le t'chat de seedfloyd

Démarré par Neph., 07 Août 2014 à 21:55

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Blue-Berry

Désolé Nephou... La fatigue de l'âge...
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

Hard Core

c'est vrai que c'est pas bien brillant ...
fuck you

Neph.

faut se ressaisir là un peu ! y'a un forum à pourrir ! allez, au boulot!
i'd rather trust a country man, than a town man.

Blue-Berry

Oh, pour ce qui est de pourrir le forum, d'autres s'en chargent avec beaucoup plus de talent que moi !
I would have liked to be this
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poet
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But by this time I would be dead,
And I would never have
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So too bad if I'm not this
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Phegos21

#24
Bon les gars je sais pas qui est capable (et a les droits) de vérifier que tout fonctionne sur le chat, mais ce serait bien qu'il y jette un coup d'oeil...
Explication : tout comme TheDarkWall il y a quelques jours, je découvre que je suis banni du tchat (si c'est vraiment le cas c'est pas drôle).
Je pense que le tchat a de sérieux problèmes en ce moment et ce serait bien si on pouvait les résoudre.

EDIT : je viens de retrouver le droit d'aller sur le chat mais je n'en pense pas moins de ce que j'ai dit au-dessus.
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Xtof

Bah moi aussi je suis banni  :pleure: :pleure: :pleure: :pleure: :pleure: :pleure:

Dommage! Je voulais partager en Live le pied que je prenais a regarder Echoes part I a Pompei sur Arte

J'ai aussi bien aimé le docu sur Wish you were here.

Voilà, le morceau viens de s'achever.




Neph.

Ouais j'ai fait une mauvaise manip dans les banlist en voulant résoudre les récents "troubles" , Wulfnoth va s'occuper du problème !
i'd rather trust a country man, than a town man.

Phegos21

Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Narrow Way

Ah, même surprise pour moi :(

"I like to think oysters transcend national bareers."

The Dark Wall

normalement, lorsqu'on recommence 3 ou 4 fois ça marche

Nephtys

en principe j'ai réglé le problème
"Nous ? Bah on est des moutons. Mais pas des moutons cons ! Des moutons intelligents. On suit parce qu'on veut pas s'prendre la tête, tu vois ?" ADFD

Phegos21

Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Blue-Berry

Oui, c'est réglé, je confirme.
I would have liked to be this
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who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
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So too bad if I'm not this
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The Dark Wall

Effectivement, ça marche du tonnerre :applaudit:

Nephtys

j'aime qu'on me félicite pour avoir réparé un truc....

Que j'ai moi même cassé! hihihi
"Nous ? Bah on est des moutons. Mais pas des moutons cons ! Des moutons intelligents. On suit parce qu'on veut pas s'prendre la tête, tu vois ?" ADFD

Phegos21

Tout le monde peut causer des catastrophes, peu peuvent réparer celles qu'ils ont causé. Pour cela tu mérites des applaudissements  :applaudit:
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

Neph.

C'est très beau et philosophique , un poil excessif par rapport au cas de figure lol
i'd rather trust a country man, than a town man.

The Dark Wall

Le pardon pur se soustrait à l'analyse, au contraire du pardon relatif: "plus le pardon est impur et opaque, plus il se prête à la description". Ceci nous mène une philosophie apophatique (négative) du pardon.  Le vrai pardon n'est ni l'usure par le temps, ni l'excuse intellective, ni la liquidation, même si ces trois procédés peuvent tenir lieu de pardon: il leur manquera l'intention.       
Trois caractéristiques essentielles du pardon: événement daté, don gracieux, rapport personnel.  La clémence, qui n'implique pas d'événement déterminé ni une véritable relation, minimise (jusqu'à la faire disparaître) l'injure, et rend de ce fait le pardon inutile.  L'événement disparaît également dans l'usure temporelle et l'intellection.  Le cadeau implique les deux premières conditions: il peut donc être considéré comme plus essentiel. Le pardon est donc bien un don ("La pardon est en creux ce que le don est en relief"), et non un droit. Il est pour la loi "un principe de mobilité et de fluidité". Sa matière est "la faute inexpiée ou la tranche inexpiée de la faute".  Ce n'est pas à la justice de pardonner, puisqu'elle fonctionne sur le principe du donnant-donnant, mais à l'offensé.     

