Mais d'où vient ce Blues ?

Démarré par roger keith, 23 Juillet 2008 à 14:29

roger keith

On peut l'entendre sur "Smoking Blues" et "Who Was Trained Not To Spit In The Fan?" et peut-être certains se sont posés la même question que moi: mais d'où ce Blues?
 Je viens de réécouter Biding My Time et à partir de 2min 58, c'est exactement ça et ça m'a agréablement étonné.
Je verrais plus Biding My Time de la même façon.

Blue-Berry

Le blues, appelé parfois "Pink Blues" était joué en rappel lors de certains concerts vers 1970-1971. Une façon de rappeler que PF était à l'origine un groupe de blues, genre qui avait d'ailleurs imprégné très fortement Barrett, mais aussi Gilmour et Waters (Wright et Mason étaient branchés plus jazz).
Ils en ont rejoué lors de la tournée de 1977.
Et tout au long de la carrière de PF, y'a des blues plus ou moins déguisés, de Lucy Leave à Dogs of War en passant par Money, Seamus et bien sûr Biding My Time.
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

roger keith

Merci pour les infos Blue-Berry.

roger keith


Blue-Berry

T'as bien fait.

J'avais évoqué le blues dans le wiki, à la page http://www.seedfloyd.fr/site/f/from-dawn-to-the-moon/biding-my-time en ces termes :

"Biding My Time" ("J'attends mon heure"), présentée dans "The Man" sous le titre "Doing It" ("En le faisant", sous-entendu "l'amour"), nous rappelle que Pink Floyd, avant d'explorer les méandres du psychédélisme, s'est d'abord essayé, avec Barrett, au rythm'n blues. Quelques compositions précoces de Syd Barrett, comme par exemple "I'm A Kingbee" ou "Lucy Leave" en 1965, sont d'ailleurs fondées sur le fameux standard des trois accords en 12 mesures. L'arrivée, au sein du groupe, de David Gilmour, lui-même nourri au même lait, renforcera ce côté pourtant minoritaire de la création floydienne. En effet, la carrière du groupe sera régulièrement émaillée de "twelve bar" plus ou moins déguisés, du "More Blues" de "More" (1969) au "Dogs Of War" de "A Momentary Lapse Of Reason" (1987), en passant par "Seamus" de "Meddle" (1971) et l'incontournable "Money" (1973), ou encore celui, resté malheureusement inédit, qu'il avait proposé à Antonioni pour "Zabriskie Point" (1970).

De même, au cours des années 1970 à 1972, c'est un blues que jouera Pink Floyd, en rappel, à la fin de nombreux concerts, comme pour rappeler que son nom-même puise ses racines dans la réunion fortuite, par Barrett en 1965, des prénoms de deux vétérans du blues américain, Pink Anderson et Floyd Council . Ces derniers vivront d'ailleurs suffisamment longtemps pour connaître l'existence et la renommée planétaire du groupe qui leur doit son nom .
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

Walmour

Je deteste ce morceau, Biding my time, vraiment horrible.

Narrow Way

J'ai appris à l'aimer par le Complete Concertgebow...
"I like to think oysters transcend national bareers."

roger keith

Ca fesait un bail que je l'avais pas écouter Biding My Time. J'avais oublié qu'y avait ça dans ce morceau. Ce qui fait que maintenant je l'aime bien même si je préfère me taper du Smoking Blues du Montréal 77.

Citation de: Blue-BerryJ'avais évoqué le blues dans le wiki, à la page http://www.seedfloyd.fr/site/f/from-daw ... ng-my-time en ces termes :
Ben c'est du bon boulot :applaudit:.