Shows - (Concerts)

Démarré par RickFloyd, 27 Novembre 2007 à 10:15

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dteuz

LAZULI près de BORDEAUX
je fait suivre:
venez nombreux faut remplir une salle de 450 personnes
et puis Lazuli, faut pas se priver de les voir ...

vendredi 2 décembre
Lieu
L'entrepot - 13 Rue Georges Clemenceau - 33185 Le Haillan
En savoir plus
http://www.lepingalant.com/website/l_entrepot_l_entrepot_en_bref_&400&23.html


Soirée Téléthon à Le Haillan à partir de 19h00.
Lazuli passera aux environs de 21H30

Tarif unique : 20 €

Réservation:
06 11 69 11 73
05 56 34 05 19

En première partie: THE VELVET CALLING, un groupe local.
http://www.facebook.com/pages/The-Velvet-Calling/157296218957

http://www.lazuli-music.com/


https://www.facebook.com/event.php?eid=127597407343572
Over the rainbow, I am crazy....

Que se passe-t-il quand tu écoutes un disque de country à l'envers ?
Tu sors de taule, ta femme revient, ton chien ressuscite et ton camion se répare tout seul.

LaX

Doro

25 Years in Rock ...And Still Going Strong
European Tour 2011

Alhambra, Paris - Vendredi 21 Octobre 2011


Décidément, les carrières solo sont à l'honneur à Paris, en ce moment !

Casé à la dernière minute entre les passages de Steve Hackett à La Cigale le 9 Octobre et Steven Wilson avant-hier soir au Bataclan, puis .U.D.O. hier soir au Divan, le coup de coeur pour la date à Paris était pour moi une première à l'Alhambra, mais surtout l'occasion de découvrir la Metal Queen sur scène.

En dehors de sa plastique irréprochable, je connaissais pas non plus la musique de la Fräulein, mais sa réputation légendaire la devançant, c'est en touriste enthousiaste que je débarquais devant la salle vers 18h45 (merci à l'affichage des sorties du métro pour ce quart d'heure perdu à trouver la rue depuis la Place de la République...), qui, contrairement à ce qui était indiqué, n'ouvrira ses portes qu'à 19h pétantes.

Les adorateurs de la première heure se sont d'ores et déjà jonchés sur les premières rangées le long l'estrade lorsque je mets les pieds dans la salle, ce qui ne m'empêche pas de m'installer sans difficultés parmi les premiers rangs.

Le public, dont une partie s'est ruée vers l'étalage de T-shirts à l'effigie de l'affiche "25 Years in Rock ... And Still Going Strong", est encore épars en ce début de soirée, mais ne tardera pas à se densifier rapidement, et au grand dam du vétéran métalleux plus loin sur ma droite qui perdra brièvement connaissance pendant l'entracte, son malaise étant manifestement dû à la température alors élevée dans la salle à la capacité modeste mais à l'acoustique ad hoc.
Mais la solidarité TRVE de l'auditoire lui permet bien vite de se relever, et les vigiles d'être aussitôt ameutés à la rescousse.
Plus de peur que de mal pour le rocker grisonnant, qui reviendra vers les devants de la scène plus tard dans la soirée pour prendre quelques clichés.

Même si le balcon lui est fermé ce soir-là, la première partie et ses roadies y prenant place après sa prestation, l'assistance n'aura aucune difficulté à couvrir, à vue d'oeil, le parterre de la fosse pour la tête d'affiche, sans pour autant remplir les 600 places de la salle, le groupe ne jouant pas, du moins il me semble, à guichets fermés.

La première partie prend d'assaut l'estrade vers 19h30, et s'offre le luxe d'une entrée théâtrale : les Italiens de Merendine (j'ai cru déceler un "Bene !" entre 2 morceaux, sans pour autant avoir pu vérifier la nationalité du groupe) déboulent tous ornés du masque du locataire de la cellule n°5 (Room V dans les termes de Shadow Gallery), l'hôte de la gallerie des ombres, bref, le protagoniste de "V for Vendetta".
Le penchant dramatique cherche peut-être à renvoyer au pendant culturel contemporain de la commedia dell'arte qui fit un temps la gloire de la botte, mais peu importe : les musiciens interprètent leur premier acte ainsi masqués, et nous donnent à entendre un Thrash burné que j'ai trouvé somme toute pas dégueu.

Soit, c'est pas original pour un plectre, ni orgasmique pour un riff, mais les tracés survitaminés ont l'effet escompté : ils remuent le public et met le public en forme pour la suite des événements.
Le chanteur évoque tour à tour Phil Anselmo des grands jours, dont il partage certains traits, malgré un embonpoint clairement nourri au houblon et à la barbaque, mais aussi un Pavarotti du Dimanche, dévoilant à l'occasion derrière ses vocalises Thrash écorchées, un sympathique vibrato dans ses montées dans les aigus que ne renieraient pas les chanteurs d'opéra.
Le guitariste et le bassiste font le boulot sans fioritures ni expressivités particulières, tandis que le batteur, d'une précision métronomique et hyper-concentré sur son jeu, posait les bases rythmiques d'une agressivité en conséquence.
Les roadies s'offrent même le luxe de débouler à l'improviste au cours d'un morceau, ayant entretemps repris les masques sus-mentionnés, pour simuler une rixe prétexte à redresser les micros et les pieds des cymbales, tout en mîmant bastonner chaque zicos et en prêtant voix forte aux choeurs, avant de repartir en coulisses aussi précipitamment qu'ils en sont sortis.

Pas de grande surprise, donc, et même si, en toute honnêteté, j'ai pas l'intention de me plonger dans leur discographie, ça fait toujours du bien par où ça passe !
Et zou : après approximativement 40 minutes de ce hors d'oeuvre napolitain, le déménagement de la scène est vite expédié, et on entame le plat de résistance vers 20h40.

Des 2 synthés disposés chacun d'un côté de la scène, seul celui de gauche servira occasionnellement aux nappes exécutées par le guitariste Luca Princiotta.
La mise en scène, reste quant à elle épurée, même si 2 larges bannières hissées sur les flancs de l'estrade de la batterie et un vaste rideau en guise de backdrop aux couleurs de l'affiche posent un décors en concordance.

