Shows - (Concerts)

Démarré par RickFloyd, 27 Novembre 2007 à 10:15

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LaX

Dead Tyrants - Tour 2011
Crimfall, Týr & Moonsorrow

La Scène Bastille, Paris - Mardi 22 Novembre 2011

Plus de cervicales, ni de lombaires, les cordes vocales fonctionnelles à 75 %, et je tourne au ralenti : un seul épithète m'est venu à l'esprit en quittant la Scène Bastille : vibrant.

Je craignais en apprenant la promo' sur les billets qu'il n'y aurait que très peu de monde à la Scène, mais finalement, même si on était loin d'avoir surchargé ses 380 places, l'affluence était tout de même très raisonnable.

On pouvait facilement respirer entre 2 rangées, et circuler sans trop de difficultés, à vue de tignasse, j'aurais dit une population avoisinant un peu plus de 250 quidams, mais sans aucune certitude.

J'ai remarqué, et c'est suffisamment rare pour être souligné, une très bonne représentation de la gent féminine, jeune et jolie de surcroît, un peu partout dans le public, et qui a donc contribué à élever d'un cran le charme de la soirée !

Mises à part quelques rares baisses de volume ici et là, le son était globalement très bon pour l'intégralité de l'affiche.


Les Finlandais de Crimfall, que je connaissais pas du tout, avaient pour mission de chauffer la salle, et ils ont on ne peut mieux réussi !

Leur Death folklo', que je situerais entre les efforts de Turisas ou Ensiferum, mais avec des mélodies joyeuses dans l'esprit d'un Finntroll, le contexte Black en moins, passait très bien.
Y avait même de gros fans reprenant les paroles à fond la baraque au premier rang !

Les musiciens, tous peinturlurés de pseudo-hémoglobine, jouaient avec entrain et concentration, sans trop de communication avec le public, mais y mettaient les formes et l'énergie.
Le bassiste semblait possédé du début à la fin, avec son regard impassible rivé sur le fond de la salle, mais il a quand même fini par envoyer son plectre droit sur moi (me servira pas des masses, d'ailleurs, moi qui préfère développer mon jeu aux doigts, mais pour le geste, j'apprécie !).

La chanteuse, Helena, avait une jolie voix, et j'ai flippé un court instant quand l'impressionant chanteur a fait mine de lui porter un coup à la nuque : au vu de sa carrure d'armoire à glace, s'il s'arrêtait pas à temps, ça aurait pas pardonné !

Je regrette simplement qu'ils aient utilisé des bandes plutôt que de véritables violoniste et accordéoniste, mais faut dire que l'estrade étant pas bien large, on peut leur pardonner ce détail.

Apparemment, leurs 2 derniers disques "As the Path Unfolds", et "The Writ of Swords", un peu plus expérimental, sont très recommandables, et je sens que je vais me pencher dessus dès que possible.

Après une bonne demi-heure de jeu, la jeune formation nous remercie chaleureusement et s'éclipse rapidement pour laisser la place aux musiciens de Týr, le quatuor des îles Føroyar venant lui-même vérifier les réglages de dernière minute et étalonner la batterie sur un rapide boeuf, avant de revenir peu après tous ensemble, une fois les lumières de nouveau éteintes, et enclencher pas loin d'une grosse heure de leurs compos vivaces et "héroïques" (pour reprendre les termes de Toivonen en désignant le style musical du porteur d'épée), sous les yeux d'un public déjà bien enthousiaste, et à peine refroidi par le très court interlude entre les 2 groupes.

Parlons-en du public : avec une intensification graduelle prévisible de l'extériorisation de son engouement au gré de la soirée, il s'est montré très réceptif et participatif à la musique des 3 combos, à reprendre perpétuellement les choeurs et refrains, tout en remuant les bras en cadence : les Finlandais, ainsi que la divinité nordique à une main, ont tous été accueillis dans une très bonne ambiance !

Bref, Týr ont ouvert leur set avec 2 chansons de leur dernier disque, "The Lay of Thrym" et "Shadow of the Swastika", mais que je connais pas suffisamment pour être plus précis pour la suite, tout en enchaînant leurs titres, toujours interprétés de façon très carrée et directe, avec la vigueur scandinave de rigueur : "By the Sword in My Hand", "Hold the Heathen Hammer High" ("You Want a Hammer Song? :D ), la ballade mid-tempo "Evening Star" (au moment de l'annoncer, j'ai cru qu'ils allaient jouer une reprise du Priest ! :lol:), et autres "Northern" hits étaient de la partie.

On accordera une mention spéciale au bassiste, très enjoué et souriant, qui incitait régulièrement le public à manifester son appréciation, tout en secouant sa six-cordes dans tous les sens.

Le groupe de Helsinki fait également irruption peu après le départ de leurs prédécesseurs pour procéder à une brève balance, sans se faire attendre outre-mesure une fois les lumières, de nouveau éteintes, ayant laissé place à l'atmosphère inquiétante générée par le bleu fugace des projecteurs.

Moonsorrow nous ont quant à eux gratifié d'une bonne heure 45 de jeu, très physique et homogène, sans aucun temps mort, avec peu d'interventions, quoique toujours pleines de reconnaissance et droit au but.

J'ai plus le détail en tête, mais le nombre de morceaux joués n'aura pas été légion, les cousins Sorvali ayant toujours privilégié les compositions à tiroirs, avec en l'occurrence une très jolie "Jotun Heim" à rallonge.

