Dream Theater : Review

Démarré par ZeZapatiste, 17 Mars 2011 à 17:50

|

ZeZapatiste

Dream Theater est un groupe américain, leader depuis une vingtaine d'années dans le métal prog.
Le prog qui a disparu en même temps que l'apparition du punk est revenu dans les années 80 par des groupes comme Marillion ou Queenrÿche.
Le groupe ne renie aucunement sa filiation avec ces groupes, ainsi que Rush, Iron Maiden, Metallica voire même parfois Queen et, oui oui, Pink Floyd.
D'ailleurs, ils ont plusieurs fois fait des covers complètes d'albums en live : The  Number Of The Beast, Master Of Puppets, Made In Japan et Dark Side Of The Moon. Ces covers sont très proches des originaux en son, samples et notes jouées, mais méritent tout de même le détour.
Le groupe a évolué au fil des ans, mais le noyau dur se compose (composait, on le verra plus loin) de Mike Portnoy (batterie), John Petrucci (guitare) et John Myung (basse). Les deux premiers sont les compositeurs et auteurs principaux du groupe.
Le groupe se forme au milieu des années 80 lorsque les deux John, amis d'enfance de Long Island, entrent à la prestigieuse école de musique de Berklee, Boston, MA. Là-bas on y enseigne beaucoup de styles, mais on ne fait pas dans le heavy. Un jour alors qu'il passent dans les couloirs donnant sur les salles de répétition, ils entendent un fou furieux tapant sur ses fûts. Il y jouait du Rush, du Iron Maiden et consorts. Maîtres John, par l'oreille intriguée, lui tinrent à peu près ce langage : « Hey dude, wanna start up a band ? ». A ces mots, Mike ne se sent pas de joie, et pour montrer sa belle énergie tape sur sa caisse claire, laisse tomber ses baguettes. « We'd better, mother fuckin' lads ! » répondit-il. C'est ainsi qu'ils commencent à répéter le soir, après les leçons de la journée, entre 6 pm et 12 pm, en transportant tout leur matos à chaque fois. Pour se chauffer, ils coverent Rush, Metallica, Yes and stuff.
Sentant que le feeling passe bien, ils décident par la suite de laisser tomber Berklee. Ils répètent sous une boucherie de Long Island, en se disant qu'il manque un petit quelque chose... Mais c'est bien sûr ! Du clavier ! Johnny P contacte alors un autre pote d'enfance, Kevin Moore, parti lui étudier la musique à Chicago. Mais il manque toujours un truc... Ah mais ouais, on est cons, un chanteur !
Après plusieurs tests avec différents chanteurs, le premier disque sera enregistré avec Charlie Dominici.
Autant vous prévenir, sans être sanglant, ce groupe n'est pas pour les fillettes, et comme dirait Rush « For best results, play at maximum volume » ! Pour faire un proto-résumé du style, c'est de la musique chiadée avec beaucoup de solos, dans une veine métal, hard rock et prog. Je vous le dis clairement, même si j'aime parfois les rythmes marqués, le métal à la base ce n'est pas franchement ma tasse de thé. Mais DT y ajoute quelques ingrédients qui les différencient des Metallica et autres Opeth.
Avant de détailler les albums, établissons les différentes périodes du groupe. Le plus simple, et je crois que c'est assez représentatif, est de séparer chaque phase avec chaque claviériste. Ainsi soit-il.

PERIODE KEVIN MOORE

WHEN DREAM AND DAY UNITE (1989)
Après donc de nombreuses années de répétitions, le groupe décroche un contrat chez Mechanic Records.
Cet album est donc le seul avec le ton aigu de Charlie Dominici au chant. C'est aussi le moins connu de tous. Les compositions sont plutôt de qualité (A Fortune In Lies, Afterlife, Only A Matter Of Time) ou totalement anecdotiques (Status Seeker, Let Light Fuse And Get Away), mais souffre irrémédiablement d'une production vraiment trop faible. Le son est vraiment mal équilibré et manque de profondeur, ce qui ternit énormément l'écoute. Certaines chansons seront reprises dans des lives officiels (Afterlife, Only a Matter Of Time) et montreront, avec un vrai son, la richesse de ces compositions. L'ensemble de l'album sonne très Rush, on sent que DT a du mal à vraiment construire son style.
A noter l'instrumental The Yste Jam, qui pose les fondations de la qualité future du groupe.
Note perso : 6/10. Largement dispensable.

Après ce CD, le groupe décide de se séparer de Chalie Dominici. En effet, il était plus vieux que les autres et son timbre de voix ne collait pas parfaitement avec ce qu'ils désirent. Le groupe galère alors : Mechanic ne vend pas l'album comme ils l'avaient promis et ils ont des difficultés à trouver un nouveau chanteur. Dans son coin, un petit Canadien envoie une démo et accède à une audition. Il sera pris et reste l'actuel chanteur. Il s'appelle Kevin, mais comme le groupe possède déjà deux John, il se disent que deux doublettes, bien que pratique pour la pétanque, compliquerait l'identification des membres. Il prendra donc son deuxième prénom, ainsi voit-on l'arrivée de James LaBrie.