La belle blonde ne se fait pas attendre bien longtemps à la suite de ses musiciens, et débarque, comme à son habitude, toute de cuir gaînée, et toujours aussi canon après toutes ces années de tournée, sous un tonnerre d'applaudissements qu'elle nous rendra sans réserve.
Et des fans enjoués sur le bord droit de la scène de s'empresser de lui offrir aussitôt un bouquet d'orchidées dès le premier couplet entonné.

Son excellente humeur ultra-dynamique d'entrée de jeu ne perdra de sa superbe à aucun moment, puisque la dame de Düsseldorf, d'un enthousiasme et d'une communicativité décidément à toute épreuve, se sait aimée, et se montre tout autant aimante en retour :
Cette fille est vraiment impressionnante sur scène : garder une pareille pêche de bout en bout depuis tant d'années, faire montre d'une telle joie de vivre, d'une telle passion, d'une telle vivacité dans son attitude scénique et son jeu est vraiment admirable à voir et à entendre.
Doro est une véritable pile électrique qui se dépense sans compter, sans jamais faiblir pour autant, j'ai rarement vu personne aussi chaleureuse en concert !
Et vas-y que je serre les vagues pognes et que je tape dans les mains des premières rangées sans relâche, que je prenne furtivement la pose pour des photographies prises à la volée, ça n'arrête pas !
Tenir une telle forme et exhiber une motivation de cet acabît relève d'une prouesse toute aussi pro que mélomane, et un grand paquet de tocards furieux s'éclipsant spontanément de la scène en fustigeant de haine, de frontmen d'une impassibilité à faire de la peine, devraient en prendre de la graine.

Cette gonzesse impose absolument le respect !

Et par mes aïeux, quelle voix !
Les yeux ont beau être rivés sur la sculpturale Allemande (yeux qu'elle avait effectivement maquillés dans des traits orientaux du plus effet), avec raison -fût-il utile d'insister-, ses vocalises s'apprécieraient tout autant les yeux fermés.
Si elle se défend sans problème sur le terrains des refrains accrocheurs entêtants et poignants, elle prend d'autant plus son envol sur la lascivité des mélopées lancinantes de ses power-ballads.
Le moment fort incarné par "Für Immer", l'atmosphérique "Without You" ou les accalmies mélodiques de la reprise d'"Egypt (The Chains Are On)" qu'elle chante avec brio -et avec laquelle ses tendres paupières collaient donc à merveille-, en hommage à l'amitié partagée avec le lutin à la voix d'or, sont autant de témoins de son grand talent vocal.

Non contente de s'évertuer à pousser la chansonnette au plus fort de ses cordes vocales, semblant y mettre toute son énergie au faîte du point d'orgue mélodieux de ses refrains, l'adorable ex-effigie du sorcier (auquel la setlist fait bien évidemment la part belle, et ce n'est pas pour me déplaire, moi qui découvrais, de toute façon) s'efforce même d'interagir en Français entre les titres, faisant ainsi d'autant plus ressortir les attendrissantes sonorités rugueuses de son craquant accent germanique.


Je pense honnêtement qu'on peut difficilement trouver mieux que la beauté, dans toute sa splendeur et tous ses états, pour qualifier la teneur de la soirée que j'ai passée en sa compagnie (façon de parler).
Son teint resplendissant, son sourire étincellant, et son visage éblouissant d'un bonheur singulièrement communicatif auront eu vite fait d'éblouir un public Parisien totalement conquis, sinon déjà acquis, à sa cause.

Bien sûr, ses zicos n'étaient pas pour autant en reste, à commencer par l'impressionnant et ténébreux bassiste Nick Douglas, vêtu aux couleurs de son instrument, et qui accompagne la vocaliste oxygénée depuis une bonne quinzaine d'années, selon les dires de cette dernière.
Du haut de ses 2 mètres et des fondations rythmiques tranchantes qu'il assène, il n'éclipse pas pour autant ses collègues six-cordistes, l'ancien d'After Forever Bas Maas et Princiotta se partageant les soli à l'envi, et assurant le boulot comme des chefs, envoyant du lourd en approvisionnant l'arabisante salle rouge de son lot de tronçons de l'érabe de leurs Gibson ravissantes.
On pourra regretter le passage obligé (et pourquoi d'ailleurs ?) de l'interminable solo de batterie courtoisement gratifié par un Johnny Dee jovial et enjoué; mais loin d'être jubilatoire.
Seuls sa bonne humeur, sa volonté de faire participer l'auditoire, et ses quelques rares roulements tribaux de toms et de caisse claire relevaient un tant soit peu le niveau en nous prenant au jeu rythmique accrocheur, mais l'interlude ne fera pas date dans les a(n)nales.

Le son est quant à lui d'une très bonne qualité tout le long, même si je dois avouer avoir craint un sous-mixage du chant pendant le premier morceau, hic d'étalonnage qui sera bien vite corrigé dès la deuxième salve.
Le synthé était certes comparativement un peu plus discret, mais on va pas bouder son plaisir, il s'agit de Heavy et pas de Rock progressif, alors on va pas pinailler.

Le nouveau morceau, "Raise Your Fist", très entêtant et au refrain mémorisable avant même qu'il n'ait commencé, sans être innovant, porte la foule et fait taper du pied comme tout bon tube digne de ce nom, à l'instar de la totalité du répertoire joué ce soir-là, en fait, dont le meilleur atout est de proposer des chansons accrocheuses et directes, sans être simplistes pour autant, qui véhiculent vigueur et sont le vecteur d'un unisson fédérateur, en témoigne la reprise des choeurs et des refrains par le public d'une seule voix.
On pense au Manowar de la belle époque, l'attitude à chier d'Adams et DeMaio en moins, et le charme féminin en plus.
Un hymne à petite échelle et à part entière, en somme, au même titre que "All We Are" ou le thème du Wacken "We Are The Metalheads".

