Reprises de Pink Floyd

Démarré par CrazyDiamond, 08 Septembre 2007 à 00:24

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Highway_Chile

#140
J'avais trouvé il y a un petit moment 3 guitaristes acoustique, hispaniques, très très forts, il reprenaient Wish you Were Here (bon rien d'original jusque là) puis j'ai vu des reprises plus improbables: Shine On, Run Like Hell, The Great Gig!!

Ladies And Gentlemen, The Bermuda Acoustic Trio!!
http://www.youtube.com/watch?v=viopK_I2DWw&feature=related#

Ps: Leur reprise de Sultans Of Swing vaut vraiment le coup au passage.

Pile-poil

#141
Colonel Les Claypool's Fearless Flying Frog Brigade
est le nom du groupe mené par Les Claypool (bassiste talentueux et personnage excentrique) qui nous offre dans deux albums lives, des reprises originales et parfois supérieurs (Aïe-Aïe) a ce qu' a pu enregistrer les Floyd.

Live Frog Set 1 :


Dans ce set ce trouve une reprise de King Crimson : Thela Hun Ginjeet, des compositions originales et, pour ce qui nous concerne ici : Shine On Your Crazy Diamond.
La, c'est pour le côté originale de la reprise. Il est illusoire de vouloir planer avec cette version. Le tempo est enlevé et Shine On n'est pas jouée dans son intégralité. Les paroles encadrent les solos des musiciens, mais quels solos !!!

Live Frog Set 2 :


Ce set, quand à lui est la reprise intégrale d'Animals (dans des versions conformes aux originaux).

Pigs On The Wing peut choquer de prime abord parceque joué à la guitare électrique et surtout à cause de la voix nasillarde de Les Claypool.
Dogs a une trés bonne pêche et les appréhensions quand à la voix s'effacent peut à peut.
Pigs, la reprise supérieur (Aïe-Aïe) à l'originale surpasse même les versions enflammées des boots tant elle est pleine de rage dans son interprétation.
Sheep... C'est sheep. Mieux ? Moins bien ? Pareil ? J'ai toujours eu du mal avec ce morceaux moyen sauvé cependant par le riff de guitar de la fin.
Pigs On The Wing 2... Et la voix problématique est complètement oublié.

hallucinogen_1024

#142
Bonjour tout le monde.

Super topic, auquel je vais apporter ma petite contribution !

J'ai quelques reprises de pink floyd, qui (il me semble) ne sont pas citées ici:

Comfortably numb par :
- Staind
- The Bad Plus
- Mostly Autumn
- Anathema

Wish You Were Here par :
- The Busters (Une version, comment dire.... festive !)
- David Gilmour (chante super bien lui, presque pareil que la version originale !)
- Ana Torroja
- Andres Calamaro
- The Beatlesons (Version festive aussi, et country également)
- Limp Bizkit
- Seguridad Social (Version mexicanos)
- CJ Johnson
- Zero Nine
- Pascale Picard
- Wyclef Jean
- Alpha Blondy



Hey You par :
- Lazy
- Dean Wareham
- Amandine Bourgeois (Nouvelle star)

High Hopes par :
- Headline

Another Brick In The Wall par :
- John Hurt
- Hot / Pink Coffee (ca vaut bien celle de Eric P.)
- Dream In Goa/Pink Project
- Teste Sciroppate (en Italien, ou Breton peut-être...)
- Blankass (si si je vous assure)
- Y-Luk-O
- Wish
- Pink Turtle

Shine On You crazy Diamond par :
- Jean-Jacques Rebillard (Reprise instrumentale sans interêt)
- Pascale Picard (Album :  a tribute to PF: redux ladies only)
- DJ Dado
- Viktor Krauss
- Christy Moore
- Emmerson Nogueira

Voila!











Keep Talking

J'aime beaucoup ta manière de présenter les reprises Hallu, si tu en as d'autres n'hésite pas ;)
It doesn't have to be like this
All we need to do is make sure we keep talking

hallucinogen_1024

#144
Re bonjour.