Et on poursuit avec les contenus lyriques traditionnels donnant leur nom au genre Pagan faisant l'honneur du Dead Tyrants Tour, avec des évocations guerrières explicites (et on les comprend) des saloperies engendrées par les envahisseurs chrétiens venus convertir à la manière forte ces Vikings belligérants à leurs heures.

À la fin de la soirée, les zicos de Týr, restés accoudés au bar pour profiter du set de la tête d'affiche, se sont gentiment prêtés au jeu des photos avec groupies (c'est pas péjoratif, hein :)), tout ça pour confirmer l'état d'esprit très joyeux d'une soirée placée sous le signe du folk et de la bonne humeur !

Je reviendrai peut-être plus avant sur le détail des setlists un peu plus tard, à l'appui d'une recherche du contenu exact pour les 3 groupes, mais là faut que je fasse un minimum semblant de bosser, à défaut de pouvoir garder la tête en dehors de la veille ! :amour:

Setlists :

Týr :

Heri Joensen : Chant, Guitares
Terji Skibenæs : Guitares
Gunnar H. Thomsen : Basse
Kári Streymoy : Batterie

01) The Lay of Thrym
02) Shadow of the Swastika
03) Flames of the Free
04) By the Light of the Northern Star
05) Tróndur Í Gøtu
06) Take Your Tyrant
07) The Rage of the Skullgaffer
08) The Hunt
09) Evening Star
10) Northern Gate
11) Hall of Freedom

Rappels :

12) Hold the Heathen Hammer High
13) By the Sword in My Hand



Moonsorrow :

Markus Eurén : Synthétiseurs, Chœurs
Mitja Harvilahti : Guitares et Chant
Henri "Trollhorn" Sorvali : Guitares et Chant
Ville Sorvali : Chant et Basse
Marko Tarvonen : Batterie, Percussions et Chœurs

01) Tähdetön
02) Sankarihauta
03) Raunioilla
04) Köyliönjärven Jäällä (Pakanavedet II)
05) Jotunheim
06) Sankaritarina
07) Kuolleiden Maa
08) Matkan Lopussa
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

LaX

Final Sting Tour
Guano Apes & Scorpions

Palais Omnisports de Paris-Bercy, Paris - Mercredi 23 Novembre 2011


Aux détours de leur tournée d'adieux amorcée il y a déjà bientôt deux ans, et dont il semblerait qu'on ne voit pas la pointe finale de si tôt, les arachnides étaient de passage dans la capitale, et m'ont permis de passer un très bon moment.

Les Scorp's étaient dans une grande forme, et ont bien assuré le spectacle, qu'on regrettera bien trop formaté, millimétré au cordeau dans ses moindres recoins, un peu trop traditionnel et sans prise de risques, disons.

J'aurai préféré que Klaus, qui était bien en voix et efficace tout du long, s'étant économisé la veille, au détriment de la date de Tours, donc, malheureusement, abrège ses appels à l'acclamation du public, aux sempiternelles reprises de vocalises simplistes, à hurler le plus fort, ou encore ses chaleureux remerciements pleins de gratitude (je veux pas cracher dans la soupe, c'est très intentionné et appréciable de sa part, mais de là à répéter une dizaine de fois la même chose...), pour augmenter la durée de jeu, quitte à faire passer une meilleure densité sans aucun répit au détriment d'une complicité et d'une communicativité -qu'on leur sait déjà très développées- avec le public.

Une setlist hautement concentrée en tubes, donc, qui fait plaisir à entendre, et qui porte la foule, mais qui gagnerait à alterner avec des morceaux moins connus et plus agressifs, nettement plus orientés vers le Hard Rock plus burné de leurs débuts.

La seule différence au niveau de l'enchaînement des morceaux entre les dates précédentes en France et celle de Paris a résidé dans le fait qu'ils nous ont gratifiés d'un "No One Like You" à la suite de "Rock You Like A Hurricane", et qu'ils ont clôturé les rappels par leur version acoustique de "When The Smoke Is Going Down".

Et à ce sujet, j'ai adoré les électro-acoustiques de Rudolf et Matthias, reproduisant les caisses de leurs Flying V et Explorer respectives ! :lol:

En contrepartie, on n'aura pas eu droit à "We'll Burn The Sky", du coup ! :fouet:
Je sais bien qu'il était déjà 23h30, mais ils seraient éternisés un moment supplémentaire que ça n'aurait pas été de trop.
D'autant plus que les métros circulent en partance des grands points tels que Bercy jusqu'à minuit et demie en semaine, ils avaient encore de la marge !

Schenker et Jabs étaient cabotins comme pas deux, toujours souriants, et cavalant sans arrêt du fond de l'estrade au bout de la jetée scindant l'avancée de la fosse sur une bonne quinzaine de mètres.
Se prêtant volontiers au jeu des photographies des groupies jonchées le long de ladite jetée, en grimaçant à l'envi, force est de leur reconnaître ce plaisir de jeu communicatif.

S'adonnant régulièrement au jeu scénique très saxon de jouer les riffs groupés sur le bord de la scène ou de la jetée, au coude-à-coude rejoints par Pawel Maciwoda et même Meine à la gratte, à l'occasion du finale d'un morceau joué vers le début du concert (ça devait être "Coast To Coast", je me souviens plus), ou grimpant sur les corniches des écrans géants, ou même la bordure du podium élévateur de Kottak, le Rudolf est et sera toujours un éternel cabris, et c'est ma foi un détail qui contribue à conditionner la très bonne ambiance de la soirée.