IMAGES AND WORDS (1992)
DT parvient à se défaire de son contrat chez Mechanic et signe chez une major de poids, filiale d'Atlantic : ATCO.
Ces trois années de galère ont permis au groupe de peaufiner leurs compositions. Ils arrivent donc à Bear Tracks Studios confiants dans leurs capacités. Et le résultat sera à la hauteur ! Images and Words sera parmi les albums références du groupe. James s'acclimate parfaitement au groupe.
La production est toujours un poil bizarre : la batterie triggée sonne très artificielle, certaines chansons possèdent un côté kitsch (Another Day). Néanmoins l'album est bien équilibré : des compos pêchues (Take The Time, Metropolis, Under A Glass Moon), d'autres plus calmes (Another Day, Surrounded, Wait For Sleep). Metropolis deviendra la chanson emblème du groupe : en effet elle est représentative de son style : rapides changements, mesures asymétriques, riff d'entrée bien marqué, longue partie instrumentale alambiquée.
Cette fois le succès sera au rendez-vous : ATCO sort Pull Me Under, en version éditée, en single et autorise le tournage d'un clip que sera largement diffusé sur MTV. Le groupe commence alors à acquérir une petite notoriété, se constituant une fanbase qui sera fidèle du début à la fin.
A ressortir du lot, Learning To Live, point fort et final de l'album, qui possède une ambiance très particulière en traitant de manière poétique du SIDA. Chanson à tiroirs très bien constituée qui est parmi les chefs d'oeuvre du groupe.
Note Perso : 9/10. Le son est un poil bloquant, mais c'est tout de même une oeuvre majeure.

AWAKE (1994)

Ayant eu un certain succès avec le précédent album, ils se savent attendus au tournant. Quoi de mieux alors que de surprendre son auditoire ? Awake est alors enregistré dans une atmosphère totalement différente. Témoin de ce changement, c'est le premier album où JP utilisera une guitare à 7 cordes. En effet, Awake fait bien plus dans le dark, sans s'éloigner de la marque de fabrique DT. Ainsi, certaines chansons sont vraiment sombres, sans être excessivement heavy (The Mirror/Lie). Pour autant, la composition est toujours au rendez-vous avec des morceaux dans la veine des précédents, au son néanmoins plus mat (6:00, Voices, Scarred). Cela n'empêche pas toutefois quelques morceaux plus calmes bien intercalés (Innoncence Faded, Lifting Shadows Off A Dream, Space Dye Vest, The Silent Man). La production est cette fois à la hauteur du talent de DT.
A noter l'instrumental Erotomania, dans la lignée du précédent, qui vous en mettra plein les oreilles.
Note Perso : 9,5/10. Album a posséder absolument, bon moyen d'entrer dans le groupe si l'on vient du milieu du métal, sans être effrayant si on est plus prog.

L'album réussira à surprendre et montrera que DT sait se renouveler. Il connaîtra un grand succès parmis les fans.
Après cet album, Kevin Moore décide de tracer son propre chemin, car il se sent plus dans l'optique d'un travail sur les sons que dans le métal prog. Il tirera un trait sur la période de sa vie avec le groupe refusant d'en parler, même jusque dans la biographie officielle du groupe. Arrive alors le second clavieriste Derek Sherinian. Il possède un style très différent. Il fait plutôt dans l'apparence rock star et correspond à une nouvelle période où le groupe se cherche un peu.

PERIODE DEREK SHERINIAN


A CHANGE OF SEASONS (1995)
En attendant d'enregistrer un nouvel album, DT sort une longue composition de 23 minutes, écrite pendant les sessions de Images And Words mais trop longue pour figurer sur l'album, A Change Of Seasons. C'est donc un EP. La chanson est légèrement remodelée et Derek apporte sa touche perso, plus proche du hard-rock que précédemment. Le morceau est aussi parmi les chouchous des fans, alternant heavy, calme, rythmé, alambiqué, solos et chants.
Sur la face B figure une série de reprises live enregistrées au Ronnie Scott's Jazz Club de Londres. Y figurent : Funeral For A Friend/Love Lies Bleeding d'Elton John, repris avec beaucoup de vie; Perfect Strangers de Deep Purple, reprise courante du groupe à l'époque; un medley de Led Zep (The Rover/Achilles Last Stand/The Song Remains The Same) où seul Plant pourrait avoir quelques réserves sur le chant; et un « Big Medley » (In The Flesh ? [PF]/Carry On My Wayward Son [Kansas]/Bohemian Rhapsody [Queen]/Lovin', Touchin', Squeezin [Journey]/Cruise Control [Dixie Dregs]/Turn It On Again[Genesis]), où encore le chant est parfois un peu prise de tête.
Note Perso : 8/10