La reprise du Priest, que je m'attendais à être anecdotique, s'est montrée bien agréable, notamment grâce à son introduction (mais qui reprend pourtant l'intégralité des couplets) en arpèges reposants, mais qui ont bien été joués sans disto ni overdrive sur Les Paul et S.G., et pas des six-cordes acoustiques à Paris, pour ensuite laisser place au leitmotiv hargneux qu'on connaît tous, et qui fait toujours plaisir à entendre, quand bien même on le connaît justement par coeur.

Elle nous quittera finalement aux alentours de 22h35 sous une nouvelle salve d'applaudissements fournie et des appels passionnés après malheureusement une petite 1h50 de jeu, pour les raisons évoquées par Christine, une photo d'elle prise au Hellfest offerte par un amoureux transis à la main, reprenant ses courbettes jusqu'en coulisses.

Tandis que le Bataclan a eu droit à l'agaçante tendance à l'arrogance du leader de Porcupine Tree hier soir, c'est les mirettes pleines d'étoiles que je garderai encore bien longtemps un souvenir impérissable du passage de Doro, toute en modestie en contraste avec la grande richesse de sa carrière prestigieuse et de ses nombreuses collaborations, parmi nous.

Vivement la suite, et Doro Für Immer !



Setlist :
01) Earthshaker Rock
02) I Rule the Ruins
03) Fight for Rock
04) Running from the Devil
05) Burning the Witches
06) Egypt (The Chains Are On)
07) Night of the Warlock
08) Hellbound
09) Without You
10) Metal Racer
11) True As Steel
12) Wacken Hymn (We Are the Metalheads)
13) Für Immer
14) Haunted Heart / Drum Solo
15) Raise Your Fist
16) You're My Family
17) Breaking The Law
18) All We Are
19) Fight
20) Metal Tango

Doro Pesch : Chant
Johnny Dee : Batterie
Nick Douglas : Basse
Bas Maas : Guitares
Luca Princiotta: Guitares, Claviers
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

LaX

Dans la continuité, le petit concert d'.U.D.O. d'hier soir était super bonnard !

Je développerai sûrement un C.R. plus complet dès que j'aurai le temps, mais en tout cas, même si c'était peut-être pas aussi excellent qu'Accept en Janvier, ça m'a bien tabassé la gueule comme il faut dans les grandes largeurs ! :rock:

Igor Gianola et Stefan Kaufmann (d'ailleurs j'ai eu du mal à le reconnaître sur le coup, j'avais encore en tête les photos de la période Restless And Wild...) sont vraiment les rois de la déconne, et Schwarzmann est toujours aussi impressionnant derrière ses fûts.

Le soliste Igor se permet même son petit quart d'heure de gloire déjanté, allant même jusqu'à poursuivre son carnaval jusqu'au milieu de la fosse, continuant à improviser sous les yeux ébahis et la mine souriante de l'auditoire !

J'étais un peu à la ramasse sur les paroles des chansons hors-Accept, mais comme ils ont joué une bonne partie des morceaux-titres de ses albums, les refrains au format pavé dans la marre étaient pas trop compliqués à mémoriser pour les assauts suivants.

Une section rythmique bien carrée, des guitares saturées bien poussées et Udo blindé, y a pas à dire, ça envoyait la purée !

Le solo de batterie était encore passablement superflu, mais entraînant, et la synchro avec les projos valait le détour.

Sevenfield était pas mal du tout, dans la veine de la N.W.O.S.D.M. de Gôteborg -même s'ils sont Norvégiens-, à intercaler entre le Dark Tranquillity et l'In Flames du début des '00s.
D'ailleurs, le bassiste qui avait piqué les dreadlocks de Fridén et le bouc de Ljüngström était tout particulièrement survolté.

Je regrette de pas avoir énormément réagi aux exhortations du chanteur à nous bouger le cul, le groupe le méritait bien pourtant !

Et j'ai adoré le vieux briscard devant moi avec sa chemise à carreau du Dimanche qui braillait sans arrêt, a offert sa fiole de gnôle au chanteur de Sevenfield, et donnait volontiers dans le headbang comme s'il avait encore 30 ans de moins, bel esprit ! :lol:
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

roger keith

Lax, tu donnes envie d'y avoir été avec tes petits live reports XD.

En mars: petite review d'un concert de Rammstein
En avril: pareil pour L'Arc~En~Ciel (ou Laruku) un des plus gros et anciens groupes japonais, qui sillonne sans mal le globe.

two-suns-in-the-sunset

Ce soir, c'est dEUS.
Et vendredi, c'est Higelin ! :D
"There's someone in my head but it's not me"

[Roger Waters]

roger keith

dEUS!! cool! Tu nous feras un compte rendu!

LaX

Citation de: roger keith le 28 Octobre 2011 à 20:53
Lax, tu donnes envie d'y avoir été avec tes petits live reports XD.

Héhé, mais c'est bien le but recherché ! ^^

Je reviens vous bassiner avec le passage de la 3ème édition de la tournée Up In Smoke, avec à sa tête le Rock éthéré des Allemands de My Sleeping Karma, hier soir au Glaz'art, et ouh putain, le moins qu'on puisse en dire, c'est que c'était super bonnard ! :rock:

J'ai débarqué en gros touriste, en ne connaissant que quelques morceaux de My Sleeping Karma, et absolument pas les 3 autres groupes, mais j'ai pas été déçu !

Je suis pas certain d'avoir bien saisi l'enchaînement, mais si, comme ne l'indiquait pas l'affiche, c'est bien The Machine qui a ouvert et Lonely Kamel qui sont passés ensuite, je trouvais que les compos atmosphériques du premier, un peu dans le même style que les instrus de Tides From Nebula, passaient comme une lettre à la poste, tout en alternant avec des passages plus dynamiques voire carrément énervés.
J'ai pas trouvé la voix du chanteur terrible, mais il assurait bien à la gratte, le bassiste m'avait l'air hyper concentré et porté par son jeu, tandis que le batteur était carrément habité par ses frappes.