"Kottak Attack", m'est apparue moins insupportable (contrairement au personnage, dont je peux pas en dire autant, et dont l'arrogance m'a un peu tapé sur le système à force) que ce que je craignais, l'originalité du concept redonnant un léger gain d'intérêt à l'exercice (de style) quelque peu forcé, et à tort, chez les formations de cet acabit.

Du point de vue technique, je m'attendais à mieux (ce qui, cela dit, n'enlève rien à la force de frappe avérée du bonhomme), puisqu'au final les changements de rythme ne sont opérés qu'entre les courts interludes séparant chaque album.

Pour résumer, c'était à mon goût encore un passage totalement dispensable, bien que divertissant, et entraînant par moments, mais quoiqu'il en soit, s'éternisant inutilement.

J'avoue que, pour le coup, et pour la prochaine fois (mettons 2014, pour le rallongement de leur même tournée d'"adieux" :)), ils devraient faire appel à Christian Vander, ça donnerait une allure grandiloquente autrement plus intéressante au solo ! :diable:

Quelqu'un se souvient pourquoi Rarebell a mis les voiles en 1995 ?
Parce que, mine de rien, par moments, j'étais vraiment tenté de remttre leur choix en question...

Toujours dans le même rayon, si le premier solo joué par Jabs à la talk box s'est glissé à merveille dans la continuité du break, m'était d'avis que le second était de trop, et donnait l'impression d'un gimmick surfait.

J'ai pas vraiment jeté de coups d'oeils aux gradins ou au fond de la fosse, mais de là où je me trouvais, à quelques mètres du bout de la jetée sur la gauche, en gros, le public étant essentiellement jeune, et féminin, ça secouait bien, les bras remuant en permanence, chacun y allant de son déhanchement sur les ballades, ou sautillant sur les refrains les plus accrocheurs.

J'ai absolument pas compris pourquoi ils diffusaient des images du Times Square, si c'est pour nous balancer le nom de la ville du jour par dessus pour "Big City Nights" ! :fou:

Mais je dois admettre que les projections avaient de la gueule, et les quelques courtes portions de films du groupe à la grande époque revigoraient avec nostalgie (si tant est que ça puisse être possible) les chansons jouées sur le fait.
Rien à redire non plus sur le travail lumineux, qui mettait bien en valeur, en grandes pompes, certes, le spectacle comme il se devait.

J'ai tout de même une interrogation vis-à-vis des sifflements sur "Wind of Change" : Klaus avait beau reproduire les mouvements correspondants, le son était trop cristallin pour être vrai.
J'ai tout de même des doutes, et je soupçonne qu'il se soit contenté de lip-sync sur un enregistrement.

Tout le mérite lui revient, si toutefois c'était bien lui, évidemment ! :oops:

La découverte de Guano Apes était pour moi une bien belle surprise, leurs chansons énergiques ayant bel et bien mis le palais d'attaque.
Et leur jolie chanteuse, très classieuse, était adorable ! :amour:

Une nouvelle occasion d'avoir profité d'une bien belle soirée (j'aurai pas été véritablement déçu une fois, cette année !), en conclusion, même si le set des Scorpions avait des relents légèrement trop cliniques à certains égards.

Setlist :

01) Sting In The Tail
02) Make It Real
03) Bad Boys Running Wild
04) The Zoo
05) Coast To Coast
06) Loving You Sunday Morning
07) The Best Is Yet To Come
08) Send Me An Angel
09) Holiday
10) Raised On Rock
11) Tease Me, Please Me
12) Dynamite
13) Kottak Attack
14) Blackout
15) Six String Sting
16) Big City Nights

Rappels :
17) Still Loving You
18) Wind Of Change
19) Rock You Like A Hurricane
20) No One Like You

21) When The Smoke Is Going Down



Scorpions :

Klaus Meine : Chant, Guitare
Matthias Jabs : Guitares
James Kottak : Batterie
Pawel Maciwoda : Basse
Rudolf Schenker : Guitares
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

Spike Sunderland

I guess I'm just like a turtle
That's hidin' underneath its horny shell.

LaX

Les 2 sont tentants, mais les tarifs risquent d'être exorbitants...

Ange et Gens de la Lune, c'est ce soir à Paris !

Si certains Seedfloydiens en sont, je serai le type avec les écussons Hammers !
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

LaX

Après une absence momentanée (de la raison) et plusieurs compte-rendus de retard, on repart pour une belle tournée de concerts pour l'année 2012 !

Après les passages des têtes d'affiche Grand Magus, Kylesa, Mastodon, Steve Hogarth et Evile, ce soir, c'est au tour du fameux The Australian Pink Floyd Show de fouler les planches parisiennes.

Des Seedfloydiens seront au Zénith ?
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

DJ Eric

je suis passé au Zénith pour acheter le DVD de 2011 (le N° 3) après avoir acheté les 2 premiers DVD (le noir et le bleu) à l'Olympia

mais le zénith est une forteresse imprenable, impossible de rentrer, et pas de vente à l'extérieure, du coup je n'ai rien pu acheter

j'ai regardé sur eBay et Priceminister, mais ce DVD n'y figure pas

il n'y a que le site des Aussie qui le vende, mais il ne prend pas le cash

j'avais quand même essayé d'envoyer du cash une fois (pour le DVD n° 1) mais je n'ai jamais rien reçu, 20 pound de perdus

je crois que je vais devoir renoncer au DVD n° 3 (et probablement aux suivants) si la vente n'est pas plus diversifiée
selon la rumeur, Gilmour et Waters ont décidé d'enterrer la hache Eugène de guerre
on ne connaît pas encore les réactions de Ricard Wrigt

ptitlouis

  Salut a vous!

