différente. Et, au bout du voyage, le "cut" (la décision, la rupture) qui représente donc la mort peut-on se demander si les deux se rejoindront. Le propos général, c'est que nous avons un esprit qui cherche toujours à se développer alors que notre corps, qui se détériore inexorablement, le limite. L'esprit cherche à s'arracher de sa contrainte corporelle "Leaving a myriad small creatures (les cellules ?) trying to tie us to the ground), qui limite son évolution "to a life consumed by slow decay". L'exemple le plus frappant est "our thoughts strayed constantly and without boundary", donc un esprit qui ne connait pas de limite, et qui à la fin se retrouve empiégé dans un horizon dans un corps vieillissant "our weary eyes still stray to the horizon", et un horizon qui diminue "though down this road we've been so many times", l'esprit a déjà pris ces chemins de pensée, mais n'arrive pas à aller plus loin. On retrouve par contre la notion de la ligne du temps empruntée dans "steps taking forward (le corps avance, vieillit) but sleepwalking back again (l'esprit, l'inconscient tente de contrer cette action)". On peut noter la différence sur le fait que le corps est une contrainte qui limite la pensée "took our dreams away" mais que l'inconscient cherche à reprendre le dessus "sleepwalking back again dragged by the force of some inner tide". On a un va-et-vient de l'action de l'un sur l'autre. Et lorsqu'on parvient à avoir une supériorité de l'esprit sur le corps, alors on atteint les sommets enivrants de la pensée. Cependant le corps créé des pensées parasites "encumbered forever by desire and ambition", que dans un élan freudien je dirais relatifs au sexe et qui empêche le développement ultime de l'individu "there's a hunger still unsatisfied" (je suis assez d'accord avec cette thèse donc c'est peut-être une vision trop personnelle et pas celle de l'auteur). Dans les refrains, le narrateur regrette évidemment les moments où son esprit prenait le pas sur son corps et où il avait l'impression d'épanouissement et d'évolution (pour ensuite devenir le foetus astral de 2001, où une connerie comme ça). "The water flowing" étant évidemment au final celle de la rivière infinie de la pensée.


Voilà, c'était 3 interprétations de High Hopes, certainement ma chanson préférée de PF. La première me semble la bonne, la plus évidente. La seconde est une allégorie qu'on ne peut éviter, la troisième peut-être une simple piste farfelue mais que j'estime mériterait d'être peut-être encore plus poussée. J'ai certainement oublié plein de trucs au passage vu que j'avais commencé à faire un truc super structuré mais sur mon autre ordi et que là j'ai voulu le faire à l'arrach' histoire de pas perdre un samedi soir à zoner sur youtube.
Let the sun shine in

Phegos21

Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Phegos21

Déjà bravo pour ce travail très impressionnant.

Ensuite après avoir lu en détail ton exposé je vais passer à quelques remarques :
- Ta 3e partie est très intéressante, moi je l'inclurai (comme toutes tes idées par ailleurs) au rendu final.

- Je pense que je vais tout garder de ton exposé car il est très complet, très précis et très poussé (encore bravo), je vais voir si dans ce que j'ai fait, je peux préciser, ajouter ou apporter une nuance à ton propos. Je te proposerai la version finale avant de l'envoyer à BlueB.

- toute petite critique : peut-être que la référence au "foetus astral de 2001" est de trop... mais c'est vraiment pour pouvoir faire une critique.  XD
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

bruno graphic

Citation(la radio n'est, à mon avis au son des crépitements, pas contemporaine de la chanson et donc vient d'une époque passée).

A priori, si. Cet enregistrement radiophonique aurait été fait à partir de l'auto-radio de Gilmour, à l'époque. C'est donc contemporain. C'est que nous sommes en 1975 et le matériel n'était pas aussi performant qu'aujourd'hui.

Sinon, boulot impressionnant à tout les deux. Vous marchez à quoi, aux vitamines, à la fumette, au "taureau rouge" ?  XD
Pour en savoir un pichot plus sur lo gars http://bruno.dumen.pagesperso-orange.fr

ZeZapatiste

Citation- toute petite critique : peut-être que la référence au "foetus astral de 2001" est de trop... mais c'est vraiment pour pouvoir faire une critique.  XD
Ce que je voulais exprimer, mais c'était tard alors j'ai eu la flemme, c'est que l'esprit cherche un niveau supérieur de conscience, à l'image de ce qu'on a à la fin de 2001. Mais en effet c'était capillotracté.
Let the sun shine in

Phegos21

Bruno Graphic, je marche à "j'en ai marre de faire de la physique et je n'aurai plus d'exos de maths si je les fais maintenant donc je fais autre chose"  XD

Après merci pour la remarque sur la radio je vais la prendre en compte
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