Citation de: Keep Talking le 31 Mai 2009 à 00:18
J'aime beaucoup ta manière de présenter les reprises Hallu, si tu en as d'autres n'hésite pas ;)

Et merci tout d'habord.


Je poursuis ma liste de reprises donc! Je laisse dans mes listes celles déjà citées dans le topic (en italique).  Celles soulignées sont là pour le fun.

Money par
- Gary Hoey (Version instrumentale inutile une fois de plus)
- Pink Turtle (Version trop jazz)
- The Michael Schenker Groupe
- Rosebud (sur l'album "discoballs: a tribute to PF")
- Lazy
- Velvet revolver


Keep Talking
- Giselle Webber (Version electro)


Echoes
- Episode (pas sûr de l'artiste, toutefois le morceau est sur l'album « progfest'94 »)
- RPWL  (album complet du même artiste : more relics)
- Djemdi (avec un didgeridoo ! bon il reste plus grand-chose...)
- Dj Mill & Manuel T (là il en reste encore moins !)
- Dream Theater


Dogs
- The Claypool's Frog Brigade


Dark Globe
- Placebo (Superbe reprise)



Fat Old Sun
- RPWL (voir Echoes)


Bon! Reste plus que Time à faire je crois. J'en ai 2 ou 3 à retrouver et je poste.


Question : savez-vous si « near the end » (de David) existe en live? J'aimerais que le magnifique solo final soit moins frustrant !!!

Mnzaou

Citation de: hallucinogen_1024 le 30 Mai 2009 à 16:20
Wish You Were Here par :
- David Gilmour (chante super bien lui, presque pareil que la version originale !)

Comme c'est bizare ...  :sifflote:
Bonzi Bonzi. Niam diboutou sa ka moudou matsi (Nzille)

good

he ben y a de quoi faire ! ou plutôt écouter !

perso je suis pas fan des reprises, mais en même temps, knocking de Dylan, repris par les Gun's c'est indispensable !

Pour faire une reprise il faut l'accord du ou des compositeurs ?

si oui c'est hallucinant de laisser ses "bébés" se faire massacrer !
Et quand bien même, l'humilité serait la source principale de mes aspirations, arrivé a mes fins j'en éprouverai un tel contentement que tout serait à recommencer.

roger keith

Pour Velvet Revolver, il y a aussi une reprise de Wish You Were Here en plus de Money.

LaX

Je m'étonne que personne n'ait encore fait mention des fameux -passez moi la francisation à la con- groupes à reprises existants.

The Australian Pink Floyd, pour ne mentionner qu'eux, sont-ils aussi bons et énergiques qu'on l'entend dire?

Dans la même veine, Pink Side of the Moon a réalisé des reprises instrumentales de plusieurs morceaux de Dark Side of the Moon et The Wall.

La majorité de ces reprises présente à mes yeux relativement peu d'intérêt dans la mesure où on n'y trouve que de pâles interprétations, qui, si elles restent très correctes sur le plan technique, demeurent quasi-identiques aux morceaux d'origine; précisément là où on pourrait espérer quelques libertés de leur part.

Alors certes certains soli de guitare et nappes de synthés font l'objet d'une originalité parfois inattendue, quoique bienvenue, mais une originalité qui demeure encore trop rare et surtout bridée.

J'ajouterais que de la part de reprises instrumentales, si le chant est absent (jusque là rien d'anormal me direz-vous) il serait intéressant d'y incorporer la partition de chant, quitte à l'interpréter à la guitare, au piano, au berimbau ou que sais-je.

Un aperçu ici:
http://www.deezer.com/fr#music/result/all/pink%20side%20of%20the%20moon

Outre la reprise d'Astronomy Domine par le groupe de Thrash Canadien Voivod, qui, me semble-t-il, a déjà été citée, j'apprécie également celle de Welcome to the Machine par Queensrÿche, en ce sens que le groupe a ici aussi pris le risque d'adapter la composition d'origine a son style propre, quitte à transfigurer (et pas défigurer) l'ambiance originelle.