Le 13 février je vais voir Australian PF à Annecy et j'ai vu sur certains sites , des articles faisant allusion à la présence de David Gilmour sur scène ce soir là!!!!!
Alors qu'un sourire de grosse satisfaction commençait tout juste de se dessiner sur ma face poupine , je fus alors envahi par le doute.......et je pense ne pas me tromper en prenant ces (.....bip!....) pour des grosses (....bip!...) . Qu'en pensez-vous?

Est-ce que des Seedfloydiens en seront?
                                                                       

DJ Eric

Citation de: ptitlouis le 27 Janvier 2012 à 01:57
Est-ce que des Seedfloydiens en seront?
petit seedfloydien
quand te dépetitseedfloydienreriseras tu ?
je me dépetitseedfloydienreriserai
quand tous les seedfloydiens
se dépetitseedfloydienreriseront

qui peut me dire si les fan de Raymond Poincaré en ce rond ?
selon la rumeur, Gilmour et Waters ont décidé d'enterrer la hache Eugène de guerre
on ne connaît pas encore les réactions de Ricard Wrigt

ptitlouis

Et Cicéron ?.... carrément point carré!

LaX

Après les excellents Brit Floyd et Letz Zep, je reviens une nouvelle fois de l'Olympia pour une soirée d'hommage à un mastodonte du Rock des '70s, j'ai nommé le Genesis première période par le quintette Montréalais de The Musical Box.

Thématique de la soirée : l'interprétation de leur fameux et ambitieux "The Lamb Lies Down On Broadway" de 1974, dernier disque en date avec Peter Gabriel.

Appréciant leur double concept album sans pour autant en être un fan inconditionnel, j'avais encore jamais pris le temps de me documenter, et encore moins me pencher sur les bootlegs de la tournée afférente.

Aussi, en dehors des grandes lignes selon lesquelles il avait été joué en public en intégralité une centaine de fois entre le 20 Novembre '74, pour la première à Chicago, et le 22 Mai '75 pour la clôture au Palais des Sports de Besançon, le baroud d'honneur de Gabriel étant pour lui l'occasion d'élever à son paroxysme son goût pour la mise en scène théâtrale, alors forte de costumes et accessoires à foison et d'une chorégraphie rigoureusement mise en place, c'est avec l'innocence de quelques simples révisions du disque que je débarquai dans la salle du boulevard des Capucines vers 6h moins le quart, par souci de respect scrupuleux de l'horaire indiqué.

Pour une soirée en compagnie d'un groupe seul, sans première partie, ça fait tôt, même un Dimanche soir, mais soit.
Les balcons feutrés sont déjà largement peuplés à mon entrée (moyenne d'âge de l'assistance oblige, encore une énième occasion injustifiée de passer la fosse à la trappe...  :fouet:), et ne tarderont pas à se compléter tandis que les lumières s'éteignent pour donner place à 1h50 de jeu quasi-continues entrecoupées de passages narratifs alternant un français hésitant et saccadé à fort accent, plus américain que québecois, qui donne lieu à plusieurs interludes de franche rigolade, et un anglais fluide plus convenu.

Pour éviter d'épiloguer cent sept ans, et au risque de fournir un point de vue sans élément de comparaison, c'était encore une de ces fabuleuses soirées offrant l'opportunité de voyager à travers les âges, et où on se surprend à fermer les yeux, confortablement engourdi et reculé dans son fauteuil, à planer, bercé par le savant cocktail des nappes atmosphériques de Tony Banks, la rythmique entêtante et omniprésente de Rutherford et la jubilatoire slide de Hackett.

Alors ça pourra paraître très stéréotype de balancer un lieu commun, mais j'ai beau raffoler de la combinaison mère nature / Space Rock, pour moi les compo's d'un Pink Floyd, Yes, Genesis ou Camel se suffiront toujours à elles-mêmes dès qu'il s'agit de découvrir des horizons nouveaux.

Certes, je connaitrai jamais la teneur de la genèse originelle (si on veut bien me passer la redondance de la terminologie) sur scène, mais là aussi, y avait franchement de quoi s'y croire.

Non contents de rester très rigoureusement fidèles et carrés de bout en bout, sans jamais un seul à-côté, malheureusement aux dépens de la prise de risques de quelques libertés, du coup, les Canadiens ont le mérite de faire toujours montre d'une vigueur déterminée et d'un plaisir de jouer communicatif.

Mention au chanteur / flûtiste Denis Gagné, qui partage les vocalises avec l'habité batteur Marc Laflamme pour les lignes de Collins, dont le timbre et la portée de la voix étaient d'une ressemblance si déconcertante avec ceux de Gabriel que je me suis demandé à plusieurs reprises si on n'avait pas affaire à des bandes de secours, doute qui sera dissipé par quelques approches légèrement différentes et anecdotiques de certaines portions de la partition chantée.

À cavaler dans tous les sens, à chanter en faisant ses acrobaties, assis, allongé ou carrément sous l'estrade du claviériste (!), il pouvait définitivement assurer le spectacle visuel à lui tout seul, et par là même combler, avouons-le, la staticité des autres musiciens (même si on n'en voudra pas aux percussionniste et pianiste d'adopter pour toute gestuelle de se contenter de pivoter sur leurs tabourets).

