Ici on parle de tout et de rien...

Démarré par Lbs44, 05 Août 2007 à 17:54

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ZeZapatiste

L'Italien on peut le baragouiner, mais connaître vraiment sa grammaire c'est une torture dignes des pires chevaliers apocalyptico-kamikazes japonais du XIVè siècle

[size="small"](Hé, BlueB, c'est Freiheit XD)[/size]
Let the sun shine in

roger keith

Citation de: Zezapatiste(Hé, BlueB, c'est Freiheit)
Blue-Berry, serais tu un peu faché avec l'aurtograffe toi aussi? :P

Moi j'ai commencer l'allemand (quand on habite dans l'est c'est logique) au cm1 jusqu'à terminer en 3 ème (ça y est pas en LEP). L'anglais est extrèmement simple et a énormément de similitude avec. L'italien j'en ai fait un peu et franchement ce n'est pas très compliqué (je tiens à signaler que je n'ai jamais fait de latin); malheureusement le temps passant, j'ai tout oublier.
J'ai commencer le japonais (avec un bouquin pour ça) par intermitence depuis un an et c'est la misère totale, rien à voir avec aucun des langues occidentales.

Blue-Berry

Ben oui, eh, puisque c'est une langue orientale ! :)

Bien sûr que c'est Freiheit, j'ai fait une coquille...

Neo, je t'approuve à propos de ce que tu dis de l'allemand : c'est en effet extrêmement logique, ça marche tout par racine principale et pré- et suffixes, pré- et postpositions qui orientent le sens vers telle ou telle direction. Une sorte de jeu de construction, quoi.
De plus, c'est une langue qui fait énormément appel à la mémoire de par sa structure, et notamment pour les propositions : le verbe étant à la fin, tu dois emmagasiner un tas d'infos (le sujet, les compléments, les adjectifs) avant d'avoir le sens global à la toute fin de la proposition avec le verbe. J'admire les interprètes dont le boulot n'est alors vraiment pas aisé.

Exemple : Ich denke dass du hast dieses Pink Floyd Konzert mit deinen Freunden in Hambourg gesehen. (Je pense que tu as vu ce concert de PF à Hambourg avec tes potes, mais mot à mot ça donne : je pense que tu as ce PF concert avec tes potes à Hambourg vu)
Bon, ben tant qu'on n'a pas "gesehen" (vu), on ne sait pas ce que le gugusse a fait avec ses potes et ce concert de PF à Hambourg. Bon là on s'en doute un peu, mais...
Tout ça pour dire que c'est pas de la tarte. Ni du bretzel.
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

Mnzaou

Citation de: RKEn plus je suis daltonien.
Oh ! Un myope daltonien XD : On monte une associassion ?
AMDF : Associassion des Myopes et Daltoniens de France.
On pourrait revendiquer la gratuité :
De la redevence télé.
Du cinéma.
Des concerts.
...
Bonzi Bonzi. Niam diboutou sa ka moudou matsi (Nzille)

Jacqounet

Il se mettrait à pleuvoir de faux certificats médicaux :)
On peut très bien vivre sans la moindre espèce de culture. Quand Molière a écrit Hamlet, avait-il lu Rostand ? Non.

Mnzaou

Il existe des tests implacables qui se font en moins de 10 minutes.
Bonzi Bonzi. Niam diboutou sa ka moudou matsi (Nzille)

Neorossi

Citation de: BlueBerryExemple : Ich denke dass du hast dieses Pink Floyd Konzert mit deinen Freunden in Hambourg gesehen.
C'est le verbe conjugué qui se met à fin! Du ,coup ça nous donne: Ich denke, dass du dieses Pink Floyds Konzert mit deinen Freunden in Hambourg gesehen hast. Ou alors, si on veut supprimer dass (on a le droit): Ich denke du hast dieses Pink Floyds Konzert mit deinen Freunden in Hambourg gesehen.
Shine On You, Crazy Diamond... :coeur:

ZeZapatiste

BlueB, l'Allemand c'est décidément pas pour toi !
Let the sun shine in

roger keith

Mnzaou, je ferais plutot une association pour les myopes-astigmates-daltoniens :lol: (quoique c'est pas drole d'avoir tout ça).  Concerts gratuits, j'approuve totalement.