Ici le morceau devient immédiatement plus glauque et moins transcendant, le tempo ayant été au passage légèrement augmenté.
On pourra lui reprocher sa courte durée et par la même le fait que davantage d'écarts auraient pu être tentés dans le même prolongement, et certainement être déconcerté à la première écoute, mais l'appréciation se fait à mon sens en plusieurs étapes, bien qu'il soit évident qu'elle soit loin de me procurer l'état de plénitude auquel parvient l'originale; après tout, une reprise étant par principe une version altérée (au sens strictement technique du terme et non pas dépréciatif) et adaptée de la composition d'origine, est-il envisageable ne serait-ce qu'elle égale son modèle?

Une problématique qui ferait probablement se retourner Platon dans sa tombe...

En attendant, les sceptiques -You know you're nobody's fool ;)- peuvent toujours se faire leur propre idée depuis ceci:
http://www.deezer.com/fr#music/result/all/queensr%C3%BFche%20welcome%20to%20the%20machine

Bonne écoute!
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

floydsmoke

La musique du Floyd est une chose tellement achevée, tellement aboutie, poussée jusque dans ces derniers retranchements. Sa magie réside beaucoup dans la précision chirurgicale avec laquelle les notes et les timbres tombent et s'insinuent dans les climats, plus que dans la qualité intrinsèque de compositions éblouissantes.

Le problème des groupes de reprises, c'est qu'ils ont, pour ces raisons là je crois, une telle déférence et un tel respect pour cette forme achevée, qu'il leur est difficile de jouer du Floyd en y apportant quelque chose de nouveau, sans le dénaturer. Pour moi l'intérêt essentiel de ces groupes de reprises comme les Australian Pink Floyd c'est d'offrir l'occasion de voir (presque) les Floyd en Live. J'ai eu l'occasion de voir leur reprise intégrale de The Wall, et il faut bien avouer que ça le fait ! Même si le charisme des 4 Floyd fait cruellement défaut.

Blue-Berry

Certes, la musique de PF est très achevée, construite et tout ça.
Mais elle permet aussi beaucoup de liberté, paradoxalement. C'est valable surtout pour la période 67-73, mais ça le reste pour les périodes suivantes, bien qu'à un moindre degré.
C'est pourquoi voir des clones de PF sur scène ne m'intéresse guère, je préfère regarder une video de l'époque.
En revanche, voir des gens comme Bermuda qui "osent" s'approprier des morceaux pour en proposer leur interprétation, tout en respectant l'esprit de l'original, ça, ça m'intéresse. D'ailleurs, respecter l'esprit de l'original, ça peut passer par, justement, prendre des libertés avec lui.
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

Tarcok

#151
Salut tout le monde ! (premier message oui oui)

J'ai remarqué deux reprises de One of these Days (on l'oublie celle là)
- Une premiére par le Blue Man Group : Blue Man Group - One of These Days - Pink Floyd cover (assez sympa, avec l'intro+ le scénar assez drôle et la basse faite avec des tubes en PVC  ^^ )

- Une autre par Metallica : Metallica - One Of These Days (Live Cover)  (mais franchement moins bonne  :/)

Voila Voila
"La mort c'est comme la connerie : le mort ne sait pas qu'il est mort c'est les autres qui sont tristes ... ben le con c'est pareil"

ZeZapatiste

On n'avait pas déjà parlé de cette reprise de Metallica ?
Elle est pitoyable, je trouve. Pourtant j'aime bien les Mets ... Mais là c'est inexcusable
Let the sun shine in

Tarcok

J'avoue, c'est franchement naze, avec la basse sans delay, etc...
"La mort c'est comme la connerie : le mort ne sait pas qu'il est mort c'est les autres qui sont tristes ... ben le con c'est pareil"

CTI

Bonjour à tous

Je débarque chez vous un peu par hasard. Je cherchais des infos sur le titre Cymbaline et je suis tombé sur un excellent article qui m'a pousser à m'inscrire.
Mon domaine c'est le jazz mais 1. j'ai beaucoup écouté Pink Floyd ds les années 70
2. j'ai récupéré pas mal de 33 tours dans des vides greniers l'année derniere et j'aimerai en savoir un peu plus.

