La premiére fois...

Démarré par MISSNEL, 07 Décembre 2008 à 01:38

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Highway_Chile

"Quand on rentre dans une église, on garde ses chaussures mais on enlève son chapeau.
Quand on rentre dans une mosquée, on garde son chapeau mais on enlève ses chaussures...
Et après, on s'étonne qu'il y aient des rhumes"

Citation de Le Chat  :D

Keep Talking

Citation de: ZeZapatiste le 17 Mai 2009 à 17:00
Je vous avais dit que c'était pas utile d'enlever vos chaussures en entrant dans Seedfloyd


"In Yellow shoes, I get the blues..." :lol:
It doesn't have to be like this
All we need to do is make sure we keep talking

Tommy The cat

 :o J'étais entrain d'écouter exactement ce passage du sublime morceau de Barrett quand j'ai lu ton message...:o
To be is to do said Socrates
To do is to be said Sartre
Do be do be do said Sinatra

Tommy The cat

 :o J'étais entrain d'écouter exactement ce passage du sublime morceau de Barrett quand j'ai lu ton message...:o
To be is to do said Socrates
To do is to be said Sartre
Do be do be do said Sinatra

Keep Talking

Ce sont des signs qui ne trompent pas ;)
It doesn't have to be like this
All we need to do is make sure we keep talking

ZeZapatiste

Tiens, je l'ai écoutée dans la journée aussi...
Let the sun shine in

ROXABEA

Bonjour, bonsoir...
Je viens de débarquer sur la planète seefloyd  :)
Mon premier émoi floydien je le dois à une cassette audio achetée par hasard. Je trouvais la pochette sympa (un triangle, un arc en ciel...). Mes cousins plus âgés avaient l'album...J'ai claqué mon argent de poche et là horreur et stupéfaction j'ai eu l'impression de m'être faite avoir. Sur cette cassette préhistorique il y avait une longue bande silencieuse!! J'avais trop honte d'en parler et comme je coupais avant le début du premier morceau il a fallut attendre plusieurs semaines avant la DECOUVERTE...Je suis enfin entrée dans le monde de Dark side of the moon.
C'était...il y a quelques années. Par hasard, depuis quelques semaines, je me suis remise à écouter davantage de musique et là, j'ai retrouvé l'émotion quasi intacte :D



ZeZapatiste

Les cassette DSOTM ? Ca s'est vendu ça ?
Jeune amie, pour une bonne insertion dans notre communauté, je te conseille d'établir une présentation en bonne et dûe forme dans la section appropriée ;)
Let the sun shine in

Blue-Berry

Voui, ça s'est vendu ça. Le marché de la K7 enregistré, sans être aussi important que celui du 33t, était bien vivant aussi. Pratique pour les auto-radios (quand la bande ne s'entortillait pas autour des tambours d'entrainement...)
Perso, je préférais acheter le 33t et enregistrer un disque sur chacune des faces d'une 90 mn. J'ai fait ainsi jusqu'à la fin des années 90. Après j'ai pris des bagnoles avec lecteur de CD. Eh ben je regrette presque les K7 ! Mon lecteur de CD fait son difficile et refuse 3/4 des CDs, même neufs. Alors j'écoute la radio...
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

ROXABEA

 :fier: Merci cher paléo modo...Je rajouterais, puisque nous parlons Histoire que la cassette était l'amie de l'ado et de son magnétophone plus ou moins pourri certes mais qui avait l'avantage de se déplacer dans sa chambre d'étudiant...J'arrête là car notre jeune ami  :) va craindre le retour des âges obscurs...Ceci dit j'ai perdu cette fameuse cassette  :) et je suis entrée dans l'ère moderne sans trop de problèmes... ;)

LaX

En ce qui me concerne, mes premiers émois demeurent à ce jour encore très confus.

Si les cuivres d'Atom Heart Mother, la caisse enregistreuse de Money et l'introduction cristalline de Gilmour dans la partie 1 de Shine On You Crazy Diamond m'ont marqué à vif dès le plus jeune âge, c'est sans certitude aucune que je dirais avoir mis fin à ma vie de garçon en insérant le disque monochrome de Wish You Were Here, tout hésitant, comme angoissé à l'idée de ce qui pouvait surgir des enceintes du système sonore alors très impressionnant, pour ne pas dire intimidant, pour le petit garnement sans véritable éveil musical que j'étais, qui trônait à l'époque dans le salon.

Et quelle ne fût pas ma surprise, lorsque, une fois la lecture lancée, je ne percevais rien de plus que des successions de motifs apparemment sans liens entre eux, et que je trouvais horriblement lents et beaucoup trop hétéroclites comparativement aux morceaux classiquement structurés des Beatles auxquels j'avais été davantage habitué.