FALLING INTO INFINITY (1997)
ATCO est content de la musique produite, mais se plaint néanmoins de l'étroitesse du spectre du public visé par le groupe. Ce prochain album sera alors plus accessible. Mais plus accessible pour DT ne veut pas dire pop. Alors que certaines chansons sont vraiment fadasses (You Not Me, Hollow years, Take Away My Pain, Anna Lee), d'autres ont beaucoup plus d'intérêt, qui sera décuplé en live (New Millenium, Hell's Kitchen/Lines In The Sand, Trial Of Tears). Just Let Me Breathe et Burning My Soul paraissent intéressantes alors qu'elles feraient un peu tâche sur un autre album.
Néanmoins, le jeu de clavier de Derek est toujours plus proche du hard rock (Lines In The Sand, Just Let Me Breathe). Si l'on aime ça cet album peut plaire, ce qui est mon cas. Il est trop inégal à mon goût ce qui gâche le plaisir des chansons très réussies. Quoiqu'il en soit, cet album est légèrement à part dans la discographie, comme l'est le premier.
A retenir : Trial Of Tears, moment de pur génie atmosphérico-prog, certainement la meilleure chanson du groupe si l'on aime un peu moins le heavy et plus la recherche du son. Elle sera mise encore plus en valeur dans le Live At Budokan avec le son de Jordan Rudess et sans le son horrible de la batterie.
Note Perso : 7,5/10

Après cet album et un live officiel qui suivra (anecdotique), Derek est victime de sa différence de style et de façon de vivre. Plus exubérant et seul célibataire du groupe, son attitude notamment en tournée devenait difficile à supporter pour les autres. Il restera néanmoins en bons termes avec tout le groupe et trouvera une petite gâche sympa chez Symphony X.
Le choix du nouveau claviériste est alors une évidence pour le groupe : Jordan Rudess. Il est déjà connu des membres pour avoir remplacé au pied levé Kevin Moore lors d'un show avant que Derek n'arrive, et a bossé avec JP et MP sur un side-project (je vous en parlerai plus loin), le Liquid Tension Experiment. Petit génie de Juiliard, Jordan Rudess vient du monde du prog, tout en ayant développé son son auprès d'artistes tels que Vinnie Moore, Dixie Dregs, Morgenstein et bien d'autres contributions studios.
Après la reception mitigée auprès de la fanbase du précédent album, et n'ayant pas vraiment réussi à toucher un public plus large, le groupe reprend les rênes de sa production artistique, et pond un nouvel album qui réconciliera tout le monde.

PERIODE JORDAN RUDESS


METROPOLIS PART II : SCENES FROM A MEMORY (1999)
SFAM pour les intimes, c'est le premier album totalement concept du groupe, suite de la chanson Metropolis. Racontant une histoire de meurtre et de vie antérieure (je ne vous spoile pas ce suspens haletant ^^), le CD est divisé en « acts » et en « scenes », comportant parfois plusieurs chansons. On alterne le calme (Regression en intro, mettant en place l'histoire; Through My Words, Through Her Eyes, One Last Time), le très heavy (Strange Deja Vu, Fatal Tragedy, Beyond This Life), et les moyennes intensités (Overture 1928, Home, The Spirit Carries On, Finally Free). L'album est très bien produits, l'alternance est bien réalisée, le concept, bien que copié un peu d'un film, est plutôt sympa, on a tout pour plaire !
A noter, l'instrumental The Dance Of Eternity, vraiiiiiiiiment alambiqué mais teeeeeeeeellement puissant. On est d'autant plus content lorsqu'on a réussi à suivre le compte des mesures (prévoyez un doliprane).
Il est d'avis général que The Spirit Carries On est LA chanson du répertoire qui se rapproche le plus de l'esprit Pink Floyd. A ce jour j'ai toujours pas trouvé pourquoi.
Note Perso : 9/10. Les passages calmes sont parfois un peu barbants.
Après cet album, le groupe fera un live de 3 heures sorti en CD/DVD, comportant cet album ainsi que la plupart de ses chansons phares (entre autres, Erotomania, Learning To Live, A Change Of Seasons) qui vaut vraiment le détour. Anecdote : ce live devait sortir le 11/09/01, et faire apparaître sur sa pochettes une vue de Manhattan en feu. On comprendra que la sortie aura été repoussée et la pochette modifiée.

SIX DEGREES OF INNER TURBULENCE (2002)
Après un album concept particulièrement réussi, que pouvait-on faire de mieux ? Ben c'est facile pardi, un double album dont un avec un concept ! C'est ainsi que naquit 6 degrees. Le premier CD comporte donc des chansons plutôt heavy et bien construites. Il s'ouvre sur The Glass Prison, premier titre de la « AA suite », initiée par MP rappelant son épreuve à sortir de l'alcool. Suivent d'autres titres assez sympas traitant de sujets moins sympas (l'éthique de la science dans The Great Debate, la mort dans Disappear...). Vient ensuite le gros morceau, le CD 2. Une chanson de 42 minutes divisées en plusieurs actes, traitant, un peu comme dans Dark Side, de la folie, mais par le biais d'histoires personnelles. L'Overture est excessivement Disney. Le reste, de nouveau, alterne le très heavy (War Inside My Head, The Test That Stumped Them All), et le calme MAIS cette fois pas mielleux comme sur le précédent album. En effet, Goodnight Kiss et Solitary Shell sont soft mais très très intéressantes ! On aboutit avec un riff qui donne une motherfuckin' pêche le matin en se levant (About to Crash reprise), et on finit comme à l'opéra avec un final qui donne dans... ben le grand final, pour faire bref.
A noter, le solo de Goodnight Kiss, absolument magnifique d'autant plus émouvant aux larmes avec des cris et bruits d'hopital où l'on imagine une mère perdant son enfant. A noter aussi Blind Faith que j'affectionne particulièrement, au Jordan Rudess fait dans le solo piano sans en rajouter comme il a l'habitude de faire. Légèrement hard rock plus que métal, néanmoins à la 7 cordes, j'adore.
Note Perso : 10/10. Absolument aucune faille. Un MUST HAVE pour tous les fans de métal prog. Pour moi le seul album absolument parfait du groupe. D'autres ne seront peut-être pas forcément de cet avis.