Pour l'instant j'écoute une version jazz du flutiste américain Hubert Laws de Cymbaline.
je connaissais ce morceau depuis un bout de temps mais j'avais pas fait le rapport avec Pink Floyd. Je voudrai savoir ce que vous en pensez. Pas si vous aimez le jazz ou pas (les gouts et les couleurs  :sifflote:) mais plutot comment vous trouver cette version. J'ai lu qu'il s'agissait d'un cauchemar, d'une musique angoissante. J'avais pas du tout cette impréssion en écoutant ma version. Quand pensez vous ?

Hubert Laws - Cymbaline

Tommy The cat

Salut ! Je trouve moi, cette version superbe je connaissais pas, pour ce qui est du "Cauchemar" c'est parceque dans leurs concerts "The man and The Journey" ils l'avaient intitulé "Nightmare" Juste pour concorder avec le concept je crois.
To be is to do said Socrates
To do is to be said Sartre
Do be do be do said Sinatra

Blue-Berry

Belle version en effet, même si le contexte cauchemardesque en a complètement disparu. Les paroles (http://www.seedfloyd.fr/from-dawn-to-the-moon/cymbaline) évoquent un cauchemar plus que la zik qui est plutôt calme.

Je remarque aussi que le titre du disque dont est extrait ce "Cymbaline" porte un titre extrait du même disque de PF "More", "Crying Song".
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CTI

Citation de: Blue-Berry le 15 Août 2009 à 13:04
Belle version en effet, même si le contexte cauchemardesque en a complètement disparu. Les paroles (http://www.seedfloyd.fr/from-dawn-to-the-moon/cymbaline) évoquent un cauchemar plus que la zik qui est plutôt calme.

Je remarque aussi que le titre du disque dont est extrait ce "Cymbaline" porte un titre extrait du même disque de PF "More", "Crying Song".

Bon on est d'accord l'aspect cauchemardesque a completement disparu dans cette version. On pense plus à un reve. C'est trés planant je trouve.
Oui y'a un 2 eme titre de Pink, j'ai pas encore (ré)écouté la version originale.

LaX

Je profite du fait que le nouvel album, j'ai nommé "Blood", du projet progressif parallèle (bouh, aux chiottes l'allitération) O.S.I. du gratteux Jim Matheos, du non moins progressif, mais d'origine heavy, Fates Warning, et du claviériste et chanteur Kevin Moore, ancien de Dream Theater et fondateur du groupe d'électro psychédélique Chroma Key, est sorti cette année, pour ajouter quelques grands noms à cette liste déjà consistante:

Parue comme premier titre du disque bonus de leur premier disque éponyme, du nom du très éphémère groupuscule d'ultra-paranoïaques formé au sein du gouvernement des États-Unis suite aux tristement célèbres événements de 911 (tous les aficionados du genre savent probablement déjà tout ça), la reprise du morceau dont les très rares prestations de nos jours ne peuvent se savourer que lors de certaines représentations sur scène des eaux (usées) n'est autre que celle de "Set the Controls for the Heart of the Sun".

Batterie frénétique, cymbales omniprésentes, plages de piano, nappes de synthé, et monologue vocal en arrière-plan -dans le style de ce qui se fait le long du concept "American Soldier" de Queensrÿche, si ça parle (décidément c'est la forme) à quelqu'un- en font un morceau autrement aussi hypnotique que l'original, mais, en ce qui me concerne, agréablement surprenant, et, inséré qu'il est dans le contexte du reste de l'album, passe comme une lettre à la poste.