Et le break au milieu de leur set sur lequel débouchait leur impro à rallonge avec sa rythmique funky et ses accords à cordes étouffées dans l'esprit d'un "Any Colour You Like" issu de la tournée de '73 m'a fait joliment voyager ! :super:

Tout à fait d'accord en ce qui concerne Lonely Kamel : leur Heavy massif et désaccordé d'influence clairement sabbathienne (on n'oublie pas L'annonce officielle du 11/11/11, au passage), et aux penchants Stoner revendiqués, apportait un beau souffle d'air frais au genre (qui n'enfante que trop souvent d'héritiers Doom à la musique trop déprimante pour moi).

Et les zicos avaient vraiment une super présence et un charisme typiquement TRVE avec leurs grosses barbes, leurs longues chevelures faisant honneur à l'héritage nordique de leur Norvège natale, et leurs carrures massives de Vikings ! :rock:

J'ai pas bien compris en quoi leur "Hot Baby" je-sais-plus-quoi ("Damn, You're Hot" peut-être ?) avait quelque chose à voir avec les Français, mais en tout cas elle pulsait bien !

Super groupe, donc, même si les ambiances changeaient un peu brutalement d'un groupe à l'autre sur le coup.

Dans la continuité, les Allemands de Samsara Blues Experiment jouaient quasiment dans la même catégorie, la voix bien caverneuse du chanteur en total contraste avec son allure de gringalet, mais en concordance directe avec leur registre, en prime.

Avec ses pattes d'éph' et sa copie Les Paul d'Epiphone, on l'aurait cru tout droit sorti d'un Humble Pie ou un Bad Company au faîte de la conquête du Hard Rock -plus que de Blues pur et dur selon moi, en dehors du chant encore une fois, mais sans me déplaire pour autant-, du milieu des '70s.

Pas mal du tout également, j'ai trouvé, dommage qu'on lui ait coupé la chique sur la fin.
Pourtant le tyoe à la table de mixage semblait avoir été mis au courant, puisqu'un technicien est venu vérifier la perche, le micro était sous doute H.S. ?
Je sais pas si c'est pour ça que le bassiste -qui était survolté sur sa Jazz blanche-, et lui ont nonchalamment balancé leurs instrus sur les tapis à la fin du set, mais le cas échéant, je les comprends.

D'autant plus qu'il s'efforçait de continuer à pousser la chansonnette dans le vide, les cordes vocales visiblement engorgées d'une amertume dont on ne pourrait que ne pas s'étonner.

On s'envoie une dernière pinte derrière la tignasse pour l'ultime entracte, et mine de rien, 2 litres à jeun ça a toujours son effet ! :biere:

À peine le temps d'y tremper les lèvres que c'est parti pour le karma latent de la tête d'affiche !

Et quelle entrée !
Ils ouvrent les hostilités avec un "Intention" d'anthologie, tous concentrés à la lisière de la transe sur leur jeu et la symbiose de leur complémentarité instrumentale.

Et quelle prestance !
Le bassiste était vraiment d'une humeur d'une communicativité déconcertante, et d'une jovialité débordante !
Peu de mots, mais il allait toujours à l'essentiel, tout en remerciant chaudement le public effectivement trop peu nombreux en ce Dimanche soir (...), mais résolument heureux d'être là, ce qui se révèle d'ailleurs clairement réciproque (hmmm, pas très claire la phrase...).

Il assènait ses lignes tranchantes, la caisse au niveau du genou, avec une dextérité bluffante au finger-picking, souriait sans arrêt au public sous son bonnet décontracté, mais surtout il jouait d'une parfaite complicité avec le gratteux qui ne s'évadait qu'occasionnellement de son carré de tapis adjacent à la table de synthés du clavièriste littéralement le nez dans ses touches, complètement transcendé par sa partition, pour venir coller ses riffs aux assauts survitaminés de la 4-cordes.

Rien à redire non plus sur le cogneur de fûts, d'une précision toute aussi métronomique que ses prédécesseurs des groupes précédents, et d'une focalisation à prétendre à la comparaison avec un Keith Moon période "Not to be taken away".

Un détail qui m'a marqué, d'ailleurs : autant je m'étonne pas de la facilité pratique à installer d'emblée tous les baffles et les têtes d'amplis, au vu de la superficie de la scène et du volume dispo sur l'estrade, pour éviter de perdre en durée de déménagement, autant le fait que tous les batteurs ont joué sur le même kit m'a davantage surpris.

Au final ça n'est rien de moins qu'un gage de qualité d'adaptation des batteurs à une configuration inhabituelle (du moins je le suppose), mais ne serait-ce que pour l'usage de cymbales, de toms ou même d'une grosse caisse supplémentaire, ça doit pas être si évident que ça.

Après je dis ça, je dis rien, je suis pas batteur. :D

Un autre bon point : la soirée s'est finie autour de 23h15, si je me souviens bien, ce qui laissait encore largement le temps de profiter des transports, parce que j'avoue avoir eu de l'appréhension en voyant le créneau "19h-1h" indiquée sur le site de la salle, sachant que le recours des noctiliens Dimanche soir relève du désespoir infini... :o
J'aurais pas dit non à un ou 2 morceaux en plus, mais c'était tout à fait raisonnable, et même si y a difficilement plus esprit Rock que de se dire que non seulement on sait pas comment on prévoit de rentrer, mais qu'on s'en branle pas mal aussi, ça fait toujours plaisir de passer une nuit correcte avant la semaine. :oui:

J'avais encore jamais mis les pieds au Glaz'art, et même si la hauteur de plafond est un peu basse pour une salle de concert, j'aime beaucoup le coin fauteuils face au bar et la terrasse, qui apparemment auraient été réaménagés récemment. :applaudit:
En conclusion : une très bonne soirée planante et alcoolisée entre potes, un T-shirt imbibé de bière par 2 fois pour cause d'applaudissements à bâtons rompus un peu trop soutenus... :lol:

Pour  les setlists exactes, il va falloir attendre : je suis encore dans le flou de ce côté-là, et y a encore rien pour l'instant sur setlist.fm.

J'ai vaguement le souvenir, qu'en vrac, My Sleeping Karma ont joué "Enigma", "Ahmisa", "Tamas" "Glow 11" ou "Hymn 72", mais, houblon oblige, rien n'est moins sûr...