La faute peut-être à un respect de l'original poussé jusqu'à la caricature (Rutherford et Hackett ne s'illustrant pas particulièrement pour les frasques de leur bougeotte sur scène), sans que ça soit pour autant une nuisance à l'appréciation du concert, loin s'en faut.
Disons simplement que le contraste saisissant produisant un décalage amusant.

Fidèles dans leurs rôles au point d'aller jusqu'à reproduire les mêmes silhouettes et sapes, à l'instar des gars de Letz Zep, les zicos n'en oubliaient pour autant à aucun moment d'assurer dans les règles de l'art dans leurs catégories respectives sans franchir le seuil critique des fioritures de la démonstration gratuite.

Sébastien Lamothe notamment, préposé à la Shergold double neck basse / 12-cordes, aux accords rythmiques et aux pédales basses, pourtant perché sur son estrade au second plan en toute humilité et ultra-concentré sur son jeu, était de tous les instants.

Je retiens plus particulièrement les morceaux d'anthologie de l'enchaînement survitaminé "Carpet Crawlers" / "The Chamber of 32 Doors" / "Lilywhite Lilith", qui dégageait ici une fougue décuplée par rapport aux versions studio, et débouchant sur le carnaval psychédélique et cathartique de "The Waiting Room" (qu'on pourrait d'ailleurs, dans le même esprit, rapprocher de l'interprétation déjantée que faisait Brit Floyd de "Run like Hell"), ou la séquence aérienne "The Lamia" / "Silent Sorrow in Empty Boats" avec son rouleau de soie dansant enrobant le personnage de Rael et ses synthés tout en légereté.

Les effets de scène ne sont pas en reste, avec pour commencer la collection mirobolante de diapos directement récupérées des archives de Genesis et Gabriel, et pour lesquelles The Musical Box a obtenu les droits, projetées tout le long sur les 3 écrans dressés sur le backdrop, en passant par la pyrotechnie d'"it." ou les costumes fantasques du "Slipperman" et son cocon à l'occasion de "The Colony of Slippermen", du vieil homme de "The Musical Box" et de l'intimidant "Batwings" du moment de bravoure de "Watcher of the Skies".

Timide sur la quantité de rappels, le groupe nous aura tout de même interprété une setlist de 2h10 bien garnies.
On pourra regretter l'absence de la composition à tiroirs de "Supper's Ready" et ses costumes de fleur et de "Magog", ou "Dancing with the Moonlit Knight" et son "Brittania", mais au vu de la vivacité du finale, on évitera de bouder son plaisir.

Côté sonorisation, c'est là que l'Olympia révèle les limites de son acoustique :
Loin d'être le registre le plus agressif que la salle ait du connaître, le groupe a manifestement opté pour une balance qui envoie, et les techniciens à la table de mixage n'ont pas poussé le potard de volume avec le dos de la cuillère.
Sans que l'étalonnage ou l'équilibrage entre les instruments ou le chant soient remis en question, les synthés avaient clairement la suprématie en termes d'amplitude, en saturant à l'occasion dans les passages les plus intenses, ce qui avait tendance à nuire temporairement à la distinction de toutes les sonorités qui font la richesse de leurs compositions.

Rien de bien méchant, mais c'est toujours regrettable d'être confronté à un filtre passe-bas inattendu, surtout quand les aigus stridents s'en mêlent...

Excellente soirée pour ma part, donc, et je manquerai pas l'hommage parallèle donné par The Watch pour "Nursery Cryme", "A Trick Of The Tail" et "Wind & Wuthering" au Triton le 9 Mars prochain !

The Musical Box :
Denis Gagné : Chant, fûte & percussions
François Gagnon : Guitares solistes électriques et acoustiques, slide guitar
Sébastien Lamothe : Basse, pédales, guitares rythmiques et 12-cordes
David Myers : Claviers & chant
Marc Laflamme : Batterie, percussions & chant


Setlist :
01) The Lamb Lies Down on Broadway
02) Fly on a Windshield
03) Broadway Melody of 1974
04) Cuckoo Cocoon
05) In the Cage
06) The Grand Parade of Lifeless Packaging
07) Back in N.Y.C.
08) Hairless Heart
09) Counting Out Time
10) The Carpet Crawlers
11) The Chamber of 32 Doors
12) Lilywhite Lilith
13) The Waiting Room
14) Anyway
15) Here Comes the Supernatural Anaesthetist
16) The Lamia
17) Silent Sorrow in Empty Boats
18) The Colony of Slippermen
19) Ravine
20) The Light Dies Down on Broadway
21) Riding the Scree
22) In the Rapids
23) it.

Rappels :
24) The Musical Box
25) Watcher of the Skies
"Most people think of us as a very drug oriented group. Of course we're not. You can trust us."

roger keith

#230
Je reviens de Paris!
Hier soir j'étais au POPB pour voir Rammstein!

Après une très longue attente et une nuit avec un temps à coucher dedans. On a eu des moments sympathiques entre fans.
Un caméraman est venu faire des plans sur nous lundi et mardi pour le futur dvd. Un photographe qui était là pour l'expo Tim Burton nous a pris en photo aussi.
Pluie, froid, vent, ça résume un peu le temps des deux jours. Ce fut affreux :lol:.
Mais entre 20 pelerins c'tait drôle de se geler ensembles en balançant des vannes et d'autres conneries.