Titre que je vous recommande, du même que toute la discographie du groupe, soit-dit en passant, qui apparaît comme une passerelle contemporaine entre un metal progressif à forts accents heavy voire thrash par moments, et des passages conférant davantage au acid rock et rock psychédélique d'antan.

Je digresse quelques lignes encore avant de revenir au sujet pour signaler que Mike Portnoy a accepté de prendre la place derrière les fûts sur leurs 2 premiers albums, et que si je suis loin d'être fan du théâtre des rêves, la qualité, le rythme et la rigueur de frappe du monsieur sont proportionnels à la hauteur de sa réputation et inversement proportionnels à son égo.
Le tentaculaire Steven Wilson de l'arbre à porcs-épics chante et co-écrit le titre "ShutDOWN" du premier album tandis que le batteur actuel de la même formation, Gavin Harrison, officie sur le dernier album, et pour finir le chanteur et principal compositeur du Death Suédois à tendance progressive Opeth intervient sur "Stockholm" en plus d'en avoir écrit les paroles.

Tout ça pour faire une queue de poisson et en venir à la fameuse reprise de "Comfortably Numb" que je croyais pourtant avoir vue ici, interprétée en concert par Dream Theater, épaulés pour l'occasion de Queensrÿche, -filmé, je tiens à le dire (ça doit même figurer sur leur DVD sur lequel on trouve aussi l'intégralité de l'"Official Bootleg" de "The Dark Side Of The Moon")- et célèbrissime pour son premier couplet hilarant:
James LeBri (ça n'arrête pas) est effectivement à ce point engourdi de confort dans sa prestation qu'il s'en emmêle les pinceaux pendant le premier couplet, nous improvisant un magnifiquement désopilant "LaLaLa... This is not how I am LaLaLa".

Mais ça ne s'arrête pas là: après cet impardonnable égarement momentané de la raison de la part de ce bon (gros) Jim, le second solo légendaire du morceau est tourné au ridicule par un duel, au sens premier du mot, entre Petrucci de D.T. et Wilton de la Reine du Reich, qui, visiblement ne se sont pas entendus au préalable au sujet de qui allait jouer quelle portion, et en quelle harmonie.

Résultat: cafouillage, montée spontanée dans les notes stridentes, et capharnaüm sans nom.
J'avoue que tout ça m'a énormément déçu compte tenu des individus présents sur scène, dont on peut légitimement s'attendre, au vu de leurs qualités techniques respectives indéniables, bien plus, d'autant plus pour une telle reprise, excusez du peu.
Bref, plus d'incompréhension que de mal.

Concluons cette bafouille, c.f. LaBrie (sic), sur une note, pas suraigüe celle-ci (...), plus gaie:
Le trop méconnu groupe de progressif (oui, encore un) américain Shadow Gallery, dont la voix du regretté chanteur Mike Baker disparu il y a un peu plus d'un an vaut le détour, a, quant à lui, opté pour une toute autre forme d'hommage.

C'est en effet tout le long d'un unique morceau de plus de 24 minutes, figurant sur le disque bonus de la seconde partie, "Room V" paru en 2005, du concept en 4 actes débuté avec "Tyranny", paru en 1998, que le groupe apporte à sa manière sa touche à l'une de ses influences.
Au menu: une introduction acoustique avec "Pigs on the wing 1" portée par l'harmonieuse et douce voix de Bakes, poursuivie par une salade composée aux couleurs aussi variées que brèves et aux touches aussi vives qu'insolites des hétéroclites "Fearless", "Mother", "The Thin Ice", "Bike", "Brain Damage", "Goodbye Blue Sky", "Point Me at the Sky", "Shine On", "Baby Lemonade", "Welcome to the Machine", "Sheep", "Julia Dream", "Comfortably Numb", "Cymbaline", "Corporal Clegg", "On the Turning Away"; tout ça pour boucler sur "Pigs on the wing 2".