Blue-Berry

Exact, Neo et Zezap, mon allemand est bien loin.
Je me disais aussi en écrivant qu'il y avait qqchose qui clochait... Merci pour le corrigé !
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

Neorossi

De rien. L'allemand, quelle belle langue! XD
Shine On You, Crazy Diamond... :coeur:

Mnzaou

RK, sans moi pour les myopes-astigmates-daltoniens : Mon astigmatie est trop faible. :(
Sinon, on pourrait aussi négocier des entretiens dans les loges avec les artistes après les concerts pour les voir de plus près. XD
On peut dès maintenant demander à Manu de créer une charte graphique excluant certaines couleurs correspondant à nos dyschromatopsies respectives. :nananere:
Allez hop, tous aux tests
Bonzi Bonzi. Niam diboutou sa ka moudou matsi (Nzille)

roger keith

Les couleurs sont pas génantes ici mais sur msn des fois, je suis obligé de demander de changer de couleur de texte parce que j'y vois rien. Dans les loges avec les artistes, surtout féminins alors (je citerais pas de noms) :P.

manu

No Real Winners, un texte tellement clair, limpide et plein de bon sens que j'avais envie de le poster ici :)


CitationPas de véritables gagnants

J'ai toujours aimé le sport - l'équitation, le golf, la course à pied. Un jour j'ai demandé à mon père, Chögyam Trungpa Rinpoché, ce qu'il pensait du football, puisque ce sport n'existait pas au Tibet. Il m'a répondu : « Cela fait un siècle qu'ils gagnent et perdent le même match. » J'ai été frappé par son sens de l'humour, et encore bien plus par la vérité subtile sous-jacente. Pendant le siècle passé, des matchs ont été gagnés et d'autres perdus. Les joueurs ont peut-être gagné en endurance, en discipline et en esprit d'équipe, mais en fin de compte, ils n'ont fait aucun réel progrès, car ils ont toujours joué dans le but de gagner.

Dans le samsara - le cycle sans fin de la souffrance - nous gagnons et perdons continuellement le même match, tout en espérant progresser d'une façon ou d'une autre. Nous passons une partie de notre vie à essayer de faire tenir toutes les choses debout, et l'autre partie à les regarder s'écrouler. Nous n'arrivons pas à comprendre que si nous essayons de gagner quelque chose, nous ferions mieux de nous préparer à le perdre. Dès que nous avons du temps - « J'ai toute une heure devant moi » - nous sommes en train de le perdre. Nous nous donnons beaucoup de mal pour établir une relation, et voilà qu'elle se défait. Nous nous réunissons pour faire la fête, et c'est déjà fini. Nous achetons une voiture neuve, et voilà que le pare-choc est embouti.

Tout ce que nous gagnons sera perdu. Bien que ce soit aussi vrai que le ciel est bleu, nous nous efforçons de contenter notre « moi » en essayant de rendre notre gain permanent. Nous pensons : « Si seulement untel ou unetelle m'aimait, ce serait le bonheur pour moi », « Si seulement les choses changeaient, ce serait le bonheur pour moi », « Si seulement les choses restaient telles qu'elles sont, ce serait le bonheur pour toujours » ; et cela n'amène que du chagrin. Ce genre d'attente implique énormément d'espoir et de peur, et tout cela n'est fondé que sur le déni d'une vérité toute simple : tout le plaisir que le monde peut procurer finit par se transformer en douleur. Et essayer de s'accrocher au plaisir ne fait que causer davantage de douleur.

