Spike Lee

Démarré par strum, 08 Septembre 2007 à 14:26

strum

Voila, le topic Spike Lee, pour en revenir a l'embryon  de discution sur "La 25ème heure".
Celui-là, je l'ai vu, mais je devais être un peu bourré, je m'en souviens plus trop bien, en fait, je suis pas le mieux placé pour en causer tant que je l'aurai pas revu en bonne forme... honte à moi, je sais...

Par contre, "Do the right thing", sorti en 89, c'est de la balle, ca montre bien que la connerie et le racisme dans les banlieues ricaines pluriculturelles n'ont ni couleur, ni culture, ni religion. très bien foutu, sans jeter la pierre a personne (ou alors en la jetant à tout le monde, c'est selon ;) )...

Clockers: une bombe... le milieu de la drogue (toujours dans les banlieues ricaines, lieu de prédilection du monsieur, décidément, comme le racisme et la connerie, un peu...)montré de l'intérieur, comment les flics se comportent, et jusqu'ou un mec peut etre capable d'aller... la, ca montre aussi un peu la solidarité entre deux frangins blacks dans la merde, et comment les choses se passent dans ce milieu. on dirait presque qu'il a juste pris sa caméra, et qu'il a filmé ce qu'il a vu, sans rien diriger... vraiment, c'est de la bombe...

J'ai pas encore vu "Malcolm X" ni "Jungle Fever", mais je vais y travailler prochainement...
"Without deviation from the norm, progress is not possible." Frank Zappa

Psykedelik_Alien

J'ai regardé la 25ème heure (aussi appelée 24 heure avant la nuit, mais je crois que ce titre avait déjà été prit, et qu'ils ont du trouver un autre titre à cause de problème de copyright, mais jen suis pas sûr) hier soir, et je dois dire que je me suis surpris à avoir aimé ce film. L'histoire et les mouvements de cameras sont enfet relativement simplistes, mais la bonne interprétation des acteurs et un je ne sais quoi de la part du réalisateur, nous permet de vivre le film en oubliant completement les 2 heures et quelques minutes qui filent, sans vraiment nous avancer dans l'histoire et nous donner de nouveaux éléments qui l'entretieneraient vers une fin moins attendue (qui reste pour moi un peu ambiguë), mais en même tps à faire avancer 24 heures de la vie d'un être s'écartant si peu de la banalité humaine.
 C'est justement la principale raison connue par moi même, qui m'a fait particulierement apprécier ce film : le fait de faire autant en faisant si peu.