Interview de Rog' après le Live8

Démarré par Gotta Be Crazy, 19 Novembre 2007 à 22:46

Gotta Be Crazy

voilà voilà comme je me promenais sur le web immense, j'ai trouvé un p'tit interview de papy Wawa après le Live8 :) ça peut toujours être intéressant :D

http://www.rollingstone.com/news/story/7504168/roger_waters

bonne lecture

j'adore le message de Dave à Roger :)
il lui parle comme s'ils s'étaient toujours parlé
enfin oui mais non
'fin bref...
Tapette !

lunatic91

Ou est notre traducteur bien-aimé?Ca serait sympa de sa part s'il traduisait cette interview...
There's someone in my head,but it's not me.

RickFloyd

Je m'y colle... Be patient! :D







Réédit. : Déjà les trois-quarts de faits. Je posterai le tout après manger. ;)
« Ňous trouvoήs beau ce qui ήous est assez iлdifférent pour ʼnous permettre de voir ce que лous vouloήs à la place. ». - Boris Viaň ^^
"Elvis a libéré les corps alors que Dylan a libéré les esprits..." - Bruce Springsteen

lunatic91

There's someone in my head,but it's not me.

RickFloyd

Voici : :D




Roger Waters
Le bassiste de Pink Floyd nous parle du blues et de la réunion du Floyd au Live 8


Posté le 28 Juillet 2005
Dieu bénisse le succès général qu'a été le Live 8 -- non moindre que celui de toutes les autres éditions, pour avoir réuni les deux ex-potes de scène pleins de rancoeur, Roger Waters et David Gilmour, afin de jouer les chansons de Pink Floyd, première fois depuis 1981. "J'étais très heureux -- je me comportais de façon tout à fait tendre et accueillante à l'égard de tous les membres du groupes", nous dit Waters, tout en sirotant son verre de vin blanc, depuis son appartement du centre de Manhattan, situé au 49ème étage.
"J'ai décidé qu'au cas où quoique ce soit se passe pendant ls répétitions -- quelque divergence d'opinion ou quoique ce soit -- je ferais mon possible pour l'ignorer. Et c'est ce que j'ai fait." Waters -- l'auteur en chef des paroles durant l'âge d'or du Floyd, dans les années 70 -- n'a pas seulement clos un chapître amer dans l'histoire du groupe, mais a aussi mis en place un opéra, qu'il vient de terminer. Cette dernière oeuvre, intitulée Ca Ira, que Roger avait entamée en 1989, est placée dans le contexte de la Révolution Française; le CD sort en Septembre, et la première du concert est prévue pour le 17 Novembre, à Rome. Mais, même si tous les fans ont Pink Floyd en tête, Waters nie les rumeurs d'une future tournée aux Etats-Unis, même avec le cachet rapporté dans la presse, qui s'élèverait à 150 millions de dollars. "Je n'en ai pas vraiment besoin", nous confie-t-il. "Je sais que c'est vraiment une somme qui fait envie. Ceci dit, ça ne ma pas dérangé d'ignorer les rancoeurs pendant une journée, mais je ne pourrais pas le faire pendant toute une putain de tournée."


Pendant votre enfance, quel album a changé votre vie?

Comme tout le monde en Angleterre, j'écoutais Radio Luxembourg, une station pirate. Ils passaient du rock'n'roll, comme Bill Haley et des trucs anglais avec des noms stupides et inventés comme Tommy Steele et Billy Fury. Sept ou huit ans plus tard, les Beatles ont tout changé. Dans le même temps, j'étais tombé amoureux de Lead Belly, Billie Holiday, Bessie Smith, Art Blakey, Monk et Mingus. Le blues, c'est la base de tout ce que je fais



Chantiez-vous dans une chorale?

Avant que ma voix ne soit cassée, j'étais soprano dans une chorale associative.



Certains choeurs d'enfants apparaissent dans votre opéra, et dans Pink Floyd.

Mon grand ami Nick Griffiths -- qui est décédé cette année -- avait toute la responsabilité d'enregistrer les voix des enfants sur "Another Brick in The Wall". Le son que ces enfant produisent est génial, mais nous, on était à 6.000 miles de là, à Los Angeles. L'année dernière, une espèce d'avocat avide de clients a essayé désespérément de retrouver ces enfants -- je pense qu'ils étaient environ douze -- et leur a demandé, "Pourquoi n'avez vous pas touché les royalties? Pourquoi ne pas poursuivre les Pink Floyd en justice?" Il en a trouvé quelques uns, et deux ou trois lui ont répondu que chanter sur ce morceau était la meilleure chose qui ne leur fût jamais arrivée.


Vous étiez étudiant en architecture. Quelle salle est la plus belle vue de la scène?

La plupart du temps, dans ma carrière, j'ai été dans des stades, des arènes de sports, et ces endroits-là sont affreux. Y'a des vieux théâtres qui sont vachement beaux, comme le Fox Theatre de St Louis, où ils avaient tourné le film de Chuck Berry [Hail! Hail! Rock 'n' Roll]. J'y ai joué, et les vibrations provenant des étranges colonnes rouges, qui tombent légèrement en ruine, créent un effet assez sympa.



Gardez-vous sur vous des paroles des classiques du Floyd, écrites à la main?

Je ne garde rien. Ni T-shirts, ni laissez-passer pour les coulisses -- Je n'ai rien du tout de mon passé. J'ai divorcé tant de fois et déménagé si souvent... Je pense que j'ai toujours le dessin que j'avais fait de "The Wall". Simplement fait sur une feuille de bloc-notes -- une vue d'ensemble d'un auditorium avec un mur tracé au travers, qui vient s'intercaler entre les sièges. [Soupirs] "Quelle bonne idée, hein?".