Alors, la première partie:

Deathstars, un groupe qui se rapproche de Rammstein par la voix "grave" du chanteur et le tempo parfois presque martial des compos. Ils avaient vraiment la pêche, un bon contact avec le public. Vraiment trop court. Maintenant, je serais bien allé à un de leur propre concert.

20h Rammstein entre par le coté droit des gradins, dans le public. Puis s'avance sur la petite scène pour rejoindre la scène principale via la passerelle amovible. La musique d'intro industrielle était parfaite. J'espere qu'il y aura un cd live rien que pour ça XD.

Ca commence avec du bon et du gros avec Sonne, génial. Les flammes ont réchauffé tout le monde c'était super.

Wollt Ihr Das Bett In Flammen Sehen en 2ème a renvoyé une couche de puissance. Ils ne l'ont pas joué depuis 2001, ça fait plaisir.

Le fond alvéolé sur les premiers morceaux est bizarre j'aime pas trop. Ils l'ont gardé jusqu'a Adche Zu Asche je crois.

Mutter vraiment kiffant, émouvant à souhait.
Haifisch seul rescapé réccurent du dernier album est parfait et se marrie très bien avec les anciens titres. Le tour de bateau n'a subit aucun dommage.

En avant pour la 2nd scène! L'entrée de Bück Dich est hilarante. Paul etait a la traine. Doom (sexy avec sa perruque! ;)) a traîné Till a terre. Il les as bien malmené.
La nouvelle intro de Richard est vraiment cool, elle bouge bien.

Les 1ers "bück duch" du playback avaient du gros retard. Le gode à pastis aussi.
Paul (de mon coté ) a joint les mains en priant que ça s'arrange vite. Il avait le sourire tout le long. Richard semblait s'eclater aussi. Flake à un joli cucul :sueur:.

Links, Du Hast etc, nickel. Du lourd!

Mein Herz Brennt est genial. J'adore le gros ventilo qui déscend pendant l'intro, celle-ci rappel le morceau Rammstein.

Sur Ich Wil, Till dit "c'est bon", comme a Nîmes.
Amerika était moins bon qu'en 2005.
Pussy bougeait bien, et le canon à mousse XD.


Final super sur Frühling In Paris grandiose introduit par "vous voulez une autre chanson?". Excellent!
Le groupe etait bien en forme.

Hate de remette ça.

Setlist:

    Sonne
    Wollt ihr das Bett in Flammen sehen?
    Keine Lust
    Sehnsucht
    Asche zu Asche
    Feuer frei!
    Mutter
    Mein Teil
    Du riechst so gut
    Links 2-3-4
    Du hast
    Haifisch

    Bück dich
    Mann gegen Mann
    Ohne dich

    Mein Herz brennt
    Amerika
    Ich will
    Engel
    Pussy

    Frühling In Paris

dteuz

prochain concert : Ange à Toulouse le 15/06
ya d'autres qui viennent ?
Over the rainbow, I am crazy....

Que se passe-t-il quand tu écoutes un disque de country à l'envers ?
Tu sors de taule, ta femme revient, ton chien ressuscite et ton camion se répare tout seul.

ProgFusion

Mmmm, il faut que je vois ça! Je les ai vu à plusieurs reprises à la grande époque!

Pas encore assisté à un concert avec le fils Décamps...

Si je ne suis pas en déplacement! (je ne pourrai pas voir le concert de Bertignac en fin de semaine à Toulouse je serai sur Hyeres...).


dteuz

le 17/06 ily a aussi "the mars volta" mais là je peux pas
Over the rainbow, I am crazy....

Que se passe-t-il quand tu écoutes un disque de country à l'envers ?
Tu sors de taule, ta femme revient, ton chien ressuscite et ton camion se répare tout seul.

ZeZapatiste

Bon, c'est à la limite du PF et du "Autres Artistes".

Ce soir (enfin, hier soir maintenant), j'ai vu Australian Pink Floyd à Vienne.
J'ai vu pas mal de groupes de reprise de PF, du truc de quartier à des pas manchots, et j'ai souvent ouï dire qu'ils en étaient les meilleurs.

Bon, déjà, 1 heure d'attente sous un cagnard pas possible (Vienne c'est déjà le Sud, si si), mais ça c'est habituel... Les gradins étaient en partie fermés, c'est la première fois que je vois ça dans le théâtre. Pourtant j'en ai vu des groupes, et des moins réputés encore...

Concernant la prestation globale, j'ai été relativement déçu. Je pense qu'ils ont eu du mal avec le son en général. Je ne sais pas s'ils sont en début de tournée ou si c'était leur première fois dans un théâtre antique (ça surprend au début), mais ils ont déjà débuté avec une heure de retard. Ca je peux comprendre, vue l'importance du light show, d'attendre que le soleil soit définitivement couché. Par contre ça aurait du être prévu par les producteurs. Je me demande toutefois si ça ne cachait pas une autre difficulté.

A propos du light show d'ailleurs, impeccable de ce côté là. Rien à redire, on est dans ce qu'on connait de PF (notamment dans Pulse). Le jeu de scène est très bon aussi, avec quelques clins d'oeil sympa (la radio du début de Wish You Were Here qui passe Land Down Under, un Kangourou géant sur One Of These Days...).