TRAIN OF THOUGHT (2003)
DT a désormais son rythme de croisière écriture/enregistrement/tournée/sortie d'un live. Certains diront que c'est la cause de la baisse de la qualité de leurs albums. Ce qui est certain c'est que DT aura du mal à retrouver les sommets de créativité qu'ils avaient atteints auparavant.
Après deux albums concepts, il fallait donc sortir de l'ornière. Ils le feront en sortant un nouvel album résolument dark. Pas dark à la Awake, non non. Là on est dans le métal pur et dur, toujours à la sauce DT. Ceux qui n'aiment pas ce style peuvent passer. En effet, à part la courte Vacant, qui est plus une intro au morceau suivant qu'autre chose, tout le reste est lourd.
On commence par As I Am qui sera alternativement l'opener ou le rappel de beaucoup de futurs concerts. On enchaîne sans respirer sur This Dying Soul, qui continue la AA Suite. Arrive après Endless Sacrifice avec un riff qui ressemble à Michael Jackson. On relâche un peu la pression mais dès le refrain on revient dans le heavy. Cette chanson sera aussi souvent jouée en live, ce qui donne une certaine lassitude chez ceux qui les auront souvent vus en concert (Ah oui, détail important, jusque récemment, DT changeait ses sets-lists pratiquement tous les soirs, ce qui faisait que 1) toutes les chansons ont été jouées en concert, 2) on pouvait les suivre sur une tournée et ne pas se lasser). La partie instru est néanmoins plutôt sympa, en tout cas je kiffe perso. On enchaîne sur Honor Thy Father, pamphlet de MP sur son beau-père. Ca s'entend dès le riff d'entrée, on ne va pas rigoler. Toutefois cette chanson est vraiment bien construite. Tout le début, chanté, est très heavy. Puis après un « Don't cross the crooked step » sentencieux, on entre dans une partie instu où globalement est joué un même riff, superposé de samples et de solos, à chaque fois augmenté et descendu d'un ton (il me semble à l'oreille). Le rendu est excellent. Ensuite donc petite pause avec Vacant avant d'enchaîner sur un très joli instrumental, Stream Of Consciousness. Certains sont plutôt critiques avec ce morceau mais quand on le joue c'est vraiment kiffant. On finit sur In The Name Of God, sympathique, sans plus. Si, tour de force sympa : jouer des solos métal chromatiques sur une rythmique à la basse/batterie plus proche des rythmes sud-américains.
Note Perso : 7,5/10. Je ne suis pas vraiment fan de métal à la base, mais bon c'est pas pire, et 2 ou 3 chansons valent le coup.

OCTAVARIUM (2005)
Là commencent vraiment les difficultés. L'album Octavarium est vraiment moyen. Concept album certes, mais moyen. Qu'on ne se méprenne pas : la chanson titre est absolument magnifique, 24 minutes parmi les plus abouties du groupe. Mais le reste de l'album est au mieux anecdotique, au pire oubliable après la première écoute. Sauvons peut-être The Root Of All Evil, par pitié. On passe donc sur le reste pour aller au final, la chanson éponyme. L'introduction, pour le coup, est très floydienne (qui a dit Shine On You Crazy Diamond ?). Rudess joue la slide guitar et du continuum pour plus de 4 minutes de flottement. Un légère rythmique accompagne ensuite un thème à la flûte. Quelques couplets, parce que faut bien combler un peu, ce que James fait plutôt pas mal, jusqu'à un faux départ où il commence à gueuler qui passe légèrement moins. On a vraiment l'impression de rentrer dans la chanson avec la basse et la batterie qui s'instaurent. Le chant reprend, toujours sympa, posé calme, bien comme il faut. Et là après 12 minutes on est partis : Rudess passe la seconde, on sent que ça va chier. On monte donc tranquillement, on passe avec des mesures totalement biscornues (moi-même j'ai arrêté d'essayer de compter). Petit passage à l'orgue où le chant reprend, énumérant quelques unes des références du groupe (« Flying off the handle with careful with that axe Eugene gene the dance machine messiah light my fire gabba gabba hey hey my generation's home again »). L'instru est reparti, avec cette fois des riffs plus volontaires, et des descentes à l'unisson dans des mesures divisés en 16è. La guitare part dans un solo chromatique où l'on se sent piégé. Retour à l'orgue où Rudess se paye le luxe de sortir une petite chanson de Noël. On continue dans les unissons sur la brèche jusqu'à la reprise. Remontée en intensité avec le chant jusqu'à ce que ça pète. Ca reprend de façon symphonique, Petrucci pose un de ses meilleurs solos jamais écrits, emballé c'est pesé !
Note Perso : 6/10. La chanson titre donne les 5/6 des points, mais ça n'est pas suffisant.

