Ça plane pour lui
Transcription de l’article Ça plane pour lui de Gilles Renault, paru dans Libération le 16 mars 2006. Il s’agit d’un article sur David Gilmour.
Le vétéran de Pink Floyd défend son troisième album solo.
La semaine dernière, David Gilmour a sorti un album solo, son troisième («le plus réussi», clame-t-il sans barguigner) et le premier depuis The Division Bell, ultime charge de la division blindée Pink Floyd. Ce soir à l’Olympia, vingt-quatre heures après le Grand Rex, le musicien anglais, qui vient de fêter ses 60 ans, interprétera donc divers extraits de On an Island (chroniqué demain dans nos pages Tentations) à un auditoire qui, lui, aura accouru dans l’espoir d’entendre les hymnes planétaires et planants du groupe qu’il intégra en 1968 et qu’il maintint sous respiration plus ou moins artificielle jusqu’au milieu des années 90. A cet égard, la deuxième partie du show fera des heureux, avec des Breathe, Time, Echoes, Wish You Were Here ou Comfortably Numb à faire sangloter les plus roides des babas repentis.
De plus, l’équipe constituée autour du monument historique aura des airs familiers puisque, en sus du chanteur-guitariste, on entendra sur scène les claviers de Rick Wright autre pilier de Pink Floyd , ainsi que la basse de Guy Pratt, les claviers de Jon Carin (deux ex-figurants) et la guitare de Phil Manzanera qui, lui, s’est jadis fait un nom avec Roxy Music et a coproduit On an Island. David Gilmour se produit, depuis le 10 mars, dans le cadre d’une tournée mondiale qui s’achèvera le 31 mai, passant notamment trois soirs par Londres, à la fin du mois. Les places coûtent bonbon, mais c’est complet. Preuve que le public concerné se recrute plutôt chez les CSP+ que chez les CPE. CQFD.
Olympia. 28, boulevard des Capucines, 75009.
Ce soir, 20 heures.
Rens. : 08 92 68 33 68 (0,34€/mn).
Auteurs de la page :
Walmour (mise en page),
manu.