Outils pour utilisateurs

Outils du site


chanson:roger-waters:amused-to-death

Amused to Death

Amused to Death est une chanson de Roger Waters, parue en 1992 sur l’album du même nom. On la retrouve sur l’album In the Flesh Live (2000).

Toutes les versions officielles

Amused to Death sur...(Roulement de Tambours)...Amused to Death

  • Durée : 9 min 6 s
  • Musiciens :
    • Roger Waters : chant, guitare acoustique
    • Rita Coolidge : chant
    • Alf Razzell : voix
    • Patrick Leonard : claviers
    • Jeff Beck : guitare soliste
    • Geoff Whitehorn : guitare électrique
    • James Johnson : basse
    • Graham Broad : batterie
    • Katie Kissoon, Doreen Chanter : chœurs
  • Navigation :

Amused to Death sur In the Flesh

Paroles et traduction

Amused to Death

Doctor Doctor what is wrong with me?
This supermarket life is getting long
What is the heart life of a colour TV?
What is the shelf life of a teenage queen?

Ooh western woman
Ooh western girl
Ooh western woman
Ooh western girl

News hound sniffs the air
When Jessica Hahn goes down
He latches on to that symbol of detachment
Attracted by the peeling away of feeling
The celebrity of the abused shell the belle

Ooh western woman
Ooh western girl
Ooh western woman
Ooh western girl

And the children on Melrose
Strut their stuff
Is absolute zero cold enough
And out in the valley warm and clean
The little ones sit by their TV screen
No thoughts to think
No tears to cry
All sucked dry
Down to the very last breath
Bartender what is wrong with me
Why am I so out of breath?
The captain said “excuse me ma’am
This species has amused itself to death”

Amused itself to death
It has amused itself to death
Amused itself to death

We watched the tragedy unfold
We did as we were told
We bought and sold
It was the greatest show on earth
But then it was over
We oohed and aahed
We drove our racing cars
We ate our last few jars of caviar
And somewhere out there in the stars
A keen-eyed lookout
Spied a flickering light
Our last hurrah
Our last hurrah

And when they found our shadows
Grouped around the TV sets
They ran down every lead
They repeated every test
They checked out all the data on their lists
And then the alien anthropologists
Admitted they were still perplexed
But on eliminating every other reason
For our sad demise
They logged the only explanation left
This species has amused itself to death
No tears to cry
No feelings left
This species has amused itself to death
Amused itself to death
Amused itself to death

Alf Razzell: Years later, I saw Bill Hubbard’s name on the memorial to the missing at Arras.

Amused itself to death

Alf Razzell: And I… When I saw his name, I was absolutely transfixed. It was as though he was now a human being instead of some sort of nightmarish memory that I’d had of leaving him all those years ago.

Amused itself to death

Alf Razzell: And I felt relieved. And ever since then I’ve felt… happy about it, because always before, whenever I thought of him, I was searching myself; “Was there something else that I could have done?”

Amused itself to death

Alf Razzell: Put me down. Put me down. I’d rather die. I’d rather die. Put me down.
Alf Razzell: And that always sort of worried me. But having seen him, and his name in the register; As you know in the memorials there’s a little safe, and there’s a register in there with every… every name… And seeing his name and his name on the memorial… It sort of lightened.. Lightened my heart, if you like.
When was it that you saw his name on the memorial?
Alf Razzell: Ah, when I was eighty-seven… Ah, that would be a year, ninety f… Eighty-four, nineteen eighty-four.

Amusés à en mourir

Docteur, docteur, qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?
Cette vie de supérette se fait longue
Où bat le cœur d’une télé couleur ?
Quelle est la vie de vieille fille d’une reine adolescente ?

Oh, femme occidentale
Oh, fille occidentale
Oh, femme occidentale
Oh, fille occidentale

Le limier de l’info renifle l’air
Quand Jessica Hahn tombe à terre
Il s’agrippe à ce symbole du détachement
Attiré par l’épluchage du sentiment
La célébrité de la violée effeuille la belle

Oh, femme occidentale
Oh, fille occidentale
Oh, femme occidentale
Oh, fille occidentale

Et les enfants de Melrose
S’exhibent
Le zéro absolu est-il assez froid
Et dans la vallée chaude et propre
Les petits s’assoient devant l’écran de leur télé
Pas de pensées à avoir
Pas de larmes à verser
Toutes asséchées
Jusqu’au dernier souffle
Barman, qu’est-ce qui ne va pas chez moi,
Pourquoi suis-je à ce point à bout de souffle ?
Le capitaine dit « excusez-moi m’dame
Cette espèce s’est amusée à en mourir »

Amusée à en mourir
Elle s’est amusée à en mourir
Amusée à en mourir

Nous avons regardé la tragédie s’accomplir
Nous avons fait ce qu’on nous disait
Nous avons acheté et vendu
C’était le plus grand spectacle de toute la terre
Et après, c’était fini
Nous avons fait « oh » et « ah »
Nous avons conduit nos voitures de course
Nous avons mangé nos derniers pots de caviar
Et quelque part là-bas dans les étoiles
Un espion au regard acéré
Guettait une lumière vacillante
Notre dernier hourra
Notre dernier hourra

Et quand ils ont trouvé nos ombres
Rassemblées autour des écrans de télé
Ils ont suivi toutes les pistes
Ils ont répété tous les tests
Ils ont vérifié toutes les informations sur leurs listes
Et alors les anthropologues extra-terrestres
Admirent qu’ils étaient toujours perplexes
Mais en éliminant toute autre raison
Pour notre triste disparition
Ils ont enregistré la seule explication restante
Cette espèce s’est amusée à en mourir
Pas de larmes à verser
Plus de sentiments
Cette espèce s’est amusée à en mourir
Amusée à en mourir
Amusée à en mourir.

Alf Razzell : Des années plus tard, j’ai vu le nom de Bill Hubbard sur le mémorial aux disparus d’Arras.

Amusée à en mourir

Alf Razzell : Et… quand j’ai vu son nom, j’étais totalement stupéfait. C’est comme s’il était devenu un être humain, et plus cette sorte de souvenir cauchemardesque quand j’avais dû l’abandonner, si longtemps auparavant.

Amusée à en mourir

Alf Razzell : Et je me suis senti soulagé. Et depuis, je me sens… heureux, parce qu’avant, à chaque fois que je pensais à lui, je me demandais : « est-ce que j’aurais pu faire autre chose ? »

Amusée à en mourir

Alf Razzell : Lâche-moi, lâche-moi, je préfère mourir, je préfère mourir, lâche-moi.
Alf Razzell : Et ça m’avait toujours inquiété, quelque part. Mais le voir, voir son nom dans le registre ; vous savez, dans les mémoriaux, il y a un petit coffre, et dedans il y a un registre avec chaque… chaque nom… Et de voir son nom, et son nom sur le mémorial… Quelque part, ça a réchauffé… Ça m’a réchauffé le cœur, si vous voulez.
Alf Razzell : Ah, j’avais quatre-vingt-sept ans… Ah, ça devait être en quatre-vingt-quator… Quatre-vingt-quatre. Mille neuf cent quatre-vingt-quatre.

Notes et commentaire

Jessica Hahn

Jessica Hahn était la secrétaire du télévangéliste Jim Bakker. En 1987, elle l’accusa de l’avoir violée, ce qui entraîna la chute de Bakker et la ruine de son groupe télévisuel PTL.

chanson/roger-waters/amused-to-death.txt · Dernière modification : 27/06/2011 à 12:38 de 127.0.0.1

Donate Powered by PHP Valid HTML5 Valid CSS Driven by DokuWiki