Pourquoi faire tant d'effort pour gagner quelque chose, alors qu'au bout du compte nous allons le perdre ? Se complaire au jeu du gain et de la perte est comparable à une amnésie provoquée. Nous trouvons toujours quelque chose de nouveau à gagner, ce qui nous fait oublier la dernière chose que nous venons de perdre, il y a à peine quelques secondes. C'est en fabriquant cette chaîne de désir que nous nous enfermons dans le samsara. Et à la différence de tout ce que nous possédons, ce schéma habituel peut se perpétuer d'une vie à l'autre. La contemplation nous permet de prendre du recul et d'observer ce schéma d'un point de vue plus profond, d'être moins fasciné par lui. Nous sommes alors moins enclins à nous consacrer avec ferveur à gagner quelque chose.

Le Bouddha a dit que notre existence est marquée par l'impermanence, l'absence d'un soi, et la souffrance. Si nous faisons de cette connaissance intuitive l'objet de contemplation de notre méditation du matin, nous laissons la vérité de l'existence pénétrer notre être. Nous intégrons dans notre propre expérience cette vérité : tout ce que nous amassons, nous le perdrons. Même ce corps va se dissoudre. Contempler le fait de gagner et de perdre ne signifie pas que nous pouvons échapper à cette réalité, mais cela nous aide à arrêter de cultiver l'illusion que le gain matériel peut procurer un bonheur permanent. C'est de cette manière que, par rapport au fait de gagner et de perdre, nous mettons notre esprit en harmonie avec la vérité. Nous réalisons que gagner et perdre n'est qu'une illusion - illusion que nous avons laissé régner sur notre vie. Dès l'instant où nous ne serons plus déconcertés, surpris ou insultés par cette illusion, nous n'éprouverons plus les hauts et les bas qui l'accompagnent.

Nous perdons souvent notre perspective, en matière de gain et de perte, car le monde moderne est très fortement axé sur la compétition. Cette attitude nous met en situation de constante friction avec notre environnement. Nous jouons au jeu de « Et moi, alors ? » : « Si j'y gagne, je serai heureux. Si j'y perds, je serai malheureux. » Ce genre de friction nous use tout simplement jusqu'à la corde. La compétition ne nous permet pas de réaliser nos désirs. Nous ne faisons que galérer un peu plus en essayant de gagner quelque chose aux dépens de quelqu'un d'autre. Cela nous rend agressifs, incapables de détendre notre propre esprit. Nous devenons accessibles à la colère, ce qui réduit à néant toute vertu que nous aurions pu accumuler.

Essayer de manipuler l'environnement en mettant en avant nos intérêts personnels et en espérant l'échec des autres est déplaisant et illusoire. Nous valons ce que nous valons, et rabaisser quelqu'un d'autre ne nous rend en aucune façon meilleurs. La compétition est par nature instable. Même quand nous avons gagné, nous n'avons pas vraiment gagné. Nous devons toujours refaire nos preuves. Si nous voulons progresser sur une voie spirituelle, nous ne pouvons pas fonder notre valeur sur un succès ou un échec dans une seule épreuve.

Lorsque nous sommes en compétition, nous aiguisons nos facultés d'agression. En nous abstenant d'entretenir un état d'esprit compétitif, nous prenons confiance dans notre valeur d'être humain, un être capable de cultiver la sagesse et la compassion. Ce potentiel-là ne peut être ni gagné ni perdu. En le développant, nous pouvons donner de l'espace à notre vie et la mener agréablement. Nous ne nous rongeons pas les sangs à propos de ce que les autres font ou ne font pas. Nous apprécions les autres. Lorsqu'ils nous dépassent, nous ne nous sentons pas rabaissés, mais nous y voyons l'occasion de nous détendre dans la possibilité démesurée de ne pas s'attacher au fait de gagner ou de perdre.