SYSTEMATIC CHAOS (2007)
Premier album dont j'ai pu suivre la sortie, SC est un album plutôt décevant. Une chanson coupée en deux parties flanquées à chaque bout de l'album est intéressante d'un point de vue instrumental, mais en-dessous de tout niveau paroles (de l'héroic fantasy plagié sur un manga, tâche dans la réputation créative du groupe). Forsaken, le single censé mainstreamer le groupe est vraiment bof bof, Constant Motion bénéficie d'un riff sympa et d'une ligne de chant correcte. The Dark Eternal Night est plus dark que dark, mais sans grande réussite si ce n'est ce passage instrumental un peu fantaisiste. Repentance est longuette, Prophets of War pourrait être du Muse, The Ministry Of Lost Souls est pompeuse et barbante jusqu'à sa 7:20 où alors ça devient vraiment écoutable et même franchement attrayant. Un bon gros riff et quelques solos bien placés.
En tout cas, autant le côté « métal » ne m'a pas vraiment gêné sur Train Of Thought, là j'ai beaucoup plus de mal à trouver plus de qualité.
Note Perso : 7/10. Je ne suis pas très objectif car c'est le premier que j'ai eu à sa sortie. Néanmoins je m'en suis lassé au fil du temps, et je ne l'écoute que très sporadiquement. Peut-être mérite-t-il tout juste au-dessus de Octavarium.

BLACK CLOUDS AND SILVER LININGS (2009)

L'album de la renaissance ? Ici on est vraiment au niveau au-dessus. Dans la composition, on reste dans la même optique que le précédent. Sauf que là on a retrouvé du savoir-faire. Donc c'est heavy (il y a même du blast pour la première fois), mais cette fois dans une vraie optique musicale.
Une énorme différence : la prod est absolument parfaite ! L'équilibre entre les instrus est bien respecté, et le son est vraiment profond.
On ouvre avec A Nightmare To Remember, histoire d'un accident de voiture. Gros riff en entrée, alternativement pour la guitare, la batterie, puis le clavier, la basse soutenant le tout. Un passage au milieu de la chanson est plus calme et apporte beaucoup. Le chant est vraiment juste, adapté et bien trouvé. Les solos sont tarabiscotés, mais plutôt dans le bon sens.
Ensuite vient A Rite Of Passage, single de l'album. Lorsqu'on voit la différence avec les précédents singles, on a compris que le groupe s'est repris. Sans être exceptionnel (je n'accroche pas du tout au chant), on a le droit à quelques riffs vraiment pas mal, notamment pour accompagner les solos. Solo où Rudess se permet même de jouer à ... l'iPhone ! Et oui, il est féru des innovations dans son domaine et n'hésite pas à prendre des risques, ce qui irrite certains, mais que je trouve plutôt courageux. Wither est plus calme et franchement dispensable. The Best Of Times, chanson sur la perte du père de Portnoy, a plutôt une allure joyeuse qui contraste avec le sujet. Elle bénéficie d'une attaque à la guitare assez fantastique qui lance la chanson après une intro bien mélancolique. Cette chanson ne paye donc pas vraiment de mine (elle passe assez inaperçue à côté de l'opener et du closer), et son solo final est plutôt magnifique, où Petrucci n'en rajoute pas plus que ce qu'il n'en faut, ce qui lui manque un peu ces dernières années. Puis on arrive au gros monument de l'album : The Count of Tuscany. Passons sur les paroles qui sont anecdotiques. Cette chanson c'est 19 minutes de pur orgasme auriculaire. Et en live je ne vous en parle pas ! Malgré l'héritage marqué métal de l'album, cette chanson paraît finalement légère. Les petits solos de Rudess sont un régal absolu. Les riffs dans les parties plus sombres sont bien sentis. Et lorsqu'on croit que c'est fini, non, on a le droit à un passage aérien (accords très softs, guitare jouées à la volume pedal) absolument génial qui dure plus de trois minutes (là je trouverais l'héritage floydien plus qu'ailleurs), puis on se fait un petit final épique avec 4 petits accords sur une rythmique légère à trois temps, qui augmente tranquillement.
Note perso : 9/10 : je l'apprécie vraiment, surtout après 2 albums vraiment moyens. Même en étant dans la veine du précédent, le contenu n'a rien à voir.