Dans une certaine mesure pourtant, malgré les aspects déconcertants des nombreux synthétiseurs et l'influence hypnotique des lignes rythmiques, la douceur planante des compositions m'inspiraient une immense tranquillité, un réconfort sans égal n'ayant en aucun cas perdu de leur superbe aux fils des années, et, dès lors, permis au groupe de garder à ce titre une place de premier choix dans les confins de ma mémoire.

Toutefois, toute tranquillité qu'il pouvait me procurer, l'album de 1975 n'avait pas éveillé en moi de flamme d'admiration suffisamment incandescente pour me convaincre.

L'épreuve auditive de ce mélange iconoclaste et difficile à digérer tel quel à la première écoute ne fit que confirmer l'impression que nous n'étions pas sur la même longueur d'ondes dégagée par le maigre bouquin faisant office de couverture à l'album, dans lequel ne figurait ni photographies des membres, ni de tournées, ni de quoi que ce soit qui ne soit abstrait et un minimum parlant pour l'esprit trop terre-à-terre qui dominait en moi.

Et que sont ces lignes insensées sous-jacentes aux titres des chansons, divisant celles-ci en parties, entre parenthèses qui plus est, qui adjoignent des noms sans explications?
Qui sont ces étranges Waters, Gilmour et Wright? Ca sonne pas un peu vieillot (;))?
Ces gens n'ont donc pas de prénoms? Pas étonnant qu'ils soient à l'origine de morceaux pareils, ça doit complexer un max...

Après un bref regard furtif autour de moi, ainsi que sur la couverture qui décidément ne m'inspirait strictement rien -après tout faut être sacrément à côté de ses pompes pour serrer la main à un type qui prend feu-, appréhendant d'être pris sur le fait de mon incompréhension totale, replaçant le disque dans la boîte duquel je l'avais précieusement ôté, puis entre les disques qui le cotôyaient (notamment une certaine face cachée de la lune) et dont j'avais pris le soin de me souvenir des noms -craignant inconsciemment le courroux d'un paternel constatant avec effroi son classement discographique par ordre alphabéto-chronologique ainsi perturbé-, je me sauvai purement et simplement dans ma chambre en emportant avec moi l'idée que ce disque, et par extension ce groupe, n'était pas encore fait pour moi; mais que j'y reviendrais éventuellement plus tard, quand j'en aurais le temps...

Toujours est-il que la première écoute intégrale du concept de Dark Side n'a laissé aucun doute quant au culte que j'allais porter au groupe: qui pourrait bien résister à la fluidité avec laquelle s'enchaîne tous ces morceaux qui traitent avec une telle beauté de tant de thèmes récurrents le long de notre égoïste existence, mais que nous n'abordons toujours qu'avec une réserve certaine?

Il était certain qu'après avoir dévoré une telle perle, l'huître débordante de secrets qui venait tout juste de s'entrebâiller devant mes yeux encore écarquillés par ce mystérieux assortiment de mélodies pour lunatiques n'était pas prête de se refermer de si tôt...
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

Blue-Berry

Eh bé ! Lyrisme et humour, bravo !

Petite question : ça se passe vers quelle époque tout ça ?
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
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It's all right.

LaX

#52
Voyons, si ma mémoire est bonne, ça devait se situer au tout début de mon adolescence, ce qui doit remonter aux environs de 2000 ou 2001 (la bêtise n'a pas d'âge), époque à laquelle, faut-il tristement le noter, les Floyds n'avaient pas de raison particulière de se manifester à moi, événementiellement parlant en tout cas, ou alors j'ai du rater un épisode...

Quoiqu'il en soit, et quoiqu'on puisse en dire, visiblement la première impression reste une des plus fortes, pour venir se révéler plusieurs années plus tard aussi impulsivement et déclencher une ouverture d'esprit aussi brutale -et je précise pour ma défense qu'à ce moment là je n'étais pas encore conscient de l'existence de certaines substances ayant pu exacerber un tel caractère "brutal" :ange: -.
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

Wulfnoth

Juste une question : en quoi trouver Wish You Were Here ennuyeux est de la « bêtise », exactement ?
C'est facile quand tu es gros au Japon.

LaX

Ah mais ça n'est pas de ça que relevait à mon sens la bêtise en question, qui d'ailleurs ne tournait pas sur le moment de la découverte de l'album autour de l'ennui, mais plutôt du fait d'être décontenancé par autant de variations musicales; mais bel et bien le fait de mettre immédiatement de côté un disque n'ayant pas plu dont l'appréciation ne s'est faite que sur une écoute, alors que ladite appréciation devrait idéalement nécessiter plusieurs écoutes approfondies, et je rajouterais même dans différents états de concentration si possible.

Loin de moi l'idée de considérer ceux qui jugent WYWH ennuyeux comme les plus sombres imbéciles dénués de toute faculté d'analyse musicale, tant qu'ils ne se contentent pas de cracher sur ceux qui lui trouvent davantage de piment sans aucun argument.
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

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