When the Tigers Broke Free
When the Tigers Broke Free est une chanson de Pink Floyd parue en single en 1982. On la retrouve sur la compilation Echoes, the Best of Pink Floyd (2001), ainsi que dans la réédition CD de l’album The Final Cut (2004).
Paroles et traduction
When the Tigers Broke Free
It was just before dawn
One miserable morning in black ‘forty-four.
When the forward commander
Was told to sit tight
When he asked that his men be withdrawn.
And the Generals gave thanks
As the other ranks held back
The enemy tanks for a while.
And the Anzio bridgehead
Was held for the price
Of a few hundred ordinary lives.
And kind old King George
Sent Mother a note
When he heard that father was gone.
It was, as I recall,
In a form of a scroll,
With gold leaf and all.
And I found it one day
In a drawer of old photographs, hidden away.
And my eyes still grow damp to remember
His Majesty signed
With his own rubber stamp.
It was dark all around,
There was frost in the ground
When the tigers broke free.
And no one survived
From the Royal Fusiliers Company C.
They were all left behind,
Most of them dead,
The rest of them dying.
And that’s how the High Command
Took my daddy from me.
Quand les Tigres furent lâchés
C’était juste avant l’aube,
Un misérable matin de cette noire année 1944,
Quand le commandant des premières lignes
Reçut l’ordre de rester sur place
Lorsqu’il demanda que ses hommes se replient
Et les généraux remercièrent
Comme les autres lignes retinrent
Les tanks ennemis un instant.
Et la tête de pont d’Anzio
Tint bon au prix
De quelques centaines de vies ordinaires.
Et le bon vieux roi Georges
Envoya un mot à maman
Lorsqu’il apprit que papa était parti.
C’était, je me souviens,
Sous la forme d’un rouleau
Avec une feuille d’or et tout.
Et je l’ai trouvé un beau jour
Bien caché au fond d’un tiroir de vieilles photos.
Et les larmes me viennent aux yeux en me souvenant
Que sa Majesté avait signé
Avec son propre sceau.
Il faisait noir tout autour
Le sol était gelé
Quand les tigres furent lâchés.
Et nul ne survécut
De la Compagnie C des Royal Fusiliers.
On les laissa tous derrière
La plupart morts,
Les autres moribonds.
Et c’est comme ça que le haut commandement
M’a pris mon papa.
Remarques
Cette chanson est un hommage de Waters à son père Eric Fletcher Waters, tué lors du débarquement à Anzio, en Italie (Opération Shingle) le 18 février 1944 — les « tigres » de la chanson étant les chars allemands du même nom. Censée apparaître sur l’album The Wall, elle n’y fut pas incluse (peut-être pour des raisons de place ?), mais est cependant présente dans le film The Wall, où elle est divisée en deux parties :
- sur le premier couplet (avant In the Flesh), on voit le père de Pink nettoyer et charger son revolver.
- sur les second et troisième couplets (après Another Brick in the Wall, Part 1), on voit le jeune Pink découvrir le certificat de décès de son père, puis son uniforme, qu’il endosse par jeu.
Toutes les versions officielles
Le single When the Tigers Broke Free / Bring the Boys Back Home
- Durée : 3 min 42 s
- Musiciens :
- Roger Waters : chant
- Michael Kamen : arrangements et direction d’orchestre
- The Pontardulais Male Voice Choir, dirigé par Noel Davis : chœurs
When the Tigers Broke Free sur Echoes: the Best of Pink Floyd
- Même version que sur le single
- Navigation :
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- 18. When the Tigers Broke Free
When the Tigers Broke Free sur The Final Cut
- Même version que sur le single
- Navigation :
- Pink Floyd – The Final Cut (rééd. 2004)
- 4. When the Tigers Broke Free
Auteurs de la page :
Blue Berry (traduction),
Wulfnoth (un peu de traduction, mise en page, navigation),
manu (paroles, infos).