Et demain soir, on remet ça avec Alice Cooper au Zénith !
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

Blue-Berry

Alice Cooper ?
Il vit encore ?
Il va se faire guillotiner en déambulateur ?
I would have liked to be this
jewish
canadian
poet
who sings Love and its meanders so well.
But by this time I would be dead,
And I would never have
met,
known,
and, above all, loved
You.
So too bad if I'm not this
jewish,
canadian,
poet
It's all right.

LaX

Alors, pour te répondre : non seulement Alice est bel et bien vivant (bien qu'après s'être momentanément métamorphosé en gigantesque créature du Dr. Frankenstein qu'il incarne le temps d'une chanson, on le guillotine effectivement plus tard, au milieu du concert), mais il est encore à des années-lumières de pointer à la catégorie de vieux fossiles croûlants du Rock ! :rock:

J'ai passé un excellent concert ! :prosterne:

Un groupe ultra-carré et super efficace, Mr. Furnier dans une forme olympique, et d'un dynamisme -mais aussi d'une ligne- impressionnants pour son âge (le maquillage a beau jouer, il ne fait absolument pas ses 63 ans !), toujours à cavaler sans arrêt d'un bout à l'autre en agitant sa palanquée de sabres, fleurons, cannes, bâtons de majorette et en veux-tu en voilà, une setlist bien énergique et fluide de bout en bout, et un super son tout le long, bien qu'un peu fort dans sa globalité, cela dit.

Comme c'était une première avec la sorcière pour moi, j'ai pas vraiment d'éléments de comparaison du point de vue dramatique, mais le spectacle était largement suffisamment théâtral à mon goût : une scène joliment décorée sans exagération mais avec classe parfaitement dans l'esprit du show, des accessoires disséminés un peu partout sans flagrance d'emblée, sans pour autant occulter le talent des musiciens très mobiles qui avaient tout le loisir de se mettre en valeur sans se marcher sur les pieds ni se faire mutuellement de l'ombre.

D'ailleurs, l'entrée en matière du haut de son "mirrador" et du bout de ses 3 paires de mandibules supplémentaires factices, ses mimiques, ses étincelles, ses tours de passe-passe, sa floppée de billets de $, les paillettes, ballons et tutti quanti, mais aussi le fait qu'il change de costard quasiment à chaque chanson m'ont bien fait rigoler : des concerts simultanément joyeux et furieux dans le sens mélioratif du terme, de ce genre, j'en n'ai pas vu des masses.

Un certain Steven D., qui a toujours reconnu s'être grandement inspiré de son idole Cooper devrait à ce sujet reprendre ces influences revendiquées dans les '80s pour pimenter à nouveau ses prestations actuelles, mais je m'égare...

J'ai adoré l'esprit de la troupe, mais tout particulièrement du bassiste Chuck Garric et du guitariste Tommy Henriksen (qui portait un débardeur tout de même orné de 3 "Tommy", histoire de bien comprendre de qui il s'agissait :)) , tous les 2 maquillés en conséquence, qui jouaient le jeu -ou, en l'occurrence, la comédie- jusqu'au bout, et en affichant toujours une banane à toute épreuve !

Je vais pas cracher dans le Poison, mais même si, force m'est d'admettre, la dégoulinante d'hémoglobine Orianthi est mignonne et s'est montrée très habile avec sa Paul Reed Smith maculée de giclées pourpres, je comprends pas bien pourquoi le public fantasmait autant dessus : c'est vrai quoi, avec son visage diaphane de poupée de porcelaine, elle paraissait pas faire plus de 16 ans (soit 10 de moins), et quitte à verser dans la comparaison dans le même registre et la même catégorie, je préfère de très loin la guitariste de The Crazy World of Arthur Brown.

Je rejoins les avis généraux quant au solo de batterie qui n'en était pas vraiment un, puisque Chucky, sa Precision, sa carrure et ses tatouages de taulard étaient restés sur les planches exhorter le public en parallèle : non seulement Sobel (et quelle maîtrise des baguettes ! un véritable maître ès nunchaku ! :bravo: )et ses percussions étaient vivants et divertissants, mais à aucun moment ça ne m'a paru répétitif, au point que j'ai pas vu le temps filer sur le coup.

Évidemment, ça restera toujours moins intéressant qu'une ou deux chansons supplémentaires en substitution, mais j'ai apprécié l'esprit et l'originalité ! :super:
Je développerai outre-mesure dès que j'aurai le temps de cogner un C.R. digne de ce nom, mais ça restera certainement un de mes meilleurs souvenirs au Zénith, et toutes salles confondues par ailleurs, même si je m'attendais quand même à une durée de jeu plus étoffée, et la petite 1h40 m'a laissé sur ma faim.

Ayant eu ma place à moitié-prix, je vais pas me plaindre, mais les productions Drouot auront encore et toujours une place dans ma rancoeur...

Il me semble que les Britanniques de la première partie, The Treatment, avaient joué à Londres pour le High Voltage, mais faute de chevauchement, j'avais pas eu l'occasion de voir ce qu'ils donnaient.

Je dois dire avoir été agréablement surpris : les titres étaient loin d'envoyer du chêne massif de l'innovation, les lignes de basse m'avaient l'air somme toute assez basiques, et surtout je m'étonne que le groupe se soit pas équipé d'un matos de meilleure qualité (des guitares de seconde main, et le minuscule kit de batterie me faisait franchement de la peine à voir -au sens strictement compatissant-) ; mais le chanteur peut se targuer d'avoir une des meilleures voix des nouveaux espoirs qu'il m'a été donnés d'entendre dernièrement, et le groupe remuait bien la foule comme il fallait.

Leur ballade était passablement mollassonne et dénuée d'intérêt, en revanche, j'ai trouvé.

Je conclus sur un dernier détail qui m'a vraiment choqué (à croire que des habitués de ce genre de comportements merdiques sont des habitués du Zénith) : le public avait certes l'air un peu calme dans son ensemble, y avait néanmoins ce type visiblement éméché, qui s'est lancé dans des slams à répétition, et qui, je crois, était l'instigateur des quelques pogos vers la seconde moitié du set, au niveau du secteur central à quelques mètres de la barrière.