Gain et perte sont des préoccupations dénuées de sens, dont nous nous servons pour entretenir l'illusion d'un soi permanent. Nous avons été obnubilés ainsi pendant de nombreuses vies, gagnant et perdant encore et toujours la même partie. L'intérêt de contempler ce jeu du gain et de la perte, c'est d'arrêter de dilapider notre temps. Cette vie est précieuse, notre temps est précieux et notre esprit est précieux. La véritable victoire, c'est de ne pas nous laisser prendre dans l'illusion de la permanence. Elle consiste à ne pas nous laisser harponner par les émotions négatives. Elle se produit lorsque nous nous libérons de l'illusion du « moi ». C'est pourquoi le Bouddha est appelé « le victorieux » - il a vaincu l'ignorance, le désir et l'obsession de soi. Contrairement à nous, le Bouddha ne voit pas le caractère onirique de l'existence après-coup. Il le voit dans l'instant. Le Bouddha voit le présent - tout comme le passé et le futur - comme un rêve, comme une illusion.

Prajña - « la connaissance la meilleure » - nous dit qu'aussi longtemps que nous croirons que l'agression et la compétition peuvent nous faire réellement gagner quelque chose, nous resterons dans le jeu du samsara. Si nous perçons à jour notre propre ignorance, nous n'agirons plus par attachement au gain et à la perte, dans leur sens conventionnel. Nous n'aurons plus besoin de faire nos preuves à chaque nouvelle saison. Nous pouvons être plus malins que le cycle de la souffrance en investissant notre énergie dans la cause du bonheur durable, qui consiste à lâcher notre prise sur le « moi ».

D'anciens textes sur la méditation nous disent qu'après avoir fait connaissance avec la vérité de l'impermanence, nous devrions pratiquer comme si nos cheveux étaient en flammes. Que pratiquons-nous ? Nous pratiquons la méditation, la générosité, la patience, l'humour et l'art d'aider les autres. Lorsque nous comprenons réellement l'impermanence, nous vivons notre vie en appréciant notre bonne fortune, comme si c'était notre dernier jour sur terre. Nous nous réveillons le matin, excités à l'idée de pouvoir utiliser chaque instant de notre vie d'une manière qui nous mène à la sagesse. En faisant cela, notre cœur devient spontanément et naturellement léger. Nous ne sommes pas pris au piège du jeu du mal et du bien. Nous avons ce que les Tibétains appellent tropa - la joie. Tout ce qui reste à faire, c'est d'être totalement démesuré et sauter le pas en aidant les autres. Voilà comment on est véritablement victorieux.


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No Real Winners, Shambhala Sun, 2002 © Sakyong Mipham Rinpoché,
© Traduction : Les Traductions Manjushri, France, mai 2006
« You can never get enough of what you don't need to make you happy. » — Eric Hoffer
« Désolée mais la trilogie de Nico... A côté, Berlin c'est Disneyland. » — E.G.

roger keith

:applaudit:

Je me suis offert l'intégral des Shadocks aujourd'hui :P. J'ai regarder, Remember That Night 32€, DG In Concert n'est pas donné mais je me souviens plus exactement. Je sens que y a de l'inflation à la Fnac. Par contre le Floyd est en prix vert en ce moment, faut en profiter.

ZeZapatiste

Tu veux dire que Dark Side et Obscured By Clouds n'est plus à 24€ ?

:vendredi13:
Let the sun shine in

Neorossi

Shine On You, Crazy Diamond... :coeur:

roger keith

Si j'ai assez, le week end prochain, j'essaie de me payer ceux que je n'ai pas "physiquement" et racheter ceux dont la boite (genre Ummagumma, Meddle PULSE et DSOT) ou les cds (genre The Wall qui bug sur In The Flesh) sont un peu foutus.

Narrow Way

bonsoir, juste pour vous rappeler qu'on passe à l'heure d'hiver cette nuit :)
"I like to think oysters transcend national bareers."

ZeZapatiste

Merci fidèle Narrow, info très utile ;):)
Let the sun shine in

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