Le devenir est avant tout futurition et secondairement prétérition: il pose un futur et dépose un passé. Ces deux aspects sont bien loin de se neutraliser. Si c'était le cas, le devenir s'immobiliserait au point mort.  La rancune n'est pas un souvenir comme les autres, car elle refuse l'évolution: "L'agressive rancune résiste au devenir; et le pardon, au contraire, le favorise en le débarrassant des impedimenta qui l'alourdissent". Notons également le fait de la réciprocité: "La pardon aide le devenir à devenir, mais le devenir aide le pardon à pardonner".  Toutefois, la rancune, régressive, n'est finalement qu'une progression retardée, car on ne peut arrêter le devenir. "Tôt ou tard, le temps aura le dernier mot". Dès lors, il vaut mieux assumer plutôt que subir

Futurition: elle n'est qu'un aspect de la temporalité. Il faut tenir compte de la mémoire, essentielle à la conscience. Usure: elle n'est pas une raison de pardonner. Plus que le temps, c'est la mort qui aura raison de tout. Le pardon trouve-t-il sa justification dans la mort et dans la finitude? Il s'agit plus d'amnésie que d'amnistie!  Synthèse: digérer n'est pas pardonner. Exploiter les offenses n'est pas une marque de générosité mais d'égoïsme. La synthèse peut être considérée comme un appauvrissement, un ensemble de concessions. "Ce pardon-là est bien trop complexe, et il a bien trop d'arrière-pensées pour être un pardon simple et pur". En d'autres termes, il y manque le coeur, la joie. 

Le pardon est de l'ordre de la valeur, c'est-à-dire qu'il vaut indépendamment de toute chronologie. Jankélévitch distingue l'offense personnelle et la faute morale. La première porte atteinte à l'amour-propre et à l'intérêt propre. Le péché est quant à lui un attentat manqué contre les valeurs, car elles sont intemporelles et indestructibles, inattaquables. Dans le second cas, deux solutions s'offrent alors à nous: soit il n'y a rien à pardonner, soit le crime est impardonnable.  La mauvaise intention est inexpiable, même si elle devient bonne par la suite.  Si le temps neutralise peu à peu les effets de la faute, il ne peut anéantir le fait de la faute (le "fait-d'avoir-fait"). C'est la raison pour laquelle toute faute est théoriquement imprescriptible. Le pardon n'est pas une synthèse: "Pour réconcilier les contraires, il suffit d'une synthèse habilement médiatisée, d'un savant compromis ou d'une bonne mixture; mais pour unifier les contradictoires il faut un miracle... Nous aurons à rechercher si le pardon n'est pas justement ce soudain miracle, cette miraculeuse coïncidence de la position et de la négation". "L'attentat contre l'hominité de l'homme a quelque chose d'inexpiable où la quoddité se montre à nu". "La prescription d'un crime colossal est la monstrueuse caricature de la prescription courante et en fait éclater l'absurdité".  "Un crime contre l'humanité n'est pas mon affaire personnelle. Pardonner, ici, ne serait pas renoncer à ses droits, mais trahir le droit".

L'excuse totale, nihilisant le péché en général, est conforme au pardon, si ce n'est qu'elle n'agit pas pour les mêmes raisons: elle a précisément des raisons, alors que le pardon n'en a pas. L'excuse partitive introduit des degrés de culpabilité, considérant que toute intention est complexe. On peut hésiter entre le péché d'ignorance (menant à l'excuse) et celui de malveillance (menant à l'alternative de la condamnation ou du pardon).  Le coupable-innocent est à la fois coupable et innocent.     

Le pardon est "un élan centrifuge et spontané".  "La folie du pardon [...] résout les rapports gelés de l'homme et du mal". La condition fondamentale du pardon est l'absence de toute réserve. Il est une "intention de paix perpétuelle". Il est capable d'instaurer un ordre nouveau.  L'impardonnable: plus malheureux que méchants, plus méchants que malheureux  En principe, "il y a un inexcusable, mais il n'y a pas d'impardonnable". Le pardon est tout-puissant.  MAIS: le pardon est dénué de sens quand manque une condition: "la détresse et l'insomnie et la déréliction du fautif", en bref: le remords. Le coupable doit se reconnaître comme tel. Le pardon refuse l'orgueil; l'offensé se met au niveau de l'offenseur en se reconnaissant lui-même pécheur.  Il faut pardonner, mais sans être indifférent aux crimes contre l'humanité. On se trouve ici face à deux absolus. Les solutions: hésitation perpétuelle (rien), pardon, vengeance (résistance).     

Phegos21

t'aurais pu poster ça dans Usons de mots (je dois bien avouer que j'ai pas tout lu, c'est trop philo pour moi)
Ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui arrivent en premier... Je ne suis jamais en retard

The Dark Wall

moi non plus j'ai pas tout lu.

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