Sur le jeu... Ben, là ça coince un peu. A la limite c'est excusable s'ils sont en début de tournée, mais sinon c'est rude.
Déjà le son était assez mauvais sur les deux premières chansons, tout en basses et en aigus. Au fur et à mesure du show ça c'est arrangé. Ensuite, une des crash de la batterie était à peine sonorisée (!), ce qui accentuait (ce qui pour moi était le plus rebutant) certains moments de "blancs" au milieu de morceaux, à plusieurs reprises. On sentait parfois un petit manque de cohésion, certains passages qui manquaient cruellement de profondeur (genre les wouhou entre THDOOL et ABITW II horriblement plats !)

Le show se décomposait en deux sets. Dans le premier, ça a été trèèèès long à monter en puissance. Peut-être l'effet chaleur qui avait anesthésié le public. Plusieurs chansons que j'adore et dont j'ai été agréablement surpris qu'elles se retrouvassent au programme (What do you want from me, Sorrow...). Set the Controls très appréciée par le public, certainement la plus réussie techniquement mais qui ne fait pas lever les foules. En fait il a vraiment fallu attendre un Pigs dantesque pour qu'on sente que ça décolle dans le public... Mais c'était déjà la 6è chanson ! Ensuite THDOOL/ABITW II ont fait leur effet, effet complètement détruit par l'entracte. Je persiste, c'est une très mauvaise idée, les entractes.

Bref, deuxième set plus "classique", avec un public qui a du se remettre progressivement dedans. Shine on pour commencer, qui confirme mon impression qu'aucun groupe de reprise ne sait réussir la partie pré-chantée. Un Astronomy Domine orientée version UFO, mais d'une platitude horrible après ce qu'en a tiré Gilmour à Gdansk et en Abbey Road Sessions... Même s'ils repartaient de moins loin, il aura encore fallu plusieurs chansons pour que public soit de nouveau à donf, en fait sur The Great Gig In The Sky où les 3 choristes ont livré une superbe prestation. Le trio final Wish You Were Here/One Of These Days/Comfortably Numb ont fait un énorme carton. Run Like Hell en rappel très bien amenée, ça concluait la soirée sur une très bonne note alors que le début était peut-être un poil inquiétant.

Concernant les protagonistes, c'est légèrement surprenant que le chant et les solos de guitare changent constamment, d'autant plus qu'ils ont un chanteur qui est là uniquement pour donner du gosier. Au niveau des voix on retrouve difficilement les timbres originaux, mais évidemment c'est dur de plomber là-dessus. Mac avait l'air un peu en dedans, notamment au niveau de ses sons (celui sur l'intro de Shine On était assez... bizarre). Son solo sur Time par exemple me semblait bien à côté...

En résumé :
+ :
Le light show, impeccable
Le son sur la fin (même si c'était bien équilibré entre les instruments tout du long, c'était mal égalisé au début)
Le fait qu'ils ne jouent pas à la note près (déstabilisant parfois, comme sur le solo de CN, joué comme sur Pulse mais avec les différents thèmes dans un ordre mélangé). Ils prennent parfois un peu de liberté, mais toujours pour servir le morceau.
Le fait qu'ils sont allés chercher le public à deux reprises (qui leur a bien rendu), c'est un très bon signe pour un groupe, surtout à Vienne qui est parfois un public un peu... difficile  :fier:
Le guitariste "Jack Black", qui a été parfait de bout en bout (notamment avec des sons bien mieux réglés), le bassiste, les choristes, le claviériste.
Y'a des moments qui étaient absolument géniaux (le pitit solo de Take It Back, bien qu'un peu trop tôt dans le set peut-être, Set The Controls, Pigs, Run Like Hell...)

- :
La différence de qualité d'interprétation entre les morceaux (entre un OOTD ou Pigs épiques et un Astronomy Domine ou Keep Talking qui manquaient franchement de péchon).
Certains passages où on sentait qu'un ange flottait un peu, parfois parce qu'il en manquait un peu de la part du batteur, parfois parce que Mac semblait un peu à côté de ses pompes (ou que ça rendait pas comme il le sentait).
Un petit High Hopes n'aurait pas été de refus  XD Dur de s'en passer maintenant, c'est quasiment un passage obligé
Ca manquait un peu de pré-Meddle. Seulement deux chansons et un pitit medley d'introduction ça fait juste. Arnold Layne pour à peine 3 minutes aurait comblé le vide. Cependant, on a échappé à la facilité Money et il y a eu l'inclusion de morceaux peu connus (What Do You Want From Me, The Fletcher Memorial Home), ce qui me fait dire que leur setlist est finalement bien pensée.
Finalement dans tout ça, un petit arrière-goût amer. Parce qu'on me l'a vendu comme étant absolument génial ? Parce que je suis devenu trop râleur pour ne spotter que les endroits où ça rate un peu ? J'ai l'impression en écrivant d'être assez sévère. Pourtant ne nous y trompons pas, ça reste un concert d'une excellente qualité (2h30 de show), mais quelque part je me dis que potentiellement ça pouvait être encore mieux !
A part : la population des gradins dont la moyenne d'âge était franchement âgée (quand je compare ça à Deep Purple ou le Tedeschi Trucks Band qui sont bien des groupes d'anciens, y'avait un bon coup de vieux). Comme quoi PF n'est peut-être pas si intemporel que ça.

Quoiqu'il en soit, franchement je trouvais qu'au niveau prestation musicale, Best Of Floyd (ex- Floyd Legend et Live Tribute) étaient vraiment au-dessus, ainsi qu'au niveau matos (Son 5.1 Surround sur une place ouverte, ça vous change une perspective !). Et je dis pas ça parce qu'ils sont Savoisiens !
Après c'était peut-être un jour sans pour les Aussies, mais si c'était leur rythme de croisière je pense que leur statut de "Meilleur tribute band" serait peut-être à revoir.