Dans quel autre groupe auriez-vous aimé joué de la basse?

Ce qui est génial à chaque fois, c'est de jouer du blues.
Du blues à 12 mesures, pur. Y'a rien de tel. Quand Eric [Clapton] était dans mon groupe, en 85, on jouait souvent du blues pendant les vérifications sonores*1. Avec Pink Floyd, j'étais sévèrement critiqué -- parce que Dave et Rick était du genre indécis, ils essayaient toujours de m'attaquer, disant que je chantais faux ou que je savais pas vraiment jouer. Quand je l'ai dit à Eric, il m'a répondu "Tu déconnes, merde? T'es un bassiste génial." J'ai fait "Ah ouais, peut-être." Ca me botterait vraiment d'être au fond de la scène, à jouer du blues en boucle, pendant des heures... Ca m'a plu de jouer de la basse au Live 8.


On aurait dit que c'était le plus grand moment de votre vie.

Je ne m'étais jamais autant amusé, comparé à ce que je me rappelle avec Pink Floyd il y a 25 ans. Quand on composait The Wall, on garait quatre Winnebagos*2 en cercle, dont les portes donnaient sur l'intérieur du cercle. C'était vraiment, vraiment nul. Tout le monde était jaloux -- surtout Dave. Ca le faisait tellement chier que j'écrive totu et que je fasse totu le travail moi-même. Il voulait être à ma place, mais ce n'était pas le cas. Mais au live 8, tout était si facile. J'y étais venu pour m'amuser avant tout.



Et Dave, comment s'est-il senti, à votre avis?

Eh bien figurez-vous qu'il m'a envoyé un e-mail, après le concert, disant "Salut Rog', je suis ravi que tu m'aies appelé. C'était cool de jouer, n'est-ce pas?" Par conséquent, ça lui a plu, évidemment.


Pouvez-vous me sortir un meilleur nom de groupe que Pink Floyd?

Nom de marque ou de groupe? Car c'est un magnifique nom de marque. Dave et Rick ont fait des tournées [sous le nom de Pink Foyd] et se sont extrêmement enrichis. J'ai vu des vidéos de ces tournées. Avec tout le respect que je leur dois, c'était un peu merdique.


J'ai entendu dire que vous travaillez sur un disque rock & roll.

J'ai écrit quelques chansons. Quand je découvrirai une homogénéité dans le sens, je terminerai tout ça et le sortirai que ce soit bien ou non. En ce moment je suis tout simplement bien occupé. J'ai une nouvelle femme dans ma vie. Je n'arrive pas à croire que j'ai soixante et un ans et que mon jeu de golf est toujours aussi merdique!


On dit que vous êtes un bon joueur de billard, cependant. Quel musicien a été le plus dur à battre?

Aucun musicien ici-bas n'a pu se mesurer à moi au billard.
.



*1 en Anglais, soundcheck = activité avant un concert qui consiste à s'assurer que le son dans la salle est bon, clair et réglé au bon volume.
*2 Winnebagos = marque de camping-cars.


        ~Traduction de RickFloyd. @
« Ňous trouvoήs beau ce qui ήous est assez iлdifférent pour ʼnous permettre de voir ce que лous vouloήs à la place. ». - Boris Viaň ^^
"Elvis a libéré les corps alors que Dylan a libéré les esprits..." - Bruce Springsteen

Gotta Be Crazy

yo merci Rick ;)
il me fait marrer cet interview quand même malgré qu'il se soit calmé, il garde quand même une certaines rancoeur vis-à-vis du Floyd sans lui. Bof après tout, le Floyd sans Waters (voire même sans Syd, Alistair :D ) n'est pas vraiment le Floyd...

cet article me botte XD
je vais m'essayer au billard :lol:
Tapette !

lunatic91

merci beaucoup rick!C'est dejà un peu plus clair...
There's someone in my head,but it's not me.

RickFloyd

Mais de rien. ;)
J't'avais dit que t'aurais besoin de moi un jour.. :lol:


Comme dans toutes les interviews de Waters, on trouve des perles :
"Je n'arrive pas à croire que j'ai soixante et un ans et que mon jeu de golf est toujours aussi merdique!",

"ils essayaient toujours de m'attaquer, disant que je chantais faux ou que je savais pas vraiment jouer. Quand je l'ai dit à Eric, il m'a répondu "Tu déconnes, merde? T'es un bassiste génial." J'ai fait "Ah ouais, peut-être." "


et

"Tout le monde était jaloux -- surtout Dave. Ca le faisait tellement chier que j'écrive tout et que je fasse tout le travail moi-même. Il voulait être à ma place, mais ce n'était pas le cas." ENORME ! :lol:
« Ňous trouvoήs beau ce qui ήous est assez iлdifférent pour ʼnous permettre de voir ce que лous vouloήs à la place. ». - Boris Viaň ^^
"Elvis a libéré les corps alors que Dylan a libéré les esprits..." - Bruce Springsteen

Neorossi

Par rapport à la dernière interview qu'on a de lui et qui date de cette année, je trouve qu'il s'est vachement calmé. C'est l'âge qui fait ça? XD
Shine On You, Crazy Diamond... :coeur:

lunatic91

je ne doutais pas une seconde de tes compétences linguistiques,et de ce que ça pouvait m'apporter...En tout cas très sympa cette interview,et "so british" parfois.Papy wawa n'a rien perdu de son sens de la dérision et de l'autodérision.
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