On y décèle entre autres plusieurs portions de "The Final Cut", allant de "The Post War Dream", à "Paranoid Eyes" en passant par "The Fletcher Memorial Home", ainsi que plusieurs accords de "Waiting for the Worms", des lignes de "The Trial", un très bref aperçu des vocalises érotisantes de "The Great Gig in the Sky", des nappes d'"Echoes", ou encore de tremolos de "Have a Cigar", ainsi que la très bienvenue section de cuivres de "Summer '68".

Entrecoupée au milieu d'une composition qui apparemment est à l'instigation du groupe et serait intitulée "One in the Crowd", cette interprétation fleuve, qui, pour ceux qui se demandent encore s'ils ont bien lu, je le répète, tient bien en un seul et unique morceau enchaînant transition sur transition, sans jamais donner l'impression de couper brutalement la crête du coq pour tirer la queue de l'âne (ne s'inspire pas d'"Animal Farm" qui veut), fait même appel au cerveau du non moins omniprésent et tentaculaire Ayreon, trônant du haut de ses approximatifs 2 mètres, le grand Arjen Lucassen, qui vient pousser la chansonnette sur "Sheep" et fait vibrer les cristallines notes de "Shine On (Part II)".

Plutôt déroutante au premier abord du fait de sa construction, qui, a posteriori, nous livre uniquement les reprises complètes de "Pigs on the wing" parties 1 et 2, le solo "Bridge" de Snowy White en moins, cette reprise voit son intérêt s'éclairer à la deuxième écoute, une fois les nombreuses compositions éparses plus ou moins repérées après la première écoute.

Au final ce que nous avons là ma bonne dame c'est un paquet original bien ficelé, qui, lui aussi vaut son pesant d'or, ou sa part du cochon, dans lequel tout est bon -c'est à vous de voir, selon que vous regrettiez ou non l'absence de Napoleon, Snowball et Squealer-, à bon entendeur.
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

LaX

Évidemment, voilà ce qui arrive quand on s'obstine à vouloir envoyer son message alors qu'on n'est plus très frais et qu'on ferait mieux de profiter de la nuit, ah je vous jure ces jeunes ça passe son temps à faire n'importe quoi!

À ce propos, si quelqu'un sait s'il est possible de supprimer soi-même un sujet que l'on a créé, et qui aurait du être une réponse à un sujet existant autrement qu'en allant prendre la tête aux administrateurs, je suis preneur.

Pour oublier tout ça, revenons à nos moutons et illustrons, images et sons à l'appui, les morceaux évoqués plus haut et plus tôt dans la journée.

Bien que légèrement plus longue que l'originale, la tentative portée sur "Set the Controls" peut bien rougir face aux multiples versions données en concert par le Floyd de 1969 à 1971.
Totalisant en effet une durée de 8 minutes 50, si on ne peut pas dire que ça soit non plus dérisoirement court, je tiens à souligner que quoi qu'il en soit, comme mentionné avant, ce n'est pas par son étendue temporelle que le morceau fait sa force, mais bien par l'ambience atmosphérique et planante qu'elle dégage.

Écoutez plutôt:

Jugez par vous-mêmes depuis le bord de la scène la prestation combinée de Dream Theater et de Queensrÿche telle que suit:
http://www.youtube.com/v/1qAA1Fb3dBY

Oui, oui, ça surprend au premier abord mais c'est bien Geoff Tate qui chante les couplets de Waters, dont il a au passage subtilisé les lunettes de soleil, mais au prix de sa soyeuse et longue chevelure.
Vous vous accorderez (les cordes vocales) pour convenir avec moi du fait qu'il est bien loin d'atteindre le faîte de ses vocalises, et tout particulièrement lorsque l'on se rappelle les octaves parcourues tout le long des "Rage for Order", "Hear in the Now Frontier" ou autres "Operation: mindcrime".

Et enfin comme je viens de noter avec stupéfaction que j'avais omis de préciser le titre de l'agrégat composite de Shadow Gallery, ouvrez bien grand vos écoutilles et offrez-vous une petite croisière dans le vaste océan progressif symphonique à la sauce floydienne en savourant la vingtaine de minutes de
"Floydian Memories":
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

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