Que va-t-il se passer pour la suite ? Mike Portnoy, qui était la tête pensante,  a quitté le groupe en septembre 2010, et le remplaçant n'a pas été annoncé. Mike Mangini est favori mais beaucoup (dont moi) aimeraient voir arriver l'Allemand Marco Minnemann. Le groupe est actuellement en studio pour préparer le prochain album.

Quelques titres donc à retenir :
→ Instrumental : The Ytse Jam, Erotomania, Hell's Kitchen, The Dance Of Eternity, Stream Of Consciousness (aux claviers étrangement surmixés), Instrumedley
→ A écouter en priorité : Octavarium, Trial Of Tears (guitare trop en arrière), A Change Of Seasons, Raise the Knife (non édité en CD), The Count Of Tuscany , Learning To Live (avec du reggae dans l'outro, kinda fun), Blind Faith, Metropolis, Voices ou Scarred, About to Crash (Reprise).

Lives à posséder : Live At Budokan en priorité, Score ensuite, Live Scenes From New York et plus loin, bien plus loin Live At The Marquee pour les early years, Once in a livetime et enfin Chaos in Motion.

Il y a aussi un Greatest Hits mais qui n'en est que de nom, car les chansons retenues sont loin d'être les meilleures.

Un mot sur les side-projects : les side-projects sont des groupes (souvent des supergroupes) auxquels participent un ou plusieurs des membres de DT, en parallèle avec la vie du groupe :
Le principal est Liquid Tension Experiment (Portnoy, Petrucci, Rudess avant qu'il soit dans DT), du métal/jazz instrumental qui dépote.
On peut aussi citer :
Participation au G3 (Petrucci, Portnoy)
Transatlantic (Portnoy, avec Neal Morse)
Explorers Club (LaBrie, Myung, Petrucci)
MullMuzzler (LaBrie)

Voilà je crois que j'ai fait le tour, sans être non plus exhaustif, à vous de découvrir le reste.
Let the sun shine in

Space_punkadelic

Tu es bien seul mon petit ZeZap...
En tout cas bon boulot, ca va sûrement éclairer un peu les choix de ceux qui veulent découvrir Dream Theater  ;)
Doctor Doctor !

It's only rock 'n roll, but I like it!

Nausicaa

J'en fais partie  :) merci beaucoup en tout cas , super travail en effet !!
Je suis dailleurs en train de d écouter le Live at Budokan  :note: :note: :coeur:
Commentaire dune amie assez étonnée  : "mais elle dure 10 min ta chanson !!"

'Ils t'ont nommé tous deux leur Syd en ma présence.
Puisque Syd en leur langue est autant que seigneur,
Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur.
Sois désormais le Syd;qu'à ce grand nom tout cède'' Corneille Le Cid

Vael

Je ne m'etendrai pas sur DT parce que je m'enerverais si j'ai juste un truc a dire:

Ecoutez Liquid tension Experiment I et II c'est une vrai Turie pour resumer c'est le meilleur de DT sans Labrie (<= si vous comprenez pas l'interet de renforcer le "sans Labrie" .. ecoutez le chanter  :lol: )
Moi c'est King Ju, l'épouvantable épouvantail !

bluesman

Génial ton topic, Mr ZAP!
Comme je ne connais pas du tout ce groupe, je te lis et j'écoute en même temps sur YouTube.
J'en ai aussi profité pour écouter leur reprises de Led Zep, que la pour le coup je connais comme ma poche. Et bien c'est pas si mal. Le guitariste ne refait pas les solos de Jimmy Page et c'est tant mieux parce qu'il est inimitable (Achille's last stand!).
Pour l'instant j'ai écouté Octavarium, intro Pink Floyd style SOYCD mais morceau intéressant dans son ensemble.
Merci pour ta contribution, c'est trop bon de découvrir des choses que l'on ne connaît pas. :biere:
:note: :note: :note:
everything under the sun is in tune but...

GilFrippMour

C'est plus métal ou prog? (le métal pur est trop agressif pour mes oreilles, mais j'ai lu qu'il y a du clavier :rougit: )

D'ailleurs c'est pas un chauve de ce groupe qui a fait une reprise du Tarkus ?
"Imagines-toi une œuvre si gigantesque que le monde entier s'y reflète"
" Si l'on savait comment Mahler nouait sa cravate, on apprendrait plus qu'en trois années de conservatoire"

ZeZapatiste

#6
Merci pour les commentaires. J'ai fait ça à l'arrach, tout d'affilée dans trop prendre de recul donc ça peut paraître un peu fouilli.
GFM : Qu'est ce que du métal ? Qu'est ce que du prog ?
Il y a du clavier du début à la fin, mais son utilisation n'est pas celle conventionnelle des années 60/70. Par exemple, sur l'album clairement métal Train Of Thought, il double souvent les parties guitares.
En tout cas, c'est du gros son. Ca shred, ça break à la batterie. Mais ce n'est pas du métal bas du front à 4 temps (que je n'écoute pas du tout). Les signatures rythmiques changent sans cesse, les tonalités aussi dans une même chanson.
Globalement ça c'est ce qui est le plus métal (à partir 01:47 notamment, ou 5:55)