La Setlist : http://www.setlist.fm/setlist/the-australian-pink-floyd-show/2012/hmv-hammersmith-apollo-london-england-1bde2d28.html
En gros c'est ça sans High Hopes

Peut-être quelques photos demain si j'ai la motiv', et une vidéo de CN si j'ai encore plus de motiv' (donc c'est pas gagné  :enfoire:)
Let the sun shine in

roger keith

A Marseille ils avaient joué High Hopes en février.
Je suis d'accord avec toi pour le manque de pêche par moments et les flottements. J'en suis ressorti assez satisfait.
Bientôt ma review du concert de The Alan Parsons Live Project.

ZeZapatiste

Citation de: roger keith le 26 Juillet 2012 à 12:54A Marseille ils avaient joué High Hopes en février.
Là ils étaient limités par le temps. A Vienne en semaine c'est interdit de dépasser minuit, et le show s'est terminé à 23h50 bon poids.
En tout cas elle n'était pas prévue à la base puisque la cloche n'était pas installée.
Let the sun shine in

Snake

#237
Je vais les revoir (je les ai déjà vu à Marseille en février dernier, en compagnie de roger keith  :)) dimanche au théatre antique de Vaison la Romaine. D'après ce que je peux lire dans ton post Zezapatiste, leur prestation dans un tel lieu est plutôt décevante. Je verrai bien par moi-même mais j'ai tout de même un petit a priori vu ton post. Je sens que je vais avoir un peu le même ressenti que toi.  La setlist est quasiment la même que celle à Marseille avec High Hopes en moins (ça me déçoit qu'elle ne sera pas jouée, d'autant plus qu'ils la jouent bien comparé à certains morceaux présents dans la setlist...) et Sheep à la place de Pigs et d'autre part On the Turning Away (un de mes morceaux favoris des Floyds en live en tout cas... mais que je trouve mal interprété par APFS) à la place de What Do You Want From Me (pourquoi pas !).

Ce qui me déçois par avance, c' est de revoir sur scène celui qui ne fait que chanter, et mal en plus, très mal. Du moins, il n'interprète pas Gilmour. Par exemple, lorsqu' il chante les partis de ce dernier sur CN, je ne ressens pas la même émotion que celle que Gilmour génère.

PS : Pour avoir vu également Best of Floyd au théâtre antique d'Orange en 2010, je suis aussi d'accord avec toi qu'au niveau de la prestation musicale en général, je les ai préféré à APFS. En revanche, niveau effets visuels, sonores... c'est incomparable, APFS sont meilleurs.

GilFrippMour

Citation de: Snake le 03 Août 2012 à 22:03
Du moins, il n'interprète pas Gilmour.

En fait, t'as pas remarqué, mais il sort un orchestre symphonicophilharmonique de sa poche pour interpréter Bartòk.
"Imagines-toi une œuvre si gigantesque que le monde entier s'y reflète"
" Si l'on savait comment Mahler nouait sa cravate, on apprendrait plus qu'en trois années de conservatoire"

roger keith

Donc, bref résumé du concert de The Alan Parsons Live Project le 24 juillet à Carcassonne.
Après avoir fait la nique aux photographes qui se sont plantés juste devant les premiers rangs or carré or (dont la vue devait être minable vu le dénivelé) avec l'aide d'un petit vieux, les musicos arrivent sur scène et commence le fameux I Robot. Rien à redire sur l'interprétation, comme on s'y attend, très fidèle à la version album. Un peu trop même.

S'en suit d'un inattendu et percutant (The System of) Doctor Tarr and Professor Fether, c'est sur ce genre de morceau qu'on peut classer le groupe dans Rock. Rien de mieux pour réveiller le public.

A cet instant Alan barbouille quelques mots en annonçant Don't Answer Me. Imparable. Ce morceau est tellement émouvant.

I Wouldn't Want To Be Like You a souffert du manque de justesse du guitariste au chant. Ce fut l'ancien bassiste qui s'en chargeait sur les autres tournées. Ca rendait tellement mieux.
Il me semble que Breakdown a suivit tout de suite et c'est le saxophoniste qui s'est chargé de chanter. Terrible! J'adore la partie "choeurs" qu'il y a sur l'album.

Le chef d'orchestre (qui parle presque mieux français que Gilmour) nous annonce qu'il vont jouer quelque chose qu'il a enregistré en France en 1981, The Turn Of A Friendly Card (suite). Les parties qui ouvrent cette pièce sont magiques. J'aime particulièrement Nothing Left To Loose. Encore une fois PJ Olson nous offre un déluge de prouesse vocale.

S'en est suivit d'un instrumental qu'on attendait pas, Luciferama. J'ai adoré.

Pour la fin, des gros "classiques" mais qui fonctionnent toujours autant, pas un accroc à déplorer: Prime Time (dont j'ai préféré le guitariste sur les live de 2004), Sirius/Eye in the Sky.

Le groupe s'en va pour mieux revenir pour quelques rappels de toute beauté:
Damned If I Do, Old And Wise, Games People Play

Il semblerait que Time et The Raven furent joués mais je ne me souviens plus vraiment de toute la setlist.

En conclusion, pas du tout mécontent du voyage (malgré la journée de boulot moisie que j'ai eu juste avant). Il ne fallait pas être épileptique non plus!
Si je pouvais le revoir le maître, je n'hésiterais pas.

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