Il était probablement un peu lourdingue par moments, mais il me faisait marrer, et j'appréciais qu'il veuille faire bouger la masse globalement amorphe de la fosse (qui me paraissait telle de là où je me trouvais, du moins) ; là où ça n'allait plus du tout à l'inverse, c'est quand tous ces petits groupes se sont mis à l'insulter, jusqu'à vouloir le cogner pour qu'il reste au sol !

J'avais vu ça une fois pour le Priest le 20 Juin, mais merde, atteindre ce stade de violence, c'est vraiment dépasser les bornes de l'esprit de concert, et de l'esprit Rock par extension ! :fou:

Je pousse mon petit coup de gueule sur le coup, mais très personnellement, je préfère voir quelques mecs comme lui tenter d'instaurer leur ambiance de déconnade, qu'une palanquée de types qui gardent leur chapeau vissé sur le crâne pendant tout le concert sans se soucier des gamines derrière qui voient que dalle ! :fouet:
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

roger keith

Citation de: LaX le 09 Novembre 2011 à 14:55
qu'une palanquée de types qui gardent leur chapeau vissé sur le crâne pendant tout le concert sans se soucier des gamines derrière qui voient que dalle ! :fouet:

C'est pour ça que je me tate de me décider quelles pantoufles mettre pour mon prochain Bercy.

LaX

Au surlendemain du passage de Brit Floyd dans notre capitale, et au lendemain de ceux de Pain of Salvation et Opeth, c'est avec une grande surprise que j'apprends que les concerts donnés ici par le dernier les années précédentes affichaient complet, et je m'attendais encore moins la veille au soir à ce que la salle soit à ce point pleine à craquer !

J'ai jamais vu une queue pareille devant le Bataclan, et il était à peine 18h15 quand je suis arrivé !

D'habitude je trouvais toujours le moyen de m'approcher sans problème de la scène pour Pain of Salvation, mais là c'était une toute autre paire de manche : le parterre de la fosse débordait déjà quasiment sur les marches, et j'ai à peine eu le temps de m'avancer vers la scène que le prologue habituel qui remplace désormais "Remedy Lane" depuis la tournée "road salt one" s'est mis à cracher à travers les amplis.

Ayant alors encore énormément de mal à me remettre de l'immense frustration causée par la vue de la répartition des durées de jeu entre les 2 groupes Suédois, je prends donc mon mal en patience, en espérant qu'en guise de contre balancier, le choix des titres se fera judicieux, et que l'intensité sera suffisamment de mise, aux dépens de la brièveté impartie.

Au final, c'est l'amertume d'un arrière-goût mi-figue, mi-raisin, qui me restera en bouche au terme de leurs dérisoires 40 minutes.

Je m'explique :
Ayant énormément accroché au diptyque "road salt", les chapitres aux couleurs de l'ivoire et de l'ébène m'ayant tous deux tout autant flatté les sens, c'est avec grand plaisir que j'ai abordé la très forte concentration de leur set en poussière et en sel, et même si les plus vigoureux "Gone", "Darkness of Mine", "Eleven" ou "Mortar Grind" manquaient cruellement à la concision requise pour convaincre dans ces conditions, la douceur des nostalgiques "1979" et "To the Shoreline" apportaient un bien beau souffle d'air frais aux interprétations scéniques toujours changeantes de la musique torturée du ténébreux Daniel.

Mais pourquoi diable choisir de scinder leur setlist par l'exécution d'un lancinant "kingdom of loss", au vu du temps de jeu si serré, et ayant l'inexorable effet de refroidir considérablement un public pourtant déjà largement acquis à sa cause ?

Non pas que l'acerbe pamphlet de la société d'ultra-consommation me gêne dans ses effluves ouvertement acides, ni même que l'exercice de style puisse paraître facile -j'ai appris à adorer "scarsick" au gré des écoutes-, mais Gildenlöw nous a déjà fait le coup l'an dernier, et si la superficie étriquée de la Scène Bastille se montrait a fortiori contraignante pour les besoins grandiloquents du discours, le groupe pouvait se targuer de disposer d'un pupitre ad hoc aux couleurs du programme alors en promotion.

Pourquoi nous imposer ce long morceau, somme toute sympathique, mais tellement plus intéressant lorsque resitué dans son contexte (je n'ose même pas espérer qu'on puisse voir un jour l'interprétation de l'intégrale de l'album...), tandis que l'énergie d'un tandem composé de son glorieux prédécesseur "King of Loss" et d'"Idioglossia" (qu'ils ont pourtant jouée au Hellfest) aurait difficilement pu être mieux indiquée pour hausser le niveau d'excitation d'un cran ; et par là même emporter l'unanimité des suffrages ?

De même, et bien que je raffole de ses classiques piques envers le public Français, le public Allemand, le public progressif en règle générale et à peu près tout et n'importe quoi qui pourrait lui passer par la tête selon l'humeur, j'aurais préféré que le Daniel bavasse moins -malgré tout le respect que j'ai pour sa grande qualité à ne jamais donner l'impression de tergiverser inutilement, donc-, et qu'il abrège ses exhortations à nous faire pousser la gueulante pour donner la réplique au riff d'introduction de "Linoleum" pour attaquer directement la chanson à proprement parler, et gagner ainsi les précieuses minutes nécessaires à un titre supplémentaire.

Évidemment, je pinaille énormément, et la satisfaction était bien au rendez-vous, mais je trouve vraiment dommage de sacrifier cette opportunité au profit d'une interaction avec l'assistance, dont, de toute façon, connaissant le personnage, on ne pourrait que très difficilement déplorer l'absence dans le cas contraire.

Contrairement à la clarté irréprochable du son d'Opeth, j'ai trouvé la texture des guitares légèrement brouillonne, voire crasseuse, sur les bords, et par moments, même si je soupçonne la balance délibérée pour mieux coller à l'esprit foncièrement rétro et à l'aspect radicalement rugueux de la route, et que ça ne m'a absolument pas dérangé outre-mesure.

Un détail : j'ai décelé une ou deux fausses-notes par-ci par-là de la part de Daniel, dont une dont je n'ai pas certitude, puisqu'il semblerait a posteriori qu'il y ait eu un faux contact, ou un mauvais étalonnage, au niveau du jack de la guitare à résonateur utilisée pour "To the Shoreline".