En gros, pour te faire un florilège de ce qui est intéressant mais pas trop violent :
Learning To Live (1992)
Take The Time (1992)
Surrounded (1992, ici en version live '07, considérablement améliorée) : dans la part II y'a Sugar Mice de Marillion et Mother reprises de façon sympa
Avec dans la Part II Mother et Sugar Mice de Marillion repris agréablement !
Space-Dye Vest (1995)
6:00 (1995) : commencer un album par une telle intro de batterie, ça le fait
Lines In The Sand (1997) et son très joli solo
Trial Of Tears (1997)
Finally Free (1999)
Blind Faith (2002), double plus bon
Solitary Shell (2002)
The Count Of Tuscany (2009), sûrement le meilleur compromis
The Best Of Times (2009)
Friday (2011)
Il va sans dire que la dernière est de loin la plus intéressante !
Let the sun shine in

Nausicaa

Je suis en pleine découverte du Live at Budokan, et j'ai un gros gros coup de  :coeur: pour Stream Of Consciousness, et le solo de Hollow years ( et d'autres )  Le truc, c'est que je suis très lente à découvrir des albums, je bugue sur des morceaux en les passant en boucle  :note:
Ps : en plus le guitariste est mignon ( heu, je sais pas si le terme est très approprié !)  , enfin, il est bien mieux les cheveux courts je trouve. Fin de mes considérations musicales :)-
PS  : je trouve la dernière vidéo que tu as posté ZeZap' très avant gardiste, un peu néo -prog-métal. ça passe bien.
'Ils t'ont nommé tous deux leur Syd en ma présence.
Puisque Syd en leur langue est autant que seigneur,
Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur.
Sois désormais le Syd;qu'à ce grand nom tout cède'' Corneille Le Cid

ZeZapatiste

T'as vu ? En fait c'est un concept anti-rétrograde totalement post-moderne. Ca choque à la première écoute pire que CLose to the Edge mais c'est du pur génie, surtout dans le texte.
J'ai aussi découvert le groupe par le Live at Budokan (l'Instrumedley, histoire d'en avoir plein la face dès la première écoute), je crois que c'est le meilleur point de départ. Le son est excellent, même mieux qu'en studio. Bon après il est un peu heavy tout de même, puisqu'on y retrouve tout Train of THought (moins Honor Thy Father, qui comme par hasard est la meilleure).
Stream of Consciousness est bien intéressante en effet. Moi je l'adore particulièrement parce que (à une époque) je peux (pouvais) la jouer aussi bien à la guitare qu'au clavier, et que c'est quand même la classe.
Après, les albums sont souvent considérés comme nécessitant plusieurs écoutes. Un peu comme Ummagumma, quoi. D'ailleurs si on est musicien et qu'on aime bien décortiquer, la première écoute est un peu une torture parce qu'on n'arrive pas forcément à suivre.
Let the sun shine in

Nausicaa

CitationEn fait c'est un concept anti-rétrograde totalement post-moderne.
C'est exactement le terme que je cherchais, ça me semble assez approprié en effet.

Sinon,  c'est en effet assez classieux de pouvoir jouer SOC ( l'abréviation marche là ? ) , c'est exactement le genre de morceaux qui me donnent envie de jouer d'un instrument, ils m'emportent totalement. Fin, bon, j'ai de l'espoir, beaucoup d'espoir :) 
J'ai toujours besoin d'écouter plusieurs fois un album, même n'étant pas musicienne, j'aime bien avoir une certaine familiarité avec les morceaux, me les approprier,  puis comprendre un peu ce qui se passe aussi. ( j'avoue en revanche ne pas vraiment comprendre tout ce qui se passe sur certains morceaux d'Ummagumma  :ange:)
'Ils t'ont nommé tous deux leur Syd en ma présence.
Puisque Syd en leur langue est autant que seigneur,
Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur.
Sois désormais le Syd;qu'à ce grand nom tout cède'' Corneille Le Cid

ZeZapatiste

Citation de: Nausicaa le 30 Mars 2011 à 22:50SOC ( l'abréviation marche là ? )
Pour être tatillon, l'abréviation couramment usitée est SoC, mais oui dans la communauté DT ça se fait facilement, oui ;)
Let the sun shine in

Kermit

Citation de: Nausicaa le 30 Mars 2011 à 22:50
j'avoue en revanche ne pas vraiment comprendre tout ce qui se passe sur certains morceaux d'Ummagumma  :ange:

Si cela peut te rassurer, leurs auteurs non plus, d'après leurs déclarations postérieures XD

(Cela dit, Ummagumma est mon album préféré du groupe même si on ne peut pas objectivement dire que c'est leur meilleur - il est bourré d'imperfections - mais sa pochette est géniale, son titre est bien aussi et surtout sa partie live dégage une ambiance unique. J'aime beaucoup aussi l'atmosphère de Grantchester Meadows.)

