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Lost for Words

Lost for Words est une chanson de Pink Floyd sortie en 1994 sur l’album The Division Bell. Les paroles sont de Polly Samson et David Gilmour, qui signe aussi la musique.

Paroles et traduction

Lost for Words

I was spending my time in the doldrums
I was caught in a cauldron of hate
I felt persecuted and paralysed
I thought that everything else would just wait

While you are wasting your time on your enemies
Engulfed in a fever of spite
Beyond your tunnel vision reality fades
Like shadows into the night

To martyr yourself to caution
Is not going to help at all
Because there’ll be no safety in numbers
When the Right One walks out of the door

Can you see your days blighted by darkness
Is it true you beat your fists on the floor
Stuck in a world of isolation
While the ivy grows over the door

So I open my door to my enemies
And I ask could we wipe the slate clean
But they tell me to please go fuck myself
You know you just can’t win

Je ne trouve plus mes mots

Je passais mon temps à ressasser mes idées noires
J’étais prisonnier d’un chaudron de haine
Je me sentais persécuté, paralysé
Je pensais que tout le reste pouvait attendre

Quand tu perds ton temps avec tes ennemis
Assommé par une fièvre de rancune
Derrière tes œillères, la réalité s’efface
Comme les ombres dans la nuit

Te martyriser par précaution
Ne te sera pas d’un grand secours
Car même au milieu de la foule tu ne sera pas sauf
Quand les Bons prendront la porte

Peux-tu voir tes jours ternis par l’obscurité ?
Est-ce vrai que tu martèles le sol de tes poings ?
Tu es enfermé dans ton monde
Alors que le lierre pousse de l’autre côté de ta porte

Alors j’ouvre ma porte à mes ennemis
Et je leur demande si on pourrait passer l’éponge
Mais ils m’invitent gentiment à aller me faire foutre
Quoi que je fasse j’aurai toujours tort

Analyse, par Phégos

Lost For Words est une chanson mettant en scène 2 personnages : le protagoniste et un de ses amis.

Analyse du texte ligne par ligne

I was spending my time in the doldrums : Positionnement du contexte de l’histoire du protagoniste

I was caught in a cauldron of hate : description de l’état du protagoniste

I felt persecuted and paralysed : idem

I thought that everything else would just wait : idem

While you are wasting your time on your enemies : apostrophe d’un ami, lui reprochant son esprit de revanche

Engulfed in a fever of spite : appui sur le côté revanchard du protagonsite

Beyond your tunnel vision reality fades : selon l’ami, le protagoniste est aveuglé par sa fureur

Like shadows into the night : comparaison servant à exprimer à quel point le narrateur est aveugle (qui peut distinguer des ombres dans la nuit ?)

To martyr yourself to caution : s’engager dans une cause désespérée juste pour avoir bonne conscience…

Is not going to help at all : … n’est pas la solution.

Because there’ll be no safety in numbers : Ce n’est pas parce qu’ils nombreux à avoir tort qu’ils ont raison

When the Right One walks out of the door : Le bon côté de la force finit toujours par triompher

Can you see your days blighted by darkness : Le protagoniste est « corrompu » par sa soif de vengence

Is it true you beat your fists on the floor : Il est tellement perdu qu’il finit par frapper des ennemis imaginaires.

Stuck in a world of isolation : Le protagoniste se perd de plus en plus dans son esprit, dans sa réalité.

While the ivy grows over the door : Ici la porte peut renvoyer à deux symboles : le premier est évidemment la porte séparant la réalité du monde du protagoniste. A force de ne pas chercher à sortir de son monde, celui-ci finira par y être bloqué. Le second symbole peut être la porte explicité un peu avant où les « Bons » peuvent s’en aller, cette porte peut être la représentation du pardon donné par quelqu’un à ses ennemis, seuls les « bons » sont capables de pardonner.

So I open my door to my enemies : Ici c’est le protagoniste qui reprend la parole, il a décidé d’ouvrir la porte, de s’adresser à ses ennemis, de leur pardonner

And I ask could we wipe the slate clean : Il propose à ses ennemis de lui pardonner à leur tour.

But they tell me to please go fuck myself : Refus des ennemis, il faut remarquer la différence du niveau de langue entre « please » et « fuck » qui montre la complexité des ennemis qui ne sont pas vraiment « méchants » mais qui ont décidé de ne pas faire partie des « bons ».

You know you just can’t win : Le protagoniste ne cherche pas plus à les convaincre.

Analyse musicale

Le morceau débute sur une mélodie pas particulièrement sombre, pas particulièrement mélancolique mais pas non plus joyeuse, cette mélodie donne l’ambiance, elle est normale, elle ne souffre pas d’une atmosphère pesante ni allègre.

Le rythme quelque peu soutenu sans aller vite appuie l’activité que déploie le narrateur à combattre ses ennemis. Le thème est un peu répétitif et ne varie pas vraiment tout au long du morceau, le narrateur est enraciné dans son comportement qui ne progresse pas. Mais après « When the Right One walks out of the door » le thème se stoppe pour laisser une foule s’exprimer. Le thème finit par reprendre. Les « Mauvais » (et donc les ennemis du narrateur) ont tenté de s’exprimer mais le thème symbolisant le « Bien » (ou plutôt le narrateur) finit par reprendre le dessus.

Le morceau s’achève sur un solo de guitare.

Idée générale

Si ici Gilmour nous livre une leçon de morale, il ne faut pas être dupe. Le narrateur peut être (ou pas) Wright ou Mason mais ça n’a pas d’importance. L’interlocuteur est évidemment Gilmour lui-même et son « ennemi » n’est autre que Waters. Gilmour sous-entend qu’il a tenté de faire la paix avec Waters (peut-être même de reformer le groupe) mais ce dernier n’a pas voulu accepter ce pardon. Gilmour tente de ne pas se donner le trop joli rôle (d’où l’intermédiaire du narrateur), il est borné et dans un premier temps rempli de rancœur contre Waters. Mais il finit par dépasser cette rancœur. De plus il ne ternit pas complètement l’image de Waters qui est poli et lui donne un ton de gentleman. Bref cette chanson fait comprendre que le groupe ne se reformera jamais.

Toutes les versions officielles

Lost for Words sur The Division Bell

Pochette de The Division Bell

  • Durée : 5 min 14 s
  • Musiciens :
    • David Gilmour : chant, guitare acoustique et électrique
    • Rick Wright : piano, synthétiseur, orgue Hammond
    • Nick Mason : batterie acoustique, effets sonores
    • Bob Ezrin : claviers, percussions
    • Guy Pratt : basse
    • Tim Renwick : guitares
  • Navigation :



Auteurs de la page : manu (paroles, traduction, infos), Stéphanie (traduction), Marion (traduction), Nicole (traduction), Phégos (analyse) Walmour (mise en page, navigation).

chanson/lost-for-words.txt · Dernière modification : 27/10/2014 à 16:49 de blue-berry

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