Pas que je lui en tienne rigueur non plus, loin de là d'ailleurs, d'autant plus que ça a plutôt tendance à me rendre hilare, et que ça n'a en aucun cas nuit ni au spectacle, ni à la musique : il s'est carrément emmêlé les pinceaux sur le dernier couplet de "No Way" en répétant "She wants it gently like a child," en lieu et place de "'Cause sometimes when she's screaming no," !

D'un autre côté, et j'en mettrais presque ma main au feu, il m'avait l'air complètement torché en montant sur scène.
Peut-être que là où Martin Mendez a abusé de crème brulée, Daniel Gildenlöw a carburé au Jurançon ? :D

En ce qui concerne le reste du groupe, les autres musiciens étaient irréprochables, comme à leur habitude.

Johan Hallgren était tout singulièrement déchaîné, probablement pour l'ensemble de la tournée au vu de son départ annoncé, et à des fins de tout donner sur la dernière ligne droite au sein d'un groupe qu'il aime et qui l'aime -sans parler des afficionados du groupe qui se sont empressés de laisser force notes de reconnaissance et de remerciements chaleureux pour ses années et ses contributions à la douleur du salut-.

On les comprend et regrettera sa personne et sa figure, lui qui a su exacerber, ou peut-être même débrider, le charisme scénique de la formation à l'appui de sa silhouette de fauve enragé, mais pour autant toujours jovial et enjoué, prenant toujours autant de plaisir à jouer, et partageant graduellement avec la tête pensante ces dernières années les vocalises suraiguës qu'il maîtrise si bien.

Mention spéciale pour l'envolée du refrain de "Softly She Cries" jouée d'entrée de jeu, et qui a permis de placer d'emblée la soirée sous le signe de l'authenticité des mélopées Rock d'époque.

Côté 5-cordes, il semblerait que Daniel Karlsson -qui, si j'ai bien compris, serait un ami d'enfance d'Eskilstuna que Gildenlöw aurait retrouvé au détour du créneau de Dark Tranquillity au Hellfest ?- ait durablement remplacé Per Schelander, qui d'ailleurs, n'officiait également qu'à titre de bassiste de session, toutes les lignes demeurant écrites et exécutées en studio par l'autre Daniel.

C'est donc embrumé d'un ressenti(ment ?) tout en demi-teinte que je vois se clore cette première partie expédiée montre en main, mais avec l'espoir que, malgré la réduction officielle récente du quatuor (le bassiste ne faisant, lui non plus, pas partie intégrante du groupe) au duo Gildenlöw / Margarit, la tournée ne déchantera pas, et que le passage annoncé par Daniel en Février pourra remettre les pendules à l'heure ! :rock:

Setlist :
00) Road Salt Theme
01) Softly She Cries
02) Ashes
03) 1979
04) To the Shoreline
05) kingdom of loss
06) Linoleum
07) No Way

Pain of Salvation :

Daniel Gildenlöw : Guitares et Chant
Johan Hallgren : Guitares et Chant
Fredrik Hermansson : Piano et Synthétiseurs
Daniel Karlsson : Basse
Léo Margarit : Batterie et Choeurs



Mon C.R. pour la tête d'affiche déboulera, avec un peu d'espoir, dès que j'aurais le temps (c'est-à-dire entre les billets pour Steven Wilson et Brit Floyd), ah la dure de vie de Rocker...

Setlist :
01) The Devil's Orchard
02) I Feel The Dark
03) Face of Melinda
04) Porcelain Heart
05) Nepenthe Play

Set acoustique :

06) The Throat of Winter
07) Credence
08) Closure

09) Slither
10) A Fair Judgement
11) Hex Omega

Rappel :
12) Folklore

Opeth :

Mikael Åkerfeldt : Guitares et Chant
Fredrik Åkesson : Guitares et Choeurs
Martin "Axe" Axenrot : Batterie et Percussions
Martin Mendez : Basse
Joakim Svalberg : Piano, Mellotron, Synthétiseurs, Choeurs et Percussions
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

LaX

Et en attendant de faire tomber mon live report relatif au British Pink Floyd Tribute Show, qui étaient tout bonnement superbes, forts de musiciens excellents et d'un son tout aussi bon (Olympia oblige), voici là setlist, un peu trop convenue à mon goût, mais qu'apprécieront forcément tous adorateurs de P∙U∙L∙S∙E (dont je fais partie) :

00) Floydian Medley
01) Shine On You Crazy Diamond (Parts I-V)
02) Learning to Fly
03) High Hopes
04) Mother
05) Money
06) Pigs (Three different ones)

Entracte

07) Echoes
08) Time / Breathe (reprise)
09) The Great Gig in the Sky
10) Wish You Were Here
11) One of These Days
12) The Happiest Days of our Lives
13) Another Brick in the Wall (Part II)
14) Comfortably Numb

Rappel :

15) Run like Hell



Brit Floyd :

Arran Ahmun: Batterie
Rick Benbow: Piano, Synthétiseurs
Ola Bienkowska: Chant et Choeurs
Carl Brunsdon: Saxophones, Guitares Acoustiques, Percussions, Clarinette
Ian Cattell: Basse et Chant
Damian Darlington: Guitares, Lap Steel et Chant
Bobby Harrison: Guitare, Chant
Emily Jollands: Chant et Choeurs
Jacquie Williams: Chant et Choeurs
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

roger keith

J'ai hésité à les voir mais financierement ce n'était pas possible.

LaX

Oh my god, Yes à l'Olympia hier soir ! :amour:

Ils ont pas joué "Ritual", mais j'ai tout de même approché le soleil de très près !

Je développerai davantage dès que j'aurai désoûlé !
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

roger keith

Tu as mis les controles vers le coeur du soleil?

LaX

#215
On peut dire ça, oui ! :)

Avant de revenir sur les perf's de Brit Floyd et d'Yes, je risque d'accumuler pas mal de retard côté C.R., parce que jamais je n'aurais eu de semaine aussi chargée :

- Ce soir : Dead Tyrants Tour à la Scène Bastille avec le Death mélodique teinté de touches Folk et Pagan des Scandinaves Crimfall, Tyr et Moonsorrow en tête d'affiche.