DJ Eric

j'aime bien Shadows Unite Crash Kitchen et Squeezin Under Consciousness Kiss
selon la rumeur, Gilmour et Waters ont décidé d'enterrer la hache Eugène de guerre
on ne connaît pas encore les réactions de Ricard Wrigt

Nausicaa

Citation

Si cela peut te rassurer, leurs auteurs non plus, d'après leurs déclarations postérieures XD

(Cela dit, Ummagumma est mon album préféré du groupe même si on ne peut pas objectivement dire que c'est leur meilleur - il est bourré d'imperfections - mais sa pochette est géniale, son titre est bien aussi et surtout sa partie live dégage une ambiance unique. J'aime beaucoup aussi l'atmosphère de Grantchester Meadows.)
[/quote]

J'aime bien le premier disque aussi ( cest parce que j'aime aussi les morceaux qui y figurent  a la base ) , mais nettement moins le deuxième C'est vraiment l'album de PF que j'ai le plus de  mal a découvrir.

Sinon pour en revenir a DT , qu'est ce que vous pensez de l'avenir du groupe sans Portnoy ? J'avais cru comprendre qu'il avait une influence assez importante sut le groupe.
'Ils t'ont nommé tous deux leur Syd en ma présence.
Puisque Syd en leur langue est autant que seigneur,
Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur.
Sois désormais le Syd;qu'à ce grand nom tout cède'' Corneille Le Cid

GilFrippMour

Bon, je me suis attelé à une découverte de ce groupe avec Six Degrees of Inner Turbulence (j'ai lu double album conceptuel donc j'ai pas pu m'en empêcher)
J 'ai vraiment beaucoup aimé, dès la 1ère écoute, ça m'a pas fait mal aux tympans et au crâne comme la dernière fois que j'ai essayé le métal.
Et d'ailleurs force est d' admettre que sa progresse, ça donne même cette impression de faire du complexe pour que ce soit le plus prog possible, mais vu certains commentaires sur ce groupe je m'attendais à beaucoup plus pédant :ange:

En résumé, excellente découverte, sans temps d'adaptation nécessaire en plus ^^

Et Ummagumma est génial, un concept basé sur une mauvaise idée aussi réussi, ça se fête :note: (en plus il a été repris par Yes et ELP (le concept), avec plus(le 1er) ou moins(le 2nd) de réussite)
"Imagines-toi une œuvre si gigantesque que le monde entier s'y reflète"
" Si l'on savait comment Mahler nouait sa cravate, on apprendrait plus qu'en trois années de conservatoire"

Nausicaa

Citation de: GilFrippMour le 31 Mars 2011 à 21:56
Bon, je me suis attelé à une découverte de ce groupe avec Six Degrees of Inner Turbulence (j'ai lu double album conceptuel donc j'ai pas pu m'en empêcher)

On voit le progueux :D
'Ils t'ont nommé tous deux leur Syd en ma présence.
Puisque Syd en leur langue est autant que seigneur,
Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur.
Sois désormais le Syd;qu'à ce grand nom tout cède'' Corneille Le Cid

FlamingUFO

je vais les voir en concert au sonisphere d'amneville (au passage est-ce que quelqu'un du forum y sera ?)
ZZ : "En fait c'est un concept anti-rétrograde totalement post-moderne."

ZeZapatiste

Je n'ai pas encore regardé les dates, mais je ne pense pas que j'en sois cette année. A moins que l'album à venir soit exceptionnel.
Citation de: Nausicaa le 31 Mars 2011 à 20:42Sinon pour en revenir a DT , qu'est ce que vous pensez de l'avenir du groupe sans Portnoy ? J'avais cru comprendre qu'il avait une influence assez importante sut le groupe.

JP avait aussi une bonne part dans les compos, mais MP était en effet le moteur du groupe. C'est lui qui se bougeait le plus, qui entretenait la relation avec les fans...
Son départ sera peut-être l'occasion de voir :
- JR s'investir plus dans les compositions musicales
- JM de réécrire quelques paroles (il en a fait peu, mais ce sont les meilleurs)
- si DT est capable de sortir d'un certain son stéréotype sur ces derniers albums, parfois réussi mais parfois inintéressant (Forsaken, Wither...)
Let the sun shine in

GilFrippMour

Citation de: Nausicaa le 31 Mars 2011 à 20:42

On voit le progueux :D

C'eut été notable si j'avais dit avoir été attiré par la profusion de breaks rythmique et par le fait qu'il y ai des musiciens qui en font trop (j'ai pas dit non plus que je cracherai là dessus :sifflote: )

"Imagines-toi une œuvre si gigantesque que le monde entier s'y reflète"
" Si l'on savait comment Mahler nouait sa cravate, on apprendrait plus qu'en trois années de conservatoire"

ZeZapatiste

#19
This just in !

Le fameux Andy McKee (si vous ne le connaissez pas encore, courez sur Youtube !) reprend "à l'arrach" le solo de fin de Innoncence Faded, que l'on trouve sur l'album Awake.
Ouais, "just for fun". Enfoiré va !

http://www.youtube.com/watch?v=s7GFhgfsNI8#ws

GFM : Inutile de dire que j'adoooooooooooooore ton avatar ! :amour:
Let the sun shine in

|