- Demain soir : le second (ou deuxième, je suis un peu perdu avec leur tournée qui n'en finit plus !) passage des Scorpions pour leur baroud d'honneur d'"adieux" Final Sting Tour à Bercy, qui a déjà débuté il y a plus de 2 ans, et avec Guano Apes en première partie.

- Samedi 26 : les Finlandais d'Amorphis au Divan du Monde, qui défendront leur petit dernier, "the Begining of Times".

- Dimanche 27 après-midi / soir : journée résolument sous le signe du Thrash au Bataclan, avec l'édition millésimée 2011 du Thrashfest, où Sepultura et Exodus se partageront la tête d'affiche, précédés chronologiquement de Mortal Sin, Heathen, et du combo Allemand Destruction du "Big Three" Teuton, triumvirat complété par les grands Kreator (qui en était la tête d'affiche l'an dernier) et Sodom.

- Lundi 28 : retour au Death mélodique avec In Flames et Trivium, et de nouveau à l'Olympia (le type de la boutique et les plaçeuses vont commencer à me connaître, à force ! ^^)



Pour la suite, je rappelle quelques uns des événements à venir pour l'hiver (mieux vaut trop que pas assez !) :

- La soirée progressive estampillée 40ème Rugissante : 1970-2010 sera donnée en représentation Dimanche 4 Décembre au Bataclan par les frères Décamps, avec Gens de la Lune ouvrant pour Ange.

- Côté groupes d'hommage, nous avons bien évidemment The Australian Pink Floyd Show, Letz Zep (Plant aurait dit à l'occasion d'un concert auquel il aurait assisté : "I walked in... I saw me) et The Musical Box interprétant l'intégralité de "The Lamb Lies Down On Broadway" qui seront de passage par chez nous en Janvier et Février.

- Pain of Salvation reviennent Samedi 18 Février au Divan du Monde, mais cette fois en tête d'affiche, et peut-être de nouveau accompagnés par les Finlandais de Von Hertzen Brothers (que j'avais vus au High Voltage, et qui officient dans un très bon registre de Rock prog').

- Accept repasseront aussi pour faire la promo' de leur prochain album, au Bataclan Vendredi 6 Avril.

- Slayer jouera l'intégralité de "Reign In Blood" à l'Alexandra Palace de London à l'occasion du festival I'll Be Your Mirror, qui se déroulera du Vendredi 25 au Dimanche 27 Mai.

- Black Sabbath, que l'univers entier sait désormais officiellement reformés depuis le 11 Novembre à 11h11 (mais s'en doutait depuis l'été), tiendra le 10 Juin la tête d'affiche du Download Festival au Donington Park de Donington, qui prendra place du Vendredi 8 au Dimanche 10.
La veille, Metallica (dont je ne suis pas vraiment amateur) interpréteront leur album éponyme (dont je suis encore plus loin d'être fan) en intégralité.

- Après avoir également tenu celle du Hellfest aux côtés de Blue Öyster Cult, la bande d'Ozzy, Tony, Terry et Billy joueront Mardi 19 Juin à Bercy.

- Devin Townsend gratifiera Samedi 27 Octobre le Roundhouse de London d'un show exceptionnel au cours duquel il revisitera l'intégralité de sa carrière, avec des invités à la clé (en espérant d'y voir la belle Anneke Van Giersbergen, Steve Vai, Jason Newsted, voire Tom Hunting d'Exodus ?).
Perso' j'ai déjà pris mon billet, les places V.I.P. sont d'ores et déjà écoulées, et les 4 concerts successifs autour de la tétralogie de The Devin Townsend Project donnés la semaine précédente à Londres ayant eu beaucoup de succès, ils risquent de pas faire long feu !

- Deep Purple feront la promo' du très attendu "The Songs That Built Rock" à venir Mardi 13 Novembre au Zénith.

- Ian Anderson jouera l'intégralité de "Thick As A Brick" à l'Olympia Dimanche 18 Novembre.

Et voilà !
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

dteuz

Citation de: LaX le 22 Novembre 2011 à 13:38
On peut dire ça, oui ! :)

- La soirée progressive estampillée 40ème Rugissante : 1970-2010 sera donnée en représentation Dimanche 4 Décembre au Bataclan par les frères Décamps, avec Gens de la Lune ouvrant pour Ange.

-

là ce n'est pas le cas et la nuance est énorme : c'est ANGE qui invite Gens de la lune , jamais Francis n'aurait accepté une premiere partie - c'est ce qu'il nous disait la dernière fois que je l'ai vu
Over the rainbow, I am crazy....

Que se passe-t-il quand tu écoutes un disque de country à l'envers ?
Tu sors de taule, ta femme revient, ton chien ressuscite et ton camion se répare tout seul.

LaX

Exact, c'est ce que j'avais lu aussi, là c'était un raccourci un peu (trop) rapide de ma part.

Je sais qu'ils se sont séparés pour divergences musicales, mais les frangins sont quand même pas en froid, si ?
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

dteuz

Citation de: LaX le 23 Novembre 2011 à 14:08

Je sais qu'ils se sont séparés pour divergences musicales, mais les frangins sont quand même pas en froid, si ?
heu, veinard, tu pourras si oui ou non, toi !!
Over the rainbow, I am crazy....

Que se passe-t-il quand tu écoutes un disque de country à l'envers ?
Tu sors de taule, ta femme revient, ton chien ressuscite et ton camion se répare tout seul.

LaX

Euh, je suis désolé, je suis peut-être pas bien réveillé, mais j'ai pas bien saisi le sens de ta phrase ?

Ce que je disais, c'est qu'il est fréquent que des musiciens (et frères, par surcroit, cf. les Schenker, Knopfler ou Turner) se séparent sur un plan strictement collaboratif musicalement, sans pour autant que leur relation n'en soit détériorée ; mais je pense que tu m'avais compris.



Je n'oublie pas Brit Floyd, ni Yes, mais tout de suite, mes rapides C.R. pour les nuits de Mardi et